Calix au Bouscat : Bistro-Cantine et Cave à vins

 

Chez Calix, tu déjeunes dans une ambiance épicerie-cave à vin au milieu des bouteilles disponibles à la vente ou à emporter. L’adresse aurait sa place dans un Elle Déco ou un Côté Ouest : pierre blondes, tables en bois, banquettes garnies de coussins de lin et chaises de récup. Le Bordeaux chic et bourgeois en a fait sa cantine. Les copines adorent l’étage où elles partagent une belle table d’hôtes chinée à la ferme. Les garçons ne sont pas exclus, ils ont même un écran géant pour suivre les matchs autour d’une planche de charcuterie gaillarde et d’une belle bouteille.

Pour bien manger entre copains, choisis la formule du jour à 10€50 le plat où 16€50 en formule entrée + plat + dessert. Tu ajoutes un verre de Bordeaux Bio à 4€50. Les produits sont top qualité, les assiettes généreuses, les recettes simples et bonnes.

le plat du jour : gourmand et généreux

Tu manges du local, du tout frais, du Sud-Ouest et parfois tu voyages avec les recettes exotiques. En plus de la formule, le patron, Jean-Marc Hostens propose une courte carte bien balancée entre les planches apéro, les recettes tradi-gourmandes et les  souvenirs de vacances en Thaïlande avec son wok thaï. Junior y trouve aussi son compte avec le hamburger, pain de boulanger et les frites trop bonnes. Tout est fait maison même les mini desserts du café gourmand.

 

Voilà je t’ai tout dit. On y déjeune quand tu veux.

Calix, épicerie, traiteur et restaurant en circuit court.

  • 62 Avenue de la libération au Bouscat
  • Ouvert le midi du lundi au samedi, le soir du mardi au samedi
  • En bonus live music le dernier samedi du mois
  • http://calix-epicerie.fr
  • 0986283405

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Le Caviar d’Aquitaine, la touche chic et glam de ta table de Noël

Etonnante petite perle noire, incarnation du luxe ultime longtemps réservé à une gastronomie élitiste et parisienne, le caviar s’invite sur nos tables de Noël. La filière Aquitaine née dans les années quatre-vingt dix élargit le champ des possibles. Le caviar français reste terriblement cher mais produit à 80% en Aquitaine, il se démocratise dans notre région. D’abord présent dans les préparations de fête des grands chefs bordelais, le caviar est vendu dans les meilleures épiceries fines de la ville.

Caviar, Huîtres et Foie gras, l’apéro comme en Aquitaine

Charcuterie canaille et caviar, l’apéro comme au Pays Basque

Si tu hésites à quelques jours des fêtes, voici quelques bonnes raisons de choisir le caviar d’Aquitaine en plus des huîtres et du traditionnel foie gras, autres produits d’excellence de notre belle région.

Tu achètes la traçabilité, la sécurité alimentaire. L’esturgeon élevé dans la région est né ici dans les écloseries. Il grandit en élevage raisonné, en eau courante d’une qualité optimale. Il est prélevé, lavé, salé et conservé dans des conditions d’hygiène irréprochables. Ceci prend toute sa valeur quand on comprend que le caviar reste un produit frais exempt de toute pasteurisation ou cuisson. Les caviars d’importation chinois ne bénéficient pas forcément des mêmes précautions sanitaires.

Tu achètes, tu encourages la filière locale donc les emplois de demain. L’association Caviar d’Aquitaine, née en 2013, a déposé une marque collective communautaire « Caviar d’Aquitaine », associée à un cahier des charges. Elle appose un logo Caviar d’Aquitaine sur les produits de ses adhérents. Du coup impossible de se tromper, si tu ne vois pas Caviar d’Aquitaine, tu n’achètes pas.

Last but not least, à la dégustation, tu vis un grand moment de gastronomie et de sensualité. Le Caviar d’Aquitaine est d’une incomparable finesse. Sa couleur d’un brun doré au noir profond, son goût iodé le classe parmi les meilleurs. Il se suffit à lui même et se savoure avec délicatesse. Laisse les petites billes rouler sur ta langue, puis plaque les à ton palais dans une explosion iodée de plaisir. Quelles bulles de Champagne en accompagnement et la fête peut commencer.

Le vin selon Stéphane Derenoncourt : au plus près du Terroir.

Matinée de brume où le ciel s’attarde à caresser la terre, visibilité nulle, environ trois cent mètres, je ne perçois que peu de chose de la beauté des coteaux qui mènent à Sainte Colombe. Dommage, le lieu choisi par Stéphane et Christine Derenoncourt pour créer leur domaine ne doit rien au hasard. Pour les photos, je reviendrai avec le soleil. Petite leçon de patience et d’humilité à la fille des villes, une manifestation de la suprématie de la nature, aujourd’hui elle ne veut pas. En matière de vigne aussi, le sol et la météo commandent.

