Salade de printemps, petits pois et asperges.

Voici une salade à base de légumes de printemps et de pois chiche juste réhydratés et rôtis à l’huile. Les pois restent bien croquants, c’est hyper bon, bourré de protéines végétales et trop sympa dans les salades de l’été.

Salade de printemps, Ingrédients Pour 4 personnes :
  • 500 gr de fèves
  • 500 gr de petits pois
  • 8 asperges blanches ou vertes
  • 1 belle poignée de pois chiche
  • 1 cœur de salade batavia ou laitue
  • ½ concombre ou 1 petite courgette
  • 1 petit oignon blanc

Sauce yaourt aux herbes
  • 1 yaourt nature
  • ½ citron 
  • 2 cuillères à café de moutarde forte
  • 2 cuillères d’huile d’olive
  • Sel, poivre, ciboulette, menthe
Salade de printemps, la recette :

 La veille, fais tremper les pois chiche dans l’eau froide. Egoutte les pois. Fais dorer à la poêle dans 2 cuillères d’huile d’olive. Réserve. 

Commence par éplucher les fèves, les petits pois et les asperges. Je coupe les asperges en deux. D’un côté la tête, de l’autre la base moins tendre.

Fais cuire séparément les légumes. 10 minutes pour les bases des asperges, 5 minutes pour les fèves et petits pois. 3 minutes pour la tête des asperges. Egoutte et laisse refroidir. (les temps de cuisson sont approximatifs). J’aime les légumes peu cuits, je goutte pour vérifier si cela me convient.

Dans une poêle, fais chauffer une cuillère d’huile d’olive. Fais dorer gentiment les pois chiches. Réserve.

Prélève quelques feuilles du cœur de salade pour la présentation ou coupe finement pour mélanger à la présentation.

Dans un plat creux, mélange les fèves, les petits pois, les asperges coupées en petits tronçons, l’oignon et la moitié du concombre ou de la courgette hachés.

Dresse dans un plat creux pour faire un bowl ou à l’assiette. Ajoute quelques feuilles de menthe pour la présentation

Prépare une vinaigrette avec le yaourt, la moutarde, l’huile, 2 cuillères à soupe de jus de citron, sel et poivre. J’ajoute des herbes : menthe, ciboulette et parfois du thym citron. Je mets la sauce à part. chacun se servira.

Variante :

Pour un repas équilibré, on peut ajouter du riz complet et du chèvre frais en morçeaux.

Pour les végan et les sans lactose, il suffit de retirer le yaourt et de faire une vinaigrette classique.

Astuce Batch Cooking ( préparation à l’avance)

  • Je n’assaisonne pas ma préparation de légumes. Cela me permet de la garder trois jours au frigo.
  • Je fais toujours tremper plus de pois chiche. Je ne cuis que le nécessaire. Je  conserve le surplus, prêt à l’emploi pendant 5 jours. 
  • Je prépare des céréales à l’avance. Riz noir, riz complet, petit épautre. Je les conserve en boîte au frigo. 
  • Je compose mes salades avec les légumes du moment. En mai, je commence les tomates de région même si elles viennent de serres. 

Astuces Zéro déchet :

  • Je garde les cosses de petits pois pour faire un velouté
  • je n’enlève pas la grosse peau des fèves. C’est moins joli mais anti-gaspi.

Voilà, cette salade de printemps se décline de multiple façons. On change les légumes au gré de la saison et de son inspiration. Une seule constante, utilisez des légumes de qualité, locaux et achetés en circuit court. C’est meilleur pour le goût et pour votre santé

Vinexpo 2019, une journée avec Sophie Juby

La vingtième édition de Vinexpo Bordeaux se tient du 13 au 16 mai à Bordeaux Lac. Voici en quelques lignes et photos le récit de la journée d’une Winelover.

Vinexpo Bordeaux, l'entrée principale, le Hall 1
L’entrée principale de Vinexpo Bordeaux

Comme le disait très justement une de mes amies, pour nous les passionnées de vin, Vinexpo, c’est Disneyland. La Fête des yeux et des papilles, des stands XXL, des flacons instagrammables et des superbes vins à déguster.

Vinexpo 2019 en chiffres :

  • 1600 sociétés exposantes
  • 29 pays représentés
  • 10% de spiritueux
  • 150 producteurs de vins bio ou biodynamique issus de 10 pays
  • 12 conférences
  • Des Masterclass 

Voilà, malgré une baisse de 30% du nombre d’exposants par rapport à l’édition 2017, La Foire internationale des vins de Bordeaux a fière allure. Le salon, réservé au professionnels du vin, est avant tout un lieu de prise de contact entre producteurs, négociants et acheteurs. C’est pour nous les chroniqueurs, une occasion rêvée de découvertes et de belles rencontres.  Tout cela demande du temps alors pour optimiser sa journée, on prépare, on anticipe. Sur le site du salon, j’ai consulté le programme et construit mon emploi du temps. https://www.vinexpobordeaux.com/infos-pratiques/

Très attirée par les vins du monde, j’aurai aimé tester les vins de Géorgie (les premiers dans l’histoire) ou ceux de Chine (le marché en plein essor qui d’importateur deviendra exportateur très prochainement). Je n’ai pas eu le temps.