Le Domaine

Le Domaine

Derenoncourt Consultants

Derenoncourt Consultants

Stéphane Derenoncourt le sait bien, lui qui privilégie une approche terroir de son business, pas de laboratoire chez lui mais des bureaux sobres et lumineux. Les nouveaux bâtiments de sa société de conseil, pierres blondes et bois sont largement ouverts sur le plateau environnant, en osmose avec le milieu. Ici travaillent trois générations de consultants, chacun doté d’un joli bagage technique mais formé sur place à la vigne et aux sols. Les premiers ont tout appris auprès du maître, les jeunes sont coachés par les seniors. Tous se mettent au service d’une philosophie de travail sans manifestation d’égo.

 

Leur crédo : L’identité du vin vient de la capacité à comprendre le sol et la terre. Celle-ci constitue une base de données solide. Le raisin réagit différemment selon les terroirs. Les sols argileux donnent des vins larges et sphériques, les sols sableux des vins élégants. La gamme aromatique suit. Ainsi, l’argile apporte au Merlot des notes de framboise et les argilo-calcaires ont le parfum de la mûre, de la violette sauvage et de la truffe noire. L’équipe se met au service du sol, une démarche humble qui permet de faire un vin juste.

Notre rendez-vous commence par un tour dans les vignes. Stéphane Derenoncourt amène un client sur une jeune parcelle. Les deux hommes affichent la complicité des gens de passion. Ils parlent de plantation en franc de pied, de taille, d’exposition, s’extasient devant une jolie parcelle où le calcaire affleure, sol propice au bon vin. On différencie facilement les vignes de Stéphane Derenoncourt de celle de ses voisins, il les a rabaissées. Près du sol, la réverbération sera plus importante, le cep bénéficie d’un microclimat, le flux de sève serait différent. Le conseiller vigneron entend bien mettre au service de sa vigne tout le savoir faire, toutes les solutions imaginées en trente ans de travail. Le Domaine de l’A, son œuvre, conduit en biodynamie, donne un raisin-matière d’un vin d’exception, véritable sculpture sur liquide.

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Sur le retour, avant de se poser au chaud pour un entretien vérité, nous faisons halte dans le chai. Stéphane l’a construit ex nihilo, sans ciment, ni ferraille et de façon éco-responsable. Les deux compagnons qui ont travaillé pour lui ont utilisé la pierre et la chaux avec une isolation en béton de chanvre, un matériau issu d’une plante renouvelable qui pousse très vite. L’hygrométrie naturelle est très bonne, la température constante assure un vieillissement optimal du vin. Celui-ci est vinifié en foudre sans levure exogène. Le Domaine de L’A reposera ensuite en barriques de chêne français, neuves pour 1/3, pendant seize à dix huit mois, selon les millésimes. La cave du domaine possède des qualités de vieillissement exceptionnelles. Elle a été choisie par Patrick Duler du domaine de Saint Géry dans les Pyrénées. Le cuisinier paysan y a fait vieillir son jambon de porc noir gascon, un produit arrivé premier devant le Joselito, meilleur jambon du monde, lors d’une dégustation en aveugle à Séville.

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Les Barriques au nom de Fleur

Les Barriques au nom de Fleur

La méthode, la réussite de Stéphane Derenoncourt questionnent. Rien ne prédisposait l’enfant de Dunkerque à devenir un des meilleurs winemakers de sa génération. La recherche d’une vie meilleure, le refus de finir tourneur-fraiseur en usine ont poussé le Ch’ti à s’installer à Bordeaux. Sans famille, sans racines locales, sans joli diplôme, il s’est implanté avec succès au cœur d’un vignoble conservateur et bourgeois. Voici mon Entretien Vérité avec le plus atypique des consultant en vins français.

La vigne et toi c’est une histoire qui débute comment ?

Elle débute mal. J’ai décidé de changer de vie et je commence par répondre à une annonce de l’ANPE pour faire les vendanges. Je continue avec les travaux dans les vignes, dans la chaleur l’été, le froid l’hiver. Mal payé, peu considéré, j’ai détesté.

 3 dates à retenir de ton parcours ?

  •  1985 premier job sérieux au Château La Fleur Cailleau. Ouvrier de chai, je découvre le travail de la       vinification. Là, je tombe amoureux du métier. J’ai trouvé ce que je veux faire de ma vie.
  • 1990 Pavie Macquin, Grand Cru Classé de Saint Emilion. Je prends le poste de chef de culture et de maître de chai d’un domaine en piteux état. Succès immédiat, notre travail plaît. Pour moi, c’est le début d’une petite notoriété, d’une certaine reconnaissance.
  • 1999 Création de Vignerons Consultants, Mariage avec Christine, Naissance de mon premier fils Théo

Tu découvres la biodynamie dès ton premier vrai job, tu travailles tes vignes selon les préceptes de Steiner et pourtant tu refuses la certification. Coquetterie de star ?