La Chine, sixième pays producteur de vin au monde. Second après l’Espagne pour la taille de son domaine viticole.
https://www.vinexpobordeaux.com/infos-pratiques/

J’ai choisi de consacrer ma matinée aux vins Portugais. Je rentre d’un roadtrip entre l’Algarve et l’Alentejo. J’ai eu l’opportunité de faire une première dégustation à la maison des vins d’Evora. Cela m’a donné envie d’en savoir plus sur un pays de tradition viticole. 

Les vins Portugais à Vinexpo

J’ai commencé par la zone de dégustation libre où les dix régions de production sont représentées. J’ai continué par quelques stands de domaine pour goûter le célèbre vino verde, des rouges en bio et d’autres produits. Pour terminer ce voyage immobile, j’ai assisté à la Masterclass des vins du Douro, région d’origine du Porto. Le speaker, monsieur Bento Amaral, directeur du contrôle qualité de l’IDVP, nous a accompagné dans la dégustation de 8 vins en mono-cépage. Cette approche originale nous a permis une première découverte de l’immense potentiel de la région.  Mes préférés : Uivo Tinta Francisca 2016 de Folias de Baco. Une belle robe couleur cerise noire, une élégance proche du pinot noir. Un vin léger pour l’été. Et dans un registre plus puissant, le Vallado Sousao de la Quinta do Vallado, aux notes de fruits noirs et d’épices.

Le Vinho Verde, le blanc le plus septentrional du Portugal

Pause Cocktail avec Sorgin

J’ai quitté le Portugal au moment de l’apéritif. Je me suis donc laissé tenté par un cocktail West Side Gin et herbes fraîches, du peps, de la fraîcheur, j’ai adoré. Merci à Aymeric pour la recette. 

Ingrédients pour un Verre :

  • 5 cl de Sorgin
  • 5 morceaux de poivron vert
  • 8 feuilles de menthe
  • 1/2 citron vert pour le jus
  • Mettez le poivron et la menthe dans le shaker, pilez.
  • Ajoutez le reste des ingrédients
  • Shaker énergiquement avec deux glaçons
  • Servez en filtrant.
  • Ajoutez une branche de thym citron
  • C’est prêt et c’est good.

Ce cocktail fraicheur et peps m’a redonné l’énergie pour continuer. Il m’en fallait une bonne dose pour rejoindre l’espace des vins bio et biodynamie en fin du Hall 1. Pas sympa de les mettre tout au bout. Je suggère d’ailleurs aux organisateurs du salon de penser à l’avenir. Le bio ce n’est pas une mode. Si Bordeaux veut garder sa place au sein des manifestations incontournables du vin, il va peut-être songer à revoir les fondamentaux. Une des règles du commerce, c’est de regarder le marché. Et aujourd’hui, le consommateur veut du bio, du bien être, du boire sain. Fin de la parenthèse. 

Le Rosé de Provence, la star des tables de l’été voit sa part de marché s’envoler.

Edition limitée du M de Minuty : « Ruby Taylor »

J’ai profité du long chemin jusqu’au bio pour faire des stops. Le premier chez Minuty, le plus hype des rosé de Provence. Là, gros coup de cœur pour la série spéciale aux couleurs de l’été. J’en ferai bien la star de ma table d’été. Sa robe si pâle comme un voile rose lui donne une élégance folle.

Second arrêt, pour un Chablis, mon blanc fétiche. On a resitué les Grands Crus.

Stop ensuite en terres Bordelaises.

Pomerol et Saint Emilion. Merci monsieur Jean-François Janoueix pour votre accueil, je viendrai avec plaisir visiter un de vos domaines. Et puis je file, parce que la dégustation, ça fatigue. Il faut garder l’envie pour le meilleur.

Les vins bio et en biodynamie à Vinexpo

Je termine ma journée par la salle 3 où La Renaissance des Appellations est installée. Cet espace mériterait de longues heures de dégustation. A chaque table, on rencontre, un(e) viticulteur(ice) qui travaille sa terre en bio et au-delà. Avec la biodynamie, les producteurs ambitionnent de revenir au terroir. A l’aide de préparations homéopathiques, ils redonnent force et énergie à la terre. Leur domaine sont compris comme des écosystèmes où l’équilibre entre la vigne et son milieu permet de revenir à une agriculture saine, libérée de la chimie. Les vignerons-artisans sont aussi passionnants pour leur vinification la plus naturelle possible. Peu interventionnistes, ils nous livrent des vins différents, dotés d’une vraie personnalité. 

Un Côte de Duras fruité pour nos déjeuners d’été.

Voilà, une journée réussie, c’est un planning prévu à l’avance. Entre masterclass et dégustation, j’espère que mon retour d’expérience sur l’édition 2019 vous aura donné quelques envies.

Dix bons restaurants pour la Fête des Mères par Sophie Juby

La Fête des Mères, c’est une journée à collectionner les souvenirs doudou, les premiers dessins, les poèmes récités d’une voix hésitante et les cadeaux inutiles. Si les enfants ont grandi, cela reste une journée câlins en famille, un moment de retrouvailles à ne pas manquer. Ne passons pas à côtés des plaisirs simples, le dernier dimanche de mai, on retrouve sa tribu. On emmène maman au restaurant. Puisque nous sommes en mai, on peut espérer du soleil. On va combiner balade et déjeuner festif. Pour vous aider à organiser cette journée, j’ai quelques suggestions à vous faire. Je partage ici une sélection d’adresses toutes testées et validées. 

Saint Emilion, Histoire, gastronomie et paysages de charme

A moins de cinquante kilomètres de Bordeaux, c’est la destination trans-générationnelle idéale. On peut imaginer une déambulation dans les rues pavées de la cité médiévale le matin, la visite d’une cave, une belle table au déjeuner et une balade dans les vignes l’après-midi. J’aime beaucoup la boucle qui part de Montagne Saint Emilion, se perd dans les vignes et revient par les Moulins de Calon. (je vous la posterai à l’occasion). 

Pour déjeuner : 

L’Auberge Saint Jean à Saint Jean de Blaignac – 05 57 74 95 50

(10 mn de Saint Emilion) pour le plaisir de la vue sur la Dordogne et ses berges arborées et la cuisine créative de Thomas l’Hérisson. Je le suis depuis plusieurs années et chaque visite me donne l’envie de revenir. Le 26 mai, vous aurez le choix entre trois menus, Galets 60€, Eaux et Berges 72€ et pour les très gourmands : Au fil de … 88 € . + d’infos : http://lemeilleurdebordeaux.fr/restaurant-lauberge-saint-jean-a-saint-emilion-le-dejeuner-en-automne/

La table de Catusseau, 86 rue de Catusseau, Pomerol – 05 57 84 40 40

Entre Libourne et Saint Emilion, une adresse gastronomique au cœur des vignobles les plus prestigieux.Je n’ai pas eu le plaisir d’y aller mais j’ai beaucoup de retours positifs sur cette table. Et j’aimais la cuisine du chef Kendji Wongsodikromo quand il était sur Bordeaux. 

  • Menu Fête des mères : 55€
  • Entrée :
    • Truite D’Ispeguy demi-sel, pointes d’asperges blanches, aigrelette d’oursin, tuile au quinoa, ou
      Foie gras mi-cuit comme une compression à l’artichaut, magret séché et pomme
  • Plat :
    • Blanc de lotte beurré de paillettes d’algues et spiruline, févettes, petit pois et pois gourmands churros au chorizo, ou
    • Demi-pigeonneau de Brannens aux graines et fruits secs, palet de pomme de terre et maïs, jus de carcasse chai marsala
  • Dessert :
    • Framboise au crémeux Açai, sablé aux flocons d’avoine, sorbet framboise citronnelle, ou
    • Velours chocolat dulcey, banane-passion, glace à la fêve de tonka
https://www.latabledecatusseau.fr

Le Médoc, Vins, gastronomie et plage

On commence le matin par sillonner le Médoc sur la fameuse D2, la route des vins qui passe au pied des icones du Bordelais. Pour ne fâcher personne, on finit la journée tout au Nord. Visite de la station balnéaire de Soulac, plage et sauts dans les vagues pour les plus petits. Mon adresse dans le Médoc :

La maison du Douanier, 1 route de By à Saint Christoly – Médoc – 05 56 41 35 25

pour sa superbe vue sur la Garonne et la cuisine de Jean-Luc Beaufils. Les infos : http://lemeilleurdebordeaux.fr/la-maison-du-douanier-un-spot-sur-la-garonne-juste-pour-chiller-en-terrasse/

Le Bassin d’Arcachon 

En Aquitaine, la mer n’est jamais vraiment loin. Elle nous attire et nous aimante comme le bassin, notre petit paradis. Toujours aussi fan du Cap Ferret et de son ambiance presque nature, je vous recommande trois spots assez différents. 

La Pleine Mer à Piraillan, 124 route du Cap Ferret – 05 56 60 54 55

Un bon plan à combiner avec le village ostréicole de Piraillan, un des plus authentiques de la presqu’île. Menu 28€. A la carte : Anguille, seiche et dorade du bassin. 

Chai Bertrand – 60 quartier Maritime, Cap Ferret – 06 63 91 84 88

Une cabane à huîtres au Cap Ferret. A côté de l’école de voile et au cœur du village ostréicole. Bertrand, c’est un vrai ostréiculteur artisan. Il ne vend que les huîtres de sa production, nées et élevées au bassin. Demandez-lui les Arguin, celles qui viennent des parcs de pleine mer. Croquantes et salées, elles ont le goût de nos vacances. Un bonheur iodé. 