J’ai toujours travaillé en biodynamie, je pensais même que c’était la règle partout comme à Château Cailleau. A l’époque, on passait pour des sorciers, des fous. Aujourd’hui il y a une exploitation des craintes, des préoccupations environnementales des consommateurs. Refuser la certification, c’est rester humble, ne pas rentrer dans le marketing de la biodynamie.Et puis, Je n’aime pas beaucoup les cadres, les chapelles. Sans Dieu, ni maître, je reste. Par contre je suis très ouvert à montrer ce que l’on fait.

Tu cosignes un livre magnifique : Wine, Derenoncourt, Un Homme, Un Groupe textes soignés de Claire Brosse et superbes photos de Christophe Goussard. Joli retour sur un parcours hors norme de l’usine du Nord aux Châteaux Bordelais. A le lire, on découvre un homme qui fonctionne à l’instinct, au feeling et à l’humain. Est-ce vraiment la méthode Renoncourt ou bien le livre oublie l’approche rationnelle, technique et statistique que ton équipe de spécialistes pourrait parfaitement incarner ?

 Je vais citer Henri Jayet, grand viticulteur bourguignon. Il faut bien connaître l’œnologie pour pouvoir sans passer.

Le livre n’oublie pas l’approche technique mais il reflète la philosophie de mon entreprise : la recherche d’une ambiance festive, du travail passion. J’emploie des techniciens à qui j’ai du apprendre les gestes des anciens, ceux que l’on transmet de père en fils. J’ai eu à dé-former des gens ultra formés.

Quelle est ton idée d’un vin réussi, ton envie quand tu prends en charge un domaine ?

Le vin réussi est unique, singulier, le reflet de son terroir.

Aujourd’hui, J’ai le luxe de pouvoir choisir mes nouveaux clients. Je travaille si trois conditions sont réunies.

  • Un sol de qualité, un terroir sympa
  • Un bon feeling avec le propriétaire
  • L’assurance d’avoir les moyens pour réaliser le projet

Il faut des gens partants, qu’il y ait du jus sinon, on s’emmerde

 Les qualités que tu préfères chez un vigneron ?

La sensibilité à sa vigne. Il est plus facile de corriger un mauvais vinificateur qu’un mauvais viticulteur.

 La méthode Derenoncourt ?

Nous commençons par une phase d’observation in situ : le terrain, la vigne. Ensuite nous procédons à un audit technique. Au final, nous élaborons un projet, une philosophie de production qui donne l’équilibre au lieu pour que le raisin s’exprime. Nous ne vendons pas d’analyse, pas de produit d’élevage, pas de levures. Ici au domaine nous n’en utilisons pas. Notre démarche basée sur la matière suppose de nombreux déplacements chez les clients avec une présence accrue avant les vendanges. Nous marchons dans les vignes, nous goûtons le raisin pour déterminer la date optimale de la récolte.

Ta signature ?

Je fais des vins identitaires, des vins d’expression. Je ne cherche pas à tatouer mes vins de mon nom. Je laisse parler le domaine. Je me sens plus chef qu’œnologue. Je transforme la matière en la respectant.

Canon la Gaffelière, Saint Emilion Grand Cru, prestigieux client de Derenoncourt Consultants

 

Un vin pour faire craquer les filles ?

Un vin sexy ? Difficile, le choix est vaste.

Un Pavie Macquin 1998, puissance et élégance. Force et douceur, là elle craque !

Une adresse pour aller diner ?

L’Auberge Saint Jean de Thomas L’Hérisson à Saint Jean de Blaignac, j’y vais en voisin.

Le Saint James pour la cuisine de Nicolas Magie, mon chef préféré.

 Ton actu, tes projets, un rêve ?

Mon actu, commencer une transmission à mes associés pour me dégager du temps. Je rêve d’avoir du temps même si avec mon métier, je rencontre des gens fabuleux. Je suis ravi de voir l’essor de Bordeaux. La ville a une forte identité vin que j’aimerais renforcer. J’aimerais redonner au bordelais le goût du Bordeaux. Bordeaux ne se limite pas aux Crus Classés, aux Châteaux et aux pantalons rouges. Je pense à la création d’un événement capable de valoriser, de défendre les petits producteurs.