Le menu, c’est très simple. Sur le DPM – Domaine Public Martime, les ostréiculteurs sont autorisés à vendre huîtres, crevettes, bulots + 1 pâté et 1 type de vin. Pour exemple, voici quelques prix :

  • 13€ la douzaine d’huîtres –
  • 7,5 € les crevettes
  • 2,5 € le le verre de vin blanc
Chez Hortense, 26 avenue du Sémaphore, Lège-Cap-Ferret

Hortense, c’est la table incontournable du Cap Ferret, une affaire de famille et de food. On y mange du poisson grillé et des moules en sauce. On y va pour l’ambiance cabane, pour croiser des people et pour l’incroyable vue sur la Dune du Pilat.

Pas de menu chez Hortense, on choisit dans la courte carte.

  • 12 Huîtres N°3: 22 €
  • frites 6 €. Ici elles sont maison mais toujours en supplément
  • les moules, la spécialité du restaurant 19 €
  • Turbot ou bar sauvage 39 €. Cher mais le poisson sauvage est rare. Peu de restaurants en servent sur le bassin.

+ d’infos sur chez Hortense :

https://lecapferretdesophiejuby.wordpress.com/2015/09/16/chez-hortense-la-table-iconique-du-cap-ferret/

Bernadette, notre icône. La vraie et unique star du Cap Ferret
Et pour ceux qui restent à Bordeaux,

je propose une brasserie de chef et deux Brunchs choisis dans mon guide le Meilleur de Bordeaux. Parce qu’en 2019, on aime manger sans manières. Le Brunch, c’est le déjeuner vacances. J’ai un faible pour les buffets. Aucune règle, aucun code. Salé ou sucré.  Le choix, la liberté. 

Le Quatrième Mur, 2 place de la Comédie – 05 56 02 49 70

Une adresse gastronomique dans un cadre d’exception. Pour les ors du Grand Théâtre, l’ambiance Bistro chic et le plaisir de déjeuner chez le chef le plus populaire de France. 

Dessert de la Fête des Mères, le Quatrième Mur à bordeaux
Chez Koeben, 17 rue du Palais Galien – 09 87 16 17 76

Pour vivre une expérience culinaire inédite, un voyage immobile en terre Scandinave. Superbe décor, somptueux buffet et extrême gentillesse des hôtes. http://lemeilleurdebordeaux.fr/koeben-le-meilleur-brunch-de-bordeaux-2/ . Le Brunch est à 33€ avec une surprise pour les mamans.

Le Mama Shelter, 19 rue Poquelin Molière – 05 57 30 45 36

Le restaurant idéal pour réunir une tribu. Ambiance décontractée, buffet à volonté dans un décor pop-rock, j’adore. Brunch 39€

Pour ceux qui ne connaissent pas le Mama, c’est un hôtel conçu par Serge Trigano et Philippe Starck. Il est installé dans l’ancienne Tour du gaz, un monument des années 1930. Le génial designer a travaillé dans les moindres détails pour créer un lieu unique, une enclave arty, ludique et décalée. On retrouve au restaurant les accessoires signatures des Mama. Un baby foot invite à lâcher prise. L’iconique rangée de bouées de plage habille le bar.  Au rez de chaussée, l’espace se divise entre la salle à manger et le bar monumental. Le dimanche, le buffet à volonté y est installé, face à la cuisine ouverte. Le Brunch combine tous les ingrédients du petit déjeuner avec des plats salés servis en cocotte et un assortiment de desserts. La formule fait le bonheur des ados et des gourmands.

Pour la Fête des Mères le Mama Shelter offre à toutes les mama+kids une coupe de champagne et une rose. Cool.

Voilà, Si je résume pour la Fête des Mères, je vous propose une journée histoire et gastronomie à Saint Emilion, un combo bonne table et plage dans le Médoc, une journée les pieds dans l’eau au Cap Ferret. Enfin, si vous préférez Bordeaux, c’est brasserie chic ou brunch décontracté. Dernier conseil, pensez à réserver. Vous êtes nombreux à avoir une maman incroyable, adorable et unique. 

Pour le plaisir du Goût, les recettes de Chef Jésus

Pour le Plaisir du goût, paru aux Editions Sud-Ouest, c’est un livre de recettes imaginées par Chef Jésus autour d’un condiment original : le sirop. 

Véritables concentrés de saveurs, du fruit facile et à toute saison, les sirops apportent à la cuisine des parfums nouveaux. Dans ses 30 propositions, Chef Jésus les travaille en version salée ou sucrée. Il nous livre ainsi un condensé de sa cuisine, facile et contemporaine.

Mes coups de coeur parmi les 30 recettes de Pour le plaisir du goût

J’ai remarqué un Ceviche de mulet et sirop de framboise et cranberry. La recette toute simple se transpose facilement à tous les poissons blancs. J’en ferai bien l’entrée fétiche de mes déjeuners d’été. J’ai aussi noté le wok de nouilles chinoises et légumes sautés au sirop et jus d’ananas. Il est proposé avec navet et carotte mais je l’imagine avec des légumes de printemps. Je termine ma sélection par le tira’Meneau aux framboises fraiches et sirop de framboise, une belle découverte.

Le Tira’Meneau, une recette de Pour le plaisir du goût

Dans ce livre, accessible à tous, il y a également des astuces et des bonnes idées. C’est tout l’esprit, la générosité des chroniques de Chef Jésus transposé par écrit : partage et échange de bonnes pratiques. Ainsi pour le Ceviche, le chef rappelle à bon escient que le poisson ne doit pas mariner au delà de vingt minutes. Cela abime le poisson. Merci chef, on ne fera plus l’erreur.

Dernier point sympathique de Pour le plaisir du goût, c’est une histoire d’amitié qui met en avant une belle entreprise : la Maison Meneau. L’amitié c’est celle qui lie Chef Jésus et Sandra Hygonnenc la photographe. C’est aussi celle qui a rassemblé Chef Jésus et les dirigeants de la Maison Meneau Vincent et Philippe Lassalle Saint Jean autour d’un projet commun. 

Chef Jésus, Sandra Hygonnenc et Vincent Lassalle Saint Jean lors de présentent Pour le plaisir du goût au 140 ans de la Maison Meneau

Les deux frères sont des chefs d’entreprises passionnés de leur métier et fiers de leur ancrage Bordelais. Ils sont très attachés à la commune de Saint Loubès qui les a vu grandir. Avec leur équipe, ils ont fait le choix du bio dès 1997 et entendent continuer dans la voie d’une croissance durable. En participant à ce livre, ils ont donné une résonnance particulière à cette année 2019 où la Maison Meneau fête ses 140 ans. 

Philippe et Vincent Lassalle Saint Jean, dirigeants de la Maison Meneau

Pour conclure, j’ajoute que le livre Pour le Plaisir du goût contient une touche Sophie Juby. J’ai eu la chance de participer à l’aventure par le biais de la rédaction d’une courte histoire de l’entreprise Meneau. Je profite de cette chronique pour remercier Chef Jésus d’avoir pensé à moi pour cette introduction. Je remercie également Vincent et Philippe Meneau qui m’ont conté avec enthousiasme leur vraie histoire.

les photos souvenirs de la présentation du livre

Les Cent quarante ans de la Maison Meneau. La team au complet

San Sébastien, To do list, Sophie Juby

Que Faire à San Sébastien ? Flâner, chiller, se laisser porter par les good vibes de la ville Basque. Food, fun and sun, ne pas passer à côtés des bonnes choses. Voici en 6 points mes incontournables, my to do list.

Les jardins du Palais Miramar

Profiter de la plage à toute heure.

San Sébatien est connue pour son site d’une beauté incroyable. La Bahia de la Concha offre un vaste terrain de jeu, la plage au cœur de la cité. Running le matin, kayak dans la journée, baignade, la baie bien abritée de la houle permet de pratiquer les sports nautiques sans danger.

Elle invite aussi à une marche les pieds dans l’eau, tôt le matin, pour goûter à la magie des lieux rendus à la seule nature. Le soir, elle devient romantique pour une balade main dans la main au coucher du soleil. La Bahia de la Concha est si belle qu’on peut aussi ne rien y faire, paresser au soleil juste pour le plaisir d’être là. 

Côté plage, je n’oublie pas l’autre spot, celui des surfeurs, la plage de Zurriola. Située à l’est de la Bahia de la Concha, on la rejoint en traversant le fleuve.

Marcher le long des quais de l’Uruméa

Passer d’une rive à l’autre, traverser le fleuve et déambuler le long des quais, voilà un second objectif pour tout visiteur qui s’intéresse à l’architecture de la ville. L’histoire se comprend en empruntant les ponts qui enjambent le fleuve. Chacun est tout à fait représentatif de son époque. J’ai un faible pour le Pont Maria Cristina (1905) et ses obélisques monumentaux, une fantaisie stylistique riche et gourmande comme une crème fouettée. Gros coup de cœur aussi pour le Pont de la Zurriola ( 1921) avec ses magnifiques lampadaires Art Déco.

Monter en haut du Castillo de la Moto

Depuis la vieille ville, on suit le chemin qui serpente le long du Mont Urgull. On s’arrête souvent pour les points de vue sur les baies. Au sommet, séance photos. On profite aussi du petit musée – gratuit- et surtout de sa terrasse avec vue.

Nombreux spots pour faire une pause. Je suggère d’y monter avec le picnic.

Visiter la ville, admirer les façades.

Station balnéaire royale depuis le XIX siècle, la ville possède de nombreux immeubles richement sculptés. La Reine Maria Christina en fit un lieu de villégiature de luxe dotée de thermes, de palaces et de jardins somptueux. Certains monuments se visitent. 