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Châteaux et Hôtels Collection engagés aux côtés des Restaurants du Coeur

Partage, générosité et gourmandise au menu du diner de chefs organisé par la chaîne Château et Hôtels de collection. Ils sont venus à 12, chefs de la nouvelle Aquitaine, pour cuisiner ensemble, donner du bonheur et collecter des fonds au profit des restaurants du cœur. Les organisateurs et fournisseurs de cette soirée, tous bénévoles d’un soir, ont transformé l’immense hall d’exposition de Darwin en restaurant éphémère, lieu de rendez-vous de la gastronomie d’Aquitaine. Après les discours d’usage, les invités au banquet se sont régalés des bouchées préparées en direct par les chefs : tartare de Saint Jacques au céleri, Saint Jacques snackée et sa mousseline de chou-fleur, deux versions d’œuf basse température._dsc1577 _dsc1685 _dsc1631 _dsc1646_dsc1613 _dsc1633

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Chacun a ensuite gagné sa table pour déguster une pintade en deux façons et une poire Hélène. Dégustation de vin, tombola et mignardises, rien n’a manqué pour faire de ce repas une jolie fête et une belle action. 18 300 euros seront reversé directement au restaurant du cœur à l’issue de cette soirée. En Bonus 1500 €, le montant de la tombola profitera directement au restau bordelais.

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Bravo à tous les bénévoles et en particulier à Cécile Despons du Gabriel, enthousiaste organisatrice de la soirée bordelaise.

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la Grande Maison selon Pierre Gagnaire,  un modèle d’élégance à la française

Pierre Gagnaire, désigné en 2015 par ses pairs comme le meilleur de l’année dans le classement du magazine le Chef, a débarrassé la belle demeure de ses ornements superflus, de son côté Gatsby le magnifique. Il a modernisé le service, installé Jean Denis Le Bras en cuisine et demandé à Julien Gardin, son directeur, de te recevoir comme le ferait le maître de maison.L’arrivée reste spectaculaire avec la traversée du jardin de buis boules, écrin d’œuvres d’Art Contemporain. La nuit, les éclairages apportent un supplément de magnificence au bel équilibre de la façade classique. Nous entrons dans le hall, accueillis par un sobre bouquet de délicates lisianthus roses. Dans le fond, un escalier monumental monte aux chambres, sur la gauche se trouve un salon pour boire un verre avant ou après diner et sur la droite les deux salles à manger.

Du concept d’origine, imaginé par Bernard Magrez et la décoratrice Frédérique Fournier, Le chef a gardé l’essentiel comme un hommage à l’art décoratif français d’hier et d’aujourd’hui. L’ensemble impressionne de luxe : les lustres en cristal de Baccarat, les belles pièces d’argenterie anciennes, la magnifique carte des vins, un rêve pour les amateurs, La bibliothèque du précédent propriétaire, ses rayonnages d’ouvrages juridiques tout de cuir reliés et de superbes pièces de mobilier chiné par l’actuel propriétaire. J’ai remarqué un dressoir en bois re-laqué à décor de palmettes sans doute de style restauration, une pièce exceptionnelle. Dans sa jeunesse, la maison souffrait d’un léger surpoids, les nouveaux aménagements lui ont apporté élégance et légèreté. Les lourdes tentures en jacquards, habillage théâtral des fenêtres, sont remplacées par de simples rideaux immaculés. Les banquettes de velours alignées le long des murs ont disparu, les tables sont disposées avec plus de fantaisie comme dans le salon d’un somptueux château.

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profil-recadre-24Pierre Gagnaire a marqué son territoire de façon très subtile. Sur la cheminée de la bibliothèque, une caricature le montre aux côtés de Paul Bocuse chez qui il a fait ses premières armes. Il est en photo dans le salon mitoyen du restaurant.

Son arrivée a tout changé dans le service orchestré par Julien Gardin. Il lui a donné un nouvel esprit, plus fluide et professionnel. Les assiettes sont souvent dressées en salle comme dans un spectacle vivant, moderne et dynamique. Les convives apprécient la mise en scène et la vision très personnelle du chef sur la gastronomie. Avec lui un plat se démultiplie, se décline entre l’assiette principale et ses accompagnements. Sa cuisine prend l’exact contrepied d’une certaine modernité minimaliste. Avec lui revient le plat généreux nappé parfois d’une sauce épaisse comme la raviole de foie gras de l’entrée, clin d’œil à la cuisine gourmande d’autrefois. Nous sommes très loin des assiettes du prêt à photographier garnies de mini pavé posé sur une virgule de crémeux et entouré de petits points colorés.

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_dsc3250Pour autant il ne s’agit pas d’un retour en arrière. Nous serions plus dans une aventure audacieuse entre classicisme, valorisation du terroir et modernité maîtrisée.

Quand il sert une sole meunière, il la farcit de txistorra et l’accompagne d’une étonnante coupe d’haricots tarbais et couteaux en chlorophylle d’herbes, écume parfumée on the top.

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Le dessert reste dans la même idée de classique boosté par une création inattendue, véritable expérience culinaire. Le tout chocolat se compose d’un biscuit chocolat Araguani comme un soufflé chocolat très peu sucré, aux parfums de Bas-Armagnac. Il est servi avec son coulis de mûre à la liqueur de cassis et surtout son eau gélifiée de cacao, nougatine de morilles au café. Ultime heureuse surprise du diner avec ce service de champignons en final._dsc3281_dsc3276

Cette cuisine toute imprégnée du meilleur de la tradition culinaire française séduit par son élégance. Elle s’inscrit parfaitement dans la tendance du vintage, du charme de l’ancien, de la redécouverte des classiques de notre gastronomie. Lassé d’avoir couru le monde et de s’être enivré des parfums d’ailleurs, le foodlover se plait à retrouver ses racines, son terroir, son identité française. Pour autant, il ne renoncera pas à la modernité. Il veut toujours faire de nouvelles découvertes, être surpris. Pierre Gagnaire a parfaitement compris ces attentes, cette retro attitude. Fort de son expérience de chefs multi étoilé, propriétaire de restaurants dans le monde entier, il flatte nos sens, rassure nos papilles et nous fait vivre une des plus belles expériences culinaires du moment.

Un superbe Blanc Fumé de Pouilly, domaine Daguenau a sublimé notre diner. Ce sauvignon, très minéral à l’ouverture, a gagné en complexité en s’ouvrant au cours du repas. Merci au sommelier Pierre Millaud pour ses conseils pertinents.

 La Grande Maison

A Settimana au Gabriel

Hier soir, Le restaurant gastronomique du Gabriel accueillait la Corse, ses produits d’exception, les voix chaudes et envoutantes de ses chanteurs polyphoniques et ceux qui l’aiment passionnément. Pour cette soirée d’ouverture d’A Settimana, la semaine Corse à Bordeaux, Nicolas Frion cuisinait avec Jean Chalut-Natal, Le jeune chef des deux adresses de la Corse à Bordeaux : A Cantina et la Brasserie Corse.

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Eric Despons entouré des deux chefs Nicolas Frion et Jean Chalut-Natal

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Pour mieux nous faire vivre l’expérience Corse, Cécile et Eric Despons avaient choisi de nous recevoir comme à la maison autour de trois tables d’hôtes réparties dans chacune des salles à manger du second étage. Superbe initiative qui a permis d’échanger sur l’île de Beauté, ses coutumes et ses particularités. Placée à la table de Philippe Pauchet, un des associés de Julien Pandolfi dans l’aventure d’A Cantina, j’ai eu le plaisir de recueillir ses histoires anecdotiques sur la construction d’une offre de produit Corse. Là-bas, les artisans choisissent leurs clients, ils les testent avant de leur offrir le meilleur et ils gardent la main sur les volumes. A écouter les difficultés dans l’approvisionnement en vin, je faisais le rapprochement avec nos grands Crus Classés ou sur la distribution des Bourgognes. Le viticulteur travaille sur allocation, une quantité réservée pour chaque client. Idem pour l’éleveur de porc, Quand on se limite à cent cochons par an, on peut se permettre de ne livrer qu’un seul jambon au commencement d’une relation commerciale à l’exemple de Félix Torre. Toutes ces précisions nous ramenaient régulièrement à nos assiettes et au privilège de déguster des produits d’une grande rareté sur une table Bordelaise._dsc2966

Nous avons commencé par L’oursin de méditerranée sublimé par du fenouil en gelée safranée et en espuma parfumé.

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Pour suivre, un pavé de Denti, un carnassier de belle taille de la famille des daurades, un des seigneurs de la méditerranée à la chair ferme et dense. Il était servi grillé sur la peau, accompagné d’une déclinaison d’artichaut poivrade et d’un bouillon aromatisé au cédrat.

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Ensuite, vint le fameux veau tigre, une race de l’île. La viande cuite à basse température et colorée minute est fumée à la Népita, herbe aux senteurs proches de l’origan. Les chefs Nicolas Frion et Jean Jean Chalut-Natal apportent leur barbecue en salle précédé des senteurs puissantes d’herbes grillées. Le service suit avec les assiettes préparées en cuisine. Le chef fait le show, il ouvre le couvercle de son mini fumoir et laisse s’échapper toutes les odeurs du maquis en feu, juste magnifique.

Le chef raconte ses essais au barbecue et ses mésaventures avec l'alarme incendie

Le chef raconte ses essais au barbecue et ses mésaventures avec l’alarme incendie

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Au mur du Fond, une photo de Philippe Exbrayat, j’adore !