Faire du Shopping

La mode espagnole a envahi nos villes, ici elle est reine. Les fans trouveront un mégastore ZARA, des créateurs comme Adolfo Dominguez mais aussi des magasins d’indépendants pour acheter des fringues et des shoes à prix modérés. 

Eat and Drink

C’est le point fort de la ville. Entre les étoilés pour les gastronomes et les bars à pintxos pour les potes en virée, le choix est vaste. Il faut absolument passer une soirée à déambuler à l’espagnole, de bar en bar de verre en verre. On ne va pas se leurrer, il y a beaucoup de clinquants et d’adresses surfaites. Il y a cependant de bons spots à prix très doux. Je recommande ceux où l’on commande au comptoir. On est servi de petits plats en cinq minutes. Les recettes : risotto, poulpe, joue de bœuf et foie gras chaud font partie des incontournables. On les accompagne d’un verre de vin rouge, d’une bière ou du vin blanc pétillant local : le Txakoli. C’est pétillant, frais et parfois réussi. Le plaisir c’est de le voir verser. Le barman ajoute un bouchon et verse à la manière Basque comme pour le cidre en prenant de la hauteur. Fun assuré. 

Une bonne adresse: Borda Berri, Fermin Calbeton 12 dans la vieille ville. Portions entre 3 et 4€ verre de Crianza, le rouge local 2€. Bien aussi La Cuchara de San Telmo.

Entre les tapas et le gastro, il y a aussi de bons bistros. Pour les trouver, je suggère le bouche à oreille. Demandez dans les coffee bars. Les baristas souvent fans de food sauront vous aider à trouver des endroits un peu cachés.

Un bon bistro rive droite La Bodega Donostiarra

Mes bons plans à San Sébatien

What to do in San Sébastian ? Voilà, vous savez tout ou presque des incontournables de San Sebastian, enjoy.

Challenge International du Vin, un concours révélateur de talents

La 43ième édition du Challenge International du Vin, s’est déroulée en présence de l’acteur Clovis Cornillac. Ce concours a permis de distinguer les nouveaux talents parmi les 3600 vins testés de l’édition 2019.

Qui n’a jamais senti un grand moment de solitude au moment de choisir son vin, au milieu d’un rayon de supermarché long comme une piscine olympique ? Gagner la mise uniquement par le prix où l’étiquette relève de l’exploit. 

Il existe cependant des distinctions qui aident le consommateur égaré. Le Challenge international des vins en a fait sa spécificité. Chaque année, cette association d’amateurs passionnés organise à Bordeaux, une grande dégustation à l’aveugle dans le but de promouvoir des vins de qualité, agréable à boire.

Désormais, je vous invite à guetter la médaille sur les bouteilles primées. Vous êtes assurés d’acheter un vin plaisir.

Pour mieux comprendre le concours, voici quelques informations sur la 43ième  édition :

Clovis Cornillac, Invité d’honneur du Challenge International du Vin 2019

Challenge International du vin, l’édition 2019 en chiffres :

  • 2 jours de dégustation les 12 et 13 avril, au Palais des Congrès de Bordeaux
  • 560 dégustateurs Français et étrangers. 
  • 3600 vins testés.
  • Un pays à l’honneur : la Grèce 
  • Une star du cinéma pour parrain : Clovis Cornillac
  • 1120 médailles attribuées
  • 6 prix spéciaux parmi les lauréats d’or

Le Palmarès complet est disponible ici : https://www.challengeduvin.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4&Itemid=15&tmpl=recherche&annee=2019

Les retombées du Concours 

Le Challenge International du vin mettra en avant les vignerons dont les vins ont retenu l’attention du jury lors de la prochaine session de Vinexpo le mardi 14 mai 2019. Les vins primés seront présentés aux acheteurs internationaux à la Vinexpo Academy – Hall 1 – Entrée K – Salle 4.


Retour sur le Challenge International du vin, Palais des Congrès de Bordeaux

Clovis Cornillac, amateur de bons vins et invité d’honneur du Challenge International du vin

Après cette édition 2019 du Challenge International du Vin, rendez-vous est pris pour le concours de l’année prochaine afin de récompenser les nouveaux talents .

Bô-tannique, le nouveau top restaurant de Bordeaux

Dès son ouverture Bô-tannique accède au top du classement des meilleurs restaurants de Bordeaux.

Bô-tannique c’est une chouette histoire de copains qui débarquent à Bordeaux, la ville où il fait bon vivre. Ils se sont rencontrés à l‘Ecole Hôtelière de Paris et ne se sont quasiment plus quittés. Florent Presse et Romain le Guillou en cuisine, Guillaume Rossi en salle, les trois potes du Lycée Méderic ont choisi Bordeaux pour sa qualité de vie, son accessibilité (merci la LGV), son fameux vignoble et sa réputation de gastroville . 