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Autre passionnante actrice de cette soirée comme un spectacle, Florence Giudicelli a présenté son Domaine Vecchio Mélusine rouge 2014, un mono cépage Niellucciu, variété locale. Florence conduit sa vigne en agriculture raisonnée. Elle pratique une sélection drastique, ne laisse que cinq grappes par pied qu’elle récolte manuellement à parfaite maturité. Robe sombre et nez de fruits noirs, le vin a de la finesse.

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Adrien Cascio, le sommelier du restaurant sert la cuvée Mélusine.

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Nous continuons avec Le Brocciu, un fromage emblématique de l’île dont la saison de commercialisation commence à peine. Le chef l’a travaillé tout en en délicatesse avec une pointe de sucre, d’huile d’olive et de zeste de citron. Complet détournement de fromage du pauvre en met de roi : le Brocciu parfumé se glisse dans une tuile de dentelle à l’orange et flirte avec une vinaigrette olive et jus d’agrumes doublé d’un sorbet au combawa Corse. Une tuerie !

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Même registre pour le dessert : une sphère mousseuse aux agrumes, cœur coulant à la Nuciola et crème glacée au miel. Adorable présentation et joli dialogue entre le cédrat et la noisette.

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Merveilleux accords sucrés-acidulés amplifiés par le subtil choix d’un Muscat du Domaine Marengo en vin. Ce nectar, floral et fruité, à la sucrosité maîtrisé provient d’un mini domaine d’un seul hectare. Un vin magique à découvrir et acheter au marché Corse qui se tiendra dimanche à l’intérieur même du Gabriel. Je te recommande vivement de venir y faire un tour pour vivre un peu cette passion Corse et faire le plein de charcuterie, de vins, de fromages et autres douceurs. 25 producteurs ont fait le voyage tout spécialement pour A Settimana. Tu seras libre de te promener au cœur du restaurant, de découvrir ce lieu unique et son incroyable vue sur le miroir d’eau. Belle occasion aussi de composer ton panier gourmand, tu pourras ensuite, à la maison, t’inventer ta propre soirée. En Playlist d’un soir, télécharge les voix chaudes et envoutantes du groupe Alba et retrouve tes souvenirs de vacances heureuses sur l’île.marche-corse

 

Merci à toute l’équipe du Gabriel pour cette magnifique soirée, Merci aux chefs et à son second Romain Guyot.

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Nicolas Frion présente Yohann Gerard-Huet, le chef du Bistro du Gabriel

Salon des vins bio, les Barriquades : mon marché.

Ce Week-end à Darwin, le syndicat des vins Bio d’Aquitaine avait monté ses Barriquades contre Monsanto et autres marchands de pesticides. 62 producteurs à 90% de la région présentaient leur produit à l’achat et à la dégustation. Le site de Darwin, lieu de co-working militant et temple du bio à bordeaux était particulièrement bien choisi pour ce salon. La belle scénographie et l’ajout de stands food complétaient l’offre particulièrement attractive.

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_dsc2650Les Bordelais sont venus nombreux, l’actualité et le refus grandissant de la chimie lourde en viticulture continuent de porter la vague verte.Les vins bios sont en grande forme. Selon les sources de l’Agence Bio : En 2015, le vin bio représentait 12% des ventes de produits alimentaires biologiques en France, pour un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros, soit une croissance de + 17% par rapport à 2014. Un secteur qui ne cesse donc de progresser et de conquérir les consommateurs !

J’aurais bien aimé prendre le temps de les déguster tous mais avec le programme XXL de Bordeaux So Good, no Way. Je te livre une sélection subjective mais raisonnée. Honneur à nos lointains amis, j’ai dégusté de superbes Alsace et un petit Val de Loire qui fera merveille pour mon quotidien, quelques Bordeaux bien sûr. J’ai surtout pris la liste des participants pour organiser des visites à la propriété.

 

Voici mon marché du jour.

Un vin nature, IGP Val de Loire, de la maison Ampelidae. Alias, un 100% merlot, sans sulfite. Belle robe couleur cerise noire, de la fraicheur et des notes de fruits noirs. A consommer rapidement. 9,5€ une bonne affaire.

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Un Gewurtzraminer Grand Cru KaeFFerkof 2014 de Frédéric Geschikt. La vigne est conduite en biodynamie depuis 1998, la vinification se fait avec les levures indigènes des raisins et sans ajout de souffre. Les migraineux vont pouvoir boire du blanc à la maison. Belle robe jaune aux reflets dorés, un joli nez, de l’onctuosité. Je le servirai avec un foie gras.