Je ne déroule pas le CV des chefs mais c’est du lourd. Ils ont perfectionné leurs techniques dans les cuisines des Michelin stars : Guy Savoy, Joël Robuchon, Alain Pégouret…

Si on doit retenir l’essentiel de leurs parcours, cela donne cela :

Pour Florent Presse :

  • 2006 : rencontre avec Romain au Lycée Méderic. Un tournant dans ma vie
  • 24/01/2009 Naissance de Théa, ma fille
  • 2012 : Chef de partie cuisine chez Guy Savoy 
  • 13/03/2017 Naissance de mon fils Kylian
  • 12 Avril 2019 : ouverture de Bô-tannique


Pour Romain le Guillou

  • 2012 : Chef de partie chez Alain Pégouret, le Laurent, Paris
  • 2013 : une année en Polynésie au St Regis Resort, Un choc culturel et émotionnel. A Bora-Bora, je forge mon identité cuisine
  • 22/07/2017 : Naissance de mon fils 
  • 12 Avril 2019 : ouverture de Bô-tannique


Le reste de leur histoire se comprend dans leurs assiettes, dans leurs recettes créatives et leur passion cuisine.

Le Michelin les a déjà repérés. Il a récompensé leur travail. Aux côtés d’Arthur Péran, ils ont accroché l’étoile au Rackham en 2016, soit deux ans après l’ouverture du restaurant de Roscoff. Respect.

Avec Bô-tannique, le trio joue sa propre partition. Ils se sont installés au cœur de Bordeaux, place Saint Projet, au pied d’un immeuble historique, autrefois église. La salle à manger en longueur offre de beaux volumes. Elle permet de créer soixante places tout confort. Enfin, une adresse avec de l’espace entre les tables où les convives déjeunent sans partager la conversation de la table voisine. On a le choix du format des tables, rondes ou carrés, le choix entre la banquette aux coussins ethniques ou les fauteuils de cuir, la vue sur la cuisine derrière la fenêtre atelier ou celle sur l’animation de la place si l’on mange en terrasse. Chez Bo-tannique on respire. Au fait, Bô, c’est pour la polynésie, l’accent circonflexe rappelle le voyage et tannique parce qu’ici on a la religion du vin. Oui, et du vin sans trucage, produit dans le respect de l’homme et de la nature. La carte, le travail de Guillaume, sommelier de métier, comprend uniquement des vins naturels ou issus de la biodynamie.

Dans les cuisines du Bô-Tannique

Côté cuisine, on trouve une base française, des parfums de voyage, de la technique, des bons produits, des cuissons justes et des sauces punchy. J’ai testé la formule du midi. A 21 €, c’est juste une super affaire. Tout est fait maison, même la pâte des ravioles, même les sorbets. Le poisson est sauvage, Bravo.

Au menu du 17 avril, on avait :

Un tataki de thon en amuse bouche et déjà la note très aromatique avec un mélange d’estragon, de persil et de feuilles de céleri pour accompagner

Une raviole d’effiloché de paleron de bœuf, champignons shimeiji croquants, algues de Roscoff et bouillon dashi. Une entrée France-Asie originale et parfumée.

Un maigre rôti, speatzles et chou-fleur grillés. Génial, le mariage Bretagne-Alsace entre la petite nouille alsacienne et le chou-fleur, emblématique légume de roscoff. Parfaite la cuisson du poisson.

Millefeuille citron, compoté de citron-menthe et sorbet fromage blanc. Léger et gourmand, un sans faute pour des chefs qui ne sont pas pâtissiers.

Le verre de vin qui allait bien avec c’était un Mosse, un chenin d’Anjou pour mon homme et moi un Valjulius blanc, aromatique vin de l’Hérault sur base de Grenache blanc et chardonnay.

Dernier clin d’œil le sable au beurre salé pour accompagner le café. Merci les chefs, tous les bretons vous embrassent.

Une superbe découverte, à peine ouvert le nouveau restaurant Bô-tannique devrait accèder au top du classement des meilleurs restaurants de Bordeaux.

En 2019, Bordeaux reste la capitale de la French Food.

Bô-Tannique

Bô- Tannique

Place Saint projet – 2 rue Tustal

05 56 81 34 92

Menu le midi 21€ le soir 35 € et 42 €

Le midi du mardi au samedi

Le soir du lundi au samedi

Les vins Bio de Bordeaux, les Primeurs 2018

Chaque année, au printemps, les vins de Bordeaux sont présentés en avant première au marché, ce sont les primeurs.  Acheteurs, journalistes et critiques du monde entier sont invités dans les domaines pour goûter et acheter le nouveau millésime. Depuis ce lundi, c’est parti pour le 2018. Bordeaux a lancé sa campagne de commercialisation des vins en primeur.

Les vignerons Bio de Nouvelle Aquitaine étaient ce lundi 1er avril au CAPC. L’entrepôt Lainé retrouvait pour un soir sa vocation d’espace de stockage. Il s’est transformé en cathédrale pour les vins bio. 

le Musée d’Art Moderne de Bordeaux ouvert en nocturne pour une présentation du Millésime 2018 des vins Bio d’Aquitaine

Hier, j’ai rencontré des viticulteurs heureux. Le Bio se porte merveilleusement bien.