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Remarqués aussi

  • Un Bordeaux Blanc Château du Carpia, assemblage de sauvignon blanc et gris, joli nez de pamplemousse et fraîcheur en bouche

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  • Un Côtes de Bordeaux rouge Château de Monbadon 2014, assemblage typique du Libournais de Merlot 70% et de Cabernet Franc déjà agréable à boire.
  • De ceux-là on reparle très vite.

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Finale du concours Aquitaine Terre de Génie 2016

Au commencement de Bordeaux So Good, Michel Guérard parlait de Booster avec esprit notre bonne vieille cuisine de terroir, mieux réaffirmer notre identité régionale. En 2015, l’idée devient Aquitaine Terre de Génie, le concours impertinent de cuisine. Avec le soutien de l’ AAPrA, l’Agence Aquitaine de Promotion Agroalimentaire, l’enthousiaste chef d’Eugénie les Bains invite tous les passionnés de cuisine à se lancer dans la recherche, à revisiter les recettes de mémé. En 2016, le Chef d’Eugénie les Bains, seul trois étoiles d’Aquitaine les a invité à plancher sur la thématique du Plat Populaire à partager :

Concocter un plat complet, c.à.d. composé de viande ou poisson, de fruits de légumes ou de féculents, tous produits du Sud-Ouest. Le chef attendait de l’originalité, de la créativité dans le respect du produit.

Le concours s’adressait à trois catégories de candidats

  • Les amateurs : tous les passionnés de cuisine, les blogueurs culinaires… ouvert à toute la France !
  • Les jeunes en formation : tous les jeunes en formation de niveau IV cuisine et métiers de bouche (niveau bac pro, brevet professionnel ou équivalent) des établissements publics ou privés de la future grande région.
  • Les professionnels des métiers de bouche : tous les professionnels de la future grande région (excepté les Meilleurs Ouvriers de France et les chefs étoilés)

Les six finalistes s’affrontaient dimanche sur la grande scène du Rocher de Palmer : Florette Grenier et Denis Agovi en catégorie Jeunes en formation, Patricia Georgin et Frederic Jouot pour les amateurs, Damien Mitteau et Sharad Ramdawor pour les chefs. Sébatien Demorand, critique gastronomique et ancien jury de Masterchef, animait le show : écran géant, vidéos, musique comme au spectacle. On a eu du grand spectacle digne des émissions culinaires de la télé réalité avec toute la dramatisation du timing.

Le Jury composé de Michel Guérard, Alain Dutournier, Hélène Darroze,Yves Camdeborde, François-Régis Gaudry et Loïc Ballet a souligné la qualité de l’édition 2016. Le concours monte en niveau, les candidats avaient beaucoup travaillé leur recette en amont. Ils avaient parfaitement compris le défi lancé par Michel Guérard de revisiter un plat populaire. Le résultat a comblé les grands chefs._dsc2742

_dsc2874A titre d’exemple, je parlerai du plat de Damien Mitteau, finaliste 2015 et gagnant de l’édition 2016 en catégorie Chefs. Sa recette : Garbure nouvelle, terminée comme un Chabrot.

« Cette recette me rappelle les vacances de mon enfance lorsque l’on faisait la garbure à la saison du cochon ; c’est à ce moment-là que je découvris aussi une coutume fascinante et intrigante : le Chabrot. Quoi de plus impertinent que de verser du vin rouge dans sa soupe et la porter à la bouche ? J’ai donc décidé de revisiter la Garbure, monument de la gastronomie populaire de notre région, et de remettre au goût du jour une tradition chère à mon coeur, celle du Chabrot, pour créer un nouveau plat populaire de Nouvelle Aquitaine. »

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Les autres gagnants sont Denis Agovi et Frederic Jouot. Ils ont fait de l’annonce des résultats un grand moment à la hauteur de leur passion et de leur investissement dans le concours. Denis Agovi a conquis la salle par son immense joie et sa démarche si spontanée de courir dans le public et de se jeter dans les bras de sa famille et de ses soutiens. Arrivé en France il y a trois ans seulement ce croate de naissance a ému l’assemblée par ses remerciements à ses professeurs et à ceux qui l’ont accueilli. Quel bel exemple d’intégration rapide et réussie, joli pied de nez à tous ceux qui doutent de la bonne foi et de la richesse des nouveaux arrivants.

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L’émotion était palpable aussi du côté des finalistes non gagnants. Petite pensée pour eux, ils se sont bien battus. Ils ont osé se montrer dans la lumière, se mettre en danger et quitter leur zone de confort. Participer à un concours reste une démarche courageuse. Respect !