Marché du vin bio. Extrait du DP de Millésime Bio

Le marché est très demandeur. Bien sur il y a des des soucis à la vigne. Entre le gel de 2017 et les attaques de Mildiou de 2018, les bordelais ont souffert. Mais le nouveau Millésime s’annonce très joli. L’été indien a su faire oublier le printemps très arrosé. Ramassés à temps, les blancs ont gardé une belle acidité. Les rouges seront parfait dans un an.

Voici en image ma courte sélection de Bordeaux bio, mes coups de coeur parmi les vins que j’ai dégusté (la liste n’est pas fermée, je n’ai malheureusement pas pu découvrir les 75 domaines présentés). Retour sur la soirée BTOBIO des vignerons bio de Nouvelle Aquitaine

Vignerons Bio Nouvelle Aquitaine, les primeurs 2018 au CAPC

Les primeurs 2018 à Bordeaux sont passés, rendez-vous l’année prochaine en 2020 pour de nouveaux vins bio.

Sud-Ouest le Mag, mars 2019

Blog ou livre ?

Peu importe le support, le plaisir d’écrire est le même. L’envie de partager ses passions, de rencontrer un public ne change pas. La différence, c’est l’objet livre. Sa matérialité donne du corps au sujet. Il s’incarne, il prend vie. J’ imagine mon guide accompagner mes lecteurs dans leur quotidien, posé sur la table du salon ou fidèle compagnon au fond d’un sac à main. C’est une vraie belle fierté.

Quel avenir pour les vins de Bordeaux ?

Longtemps les vins de Bordeaux ont compté sur leur seule réputation pour se vendre mais qu’en sera-t’il à l’avenir? L’histoire, la qualité du terroir assuraient une rente aux producteurs. Dans le contexte actuel marqué par une baisse générale de la consommation, l’antériorité de la production ne suffit plus.

Pour info: les chiffres de vente du Bordeaux en 2018 basé sur la présentation d’Alain Sichel, président du CIVB:

https://www.vitisphere.com/actualite-89179-Mauvaise-annee-2018-pour-Bordeaux.htm#utm_source=elettre_filiere

Entre l’arrivée de nouveaux pays de production et la montée en puissance des vins du Sud-Est, le Bordeaux doit se réinventer. Pour séduire le consommateur, il faut écouter le marché et innover.

Dans les années quatre vingt les binômes critique et winemaker tel le duo Parker Michel Roland ont su hisser les Bordeaux au rang de stars. Le marché voulait des vins puissants, des vins de garde structurés et boisés. Les prix se sont emballés, l’image du Bordeaux s’est installée comme celle d’un vin d’exception destiné à l’export. Tout semblait aller bien en terres girondines, la filière profitait de l’engouement pour ses Grands Crus. A côté des clients historiques, anglais, américains et nord-européens, les marchés asiatiques offraient une  infinité de possibles. On  a vendu les Premiers aux très riches et le tout venant aux nouveaux consommateurs tournés vers les prix bas.

Aujourd’hui, la croissance chinoise ralentit, le marché à l’export se complique et le consommateur français boude le Bordeaux. Les ventes sont à la baisse.  Pour se rapprocher du marché, plusieurs voies sont possibles. Deux approches semblent bien fonctionner : le bio et le mono-cépage.

On trouve encore des viticulteurs heureux en Gironde. Certains manquent même de stock. Je parle ici de ceux qui sont en bio. Ils vendent bien (+10% en 2018). Leurs vins répondent à la demande des consommateurs pour une viticulture plus respectueuse de l’environnement. 

Château Piote. Conduite de la vigne en biodynamie, mono cépage et vinification en amphore

L’autre axe de développement pour les Bordeaux, c’est le mono-cépage travaillé en vin plaisir à boire dans l’année. Olivier Dauga, consultant sur Bordeaux, me l’a confirmé. Ses clients sont très contents des résultats de leur cuvée à cépage unique. Pour le consommateur néophyte, pour l’étranger habitué à boire un Chardonnay, un Merlot ou Cabernet-Sauvignon le Bordeaux classique, vin d’assemblage est un mystère. Si on lui propose un Malbec ou un Merlot, il est rassuré. Olivier Dauga conseille de les vinifier sur la fraîcheur, de limiter le taux d’alcool, de ne pas ajouter de bois. Il leur ajoute un packaging moderne. On oublie le mot château, on baptise le vin avec humour et on le vend à prix doux histoire d’attirer une clientèle de jeunes.

Travail sur le gamme et conversion en Bio pour Château Marzin

Etendre sa gamme, travailler le mono cépage, briser les codes du Bordeaux Classique et surtout aller vers le bio, les vins de Bordeaux ont un bel avenir mais beaucoup à faire pour retrouver les faveurs du marché.