Quelques photos des coulisses

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Le Banquet le plus Hot de Bordeaux So Good : Mange-Moi chez Côté Rue

Erotisme et Gastronomie, sexe et gourmandise s’accordent bien. Plaisir des sens et de la chair. Le diner comme un prélude à l’amour. Les yeux qui brillent et le désir tout proche, cela te parle. Mais que penserais-tu de vivre un moment culinaire et coquin ? Soirée atypique proposée dans le cadre de la nuit des Banquets de Bordeaux So Good, on jouait Mange-moi chez Côté Rue, une pièce érotique de Gwenaëlle Mendonça. La metteur en scène avait placé ses acteurs au centre de la pièce autour d’un mange debout. En début de spectacle, rien ne les distinguait vraiment des invités à ce banquet très spécial sinon la tenue assez hot de la femme, décolleté trop prononcé, robe courte, jambes nues et un tour de cou noir._dsc2464

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Au commencement, ils se regardent, se sourient comme le couple illégitime qu’ils incarnent. Ils sont dans leur bulle, vivant avec intensité ces retrouvailles gourmandes. Ils échangent quelques banalités, des mots du quotidien. Et puis sans transition, la femme se lance.

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Ce jour là, elle prend l’initiative d’un nouveau jeu. Elle invite son amant à aller plus loin que la transgression des lois du mariage. Elle quitte le monde des conventions et de la norme. Elle s’offre plus nue que déshabillée en lui livrant ses fantasmes. Elle s’exprime crument, le sexe au bord des lèvres. Les mots bruts reviennent dans sa bouche. Elle nomme, sans honte, l’objet de son désir ardent : la queue. Au plafond, les petits amours joufflus se pâment. Voilà bien longtemps que de tels mots n’avaient pas résonné sous les magnifiques plafonds de ce lieu chargé d’histoire. Le registre n’appartient pas à la délicate cuisine servie en ces murs. La rue abrite aussi un sex shop, les mots ont du s’échapper par la porte. Le premier mot cru choque les convives-spectateurs. Quelques rires gênés montent des tables. Et puis, l’oreille s’habitue à la réitération des mots-Sexe, l’esprit s’abandonne. On entre petit à petit dans le rôle du spectateur-voyeur, témoin malgré lui de la montée du désir des autres._dsc0970

 

Troisième acteur de cette pièce surprenante, le chef Rudy Ballin offre aux convives ses assiettes arty, sa cuisine du produit et de saveurs originales merveilleusement bien mis en scène par une vaisselle en grès de créateur. Du raffinement et de la douceur pour bien balancer l’acidité des textes._dsc2445 _dsc2444

Je n’ai pas les photos, il ne fallait pas interférer avec l’action. J’ajoute quelques clichés d’un diner d’octobre en guise d’illustration de la cuisine du chef que j’adore.

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Je n’en dirai pas plus de cette soirée, je ne dévoilerai pas les dessous de l’histoire. Pour être honnête, je n’en connais pas la fin. J’ai continué ma soirée à la Rock School Barbey entre Rock et Folk à écouter les mots d’amour du chanteur Kévin Morby.

Coté Rue appartient à la shortlist de mes adresses coup de coeur. Je te joins le lien pour un article qui parle plus de cuisine http://lemeilleurdebordeaux.fr/cote-rue-decor-contemporain-cuisine-elegante-et-punchs/

Le Banquet Rock de Bordeaux So Good

La nouvelle scène du Bordeaux Gourmand nous a offert son interprétation très rock and roll du Banquet. On a mangé debout, au bar de la Rock School Barbey, sans chichi, ni manière. Les chefs nous avaient préparé de vraies recettes savoureuses et créatives, servies en bouchées gourmandes. Je te les donne pour mémoire.

  • Nicolas Magie : Faux risotto de chipirons à l’encre de sèche
  • Vivien Durand Raviole « Vitello Tonatto », carpaccio de veau et crème de parmesan
  • Fabian Felmann Poulpe de roche de Saint Jean, polenta le grand roux
  • Tanguy Laviale Tartare de bœuf, émulsion de langoustines et citron confit

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Dégustation au jeton comme dans une fête de village avec des préparations terminées sur place et servies par les chefs eux mêmes. Le Banquet de la Rock School était le seul à offrir ce contact, ces moments d’échange avec les stars de la cuisine Bordelaise.

Côté vins, Stéphane Derenoncourt, un des plus influents consultants Bordelais présentait deux vins : Les Parcelles en blanc, vinifié pour la maison Bouey et son Côte de Castillon, le domaine de l’A en rouge. La aussi, belle occasion de rencontre et d’échange autour de vins accessibles mais vinifiés comme des grands crus. Petit coup de cœur pour le domaine de l’A, de l’élégance et des tanins soyeux malgré sa jeunesse.

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Le ticket d’entrée à 25€, concert et tapas inclus, devrait faire école. Bordeaux So Good, festival gastronomique et populaire a tout à gagner à rester accessible au plus grand nombre.

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