Initiation ludique à la dégustation à l’Ecole du vin de Bordeaux

L’art de la dégustation transformé en exercice multisensoriel original et ludique, c’est la proposition du pavillon de l’école du vin. Des ateliers en accès libre, des animations statiques ainsi qu’un cours magistral. En soirée, Battle de chefs autour d’un bordeaux. Ce soir Arnaud Lahaut du Miles rélève le défi._DSC2228

Le plus régressif : l’atelier Arômes bonbons. Banane, réglisse et fraise Tagada à découvrir dans trois vins. Allez chéri, viens on tente. Madame s’en sort très bien. Elle adore !

  • 1er verrre :  un Entre deux mers aux arômes de Banane
  • 2nd verre :    un Clairet à la fraise Tagada
  • 3ième verre : un Grave de Vayres pour la réglisse

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Le plus fun : la dégustation à l’aveugle. L’exercice demande un petit effort de concentration. Privé de la vue, le dégustateur hésite. Heureusement nous savons d’avance que le vin sera un Bordeaux. Au nez, les arômes de citron pamplemousse sont bien présents. En bouche la faible sucrosité confirme la première impression, il s’agit d’un vin blanc sec. Bingo c’est gagné. Bravo madame._DSC2247 _DSC2251

Info Pratiques : Le stand de l’Ecole du Vin se trouve au début du village 2 au niveau de la Place des Quinconces. Des hôtesses à l’accueil sont là pour conseiller et orienter le visiteur.

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Le Village gourmand de Bordeaux Fête le vin : manger bon et local

Le pique nique sur les quais de Bordeaux appartient aux jeudis bordelais. Il s’invite à la Fête du vin pour une pause gourmande. Une nouvelle fois, la région Aquitaine Limousin Poitou Charentes met en avant la qualité de nos producteurs. Au Village gourmand du Sud Ouest tu fais ton marché parmi les stands de charcuterie, foie gras et fromages. Ensuite, tu choisis une table au soleil ou un coin d’herbe à l’hombre. Tu partages ou pas la table avec les voisins.  A partir de 19H DJ avec RTL2. Super sympa ! Une vraie ambiance de Fête au village.

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Pour t’aider dans ton choix, voici quelques très bons plans

  • Les Hamburgers + Frites de Pascal Lavergne. Eleveur de blondes d’Aquitaine à Saint Gemme. Il propose sa production et les pommes de terre de son voisin pour des frites magnifiques, les meilleures de Bordeaux.
  • Le Jus de Pomme de Philippe Lherme. Producteur de tomates anciennes et pommes, le samedi matin aux CapucinsR
  • Les Huîtres du Cap Ferret de la Cabane Reveleau. Un producteur installé au Canon_DSC2367_DSC2311 _DSC2308_DSC2342_DSC2334 _DSC2344

    Les huîtres du Cap Ferret

    Les huîtres du Cap Ferret

La Maison Monblanc prête pour la Fête de la Fleur

Réaliser et servir 1000 assiettes gastronomiques, parfois plus, dans un délai ultra-court, l’exercice relève-t-il de la cuisine fiction ?

Non, c’est tout à fait réalisable, il suffit de s’organiser.

Voici la réponse de Morgan Monblanc à ma question sur l’activité de traiteur de haute cuisine. Fascinée par l’exploit, je me suis invitée en coulisses pour le plus bel événement bordelais de l’année : la Fête de la Fleur. En 2016, année sans Vinexpo, la Commanderie du Bontemps du Médoc, des Graves, de Sauternes et de Barsac reçoit au Jardin Public. Dans les jardins du Parc, 100 tables seront dressées pour les 1 000 invités des Châteaux. Le Chef du Prince Noir, Vivien Durand, a été choisi pour cette soirée d’exception. C’est à lui que revient le privilège de proposer un menu gastronomique en accord avec les vins servis ce soir là.

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Vivien Durand et son second Clément Bruneau

Traditionnellement, l’entrée s’accompagne d’un vin blanc, le plat de deux vins rouges, le fromage d’un Premier et le dessert d’un Sauternes. Naturellement, on ne déguste que les vins des membres de la Commanderie. La Fête de la Fleur se perpétue sous cette forme depuis 1959, elle honore la fragile fleur blanche de la vigne. Le prestige de la manifestation n’a pas d’égal dans la vie mondaine bordelaise étroitement liée à la vigne et aux vins. Il en découle un niveau d’exigence maximal envers le cuisinier de ce fastueux festin. C’est l’entreprise Monblanc qui assume cette lourde tâche depuis maintenant neuf ans. Entreprise familiale et bien implantée localement, la Maison Monblanc a su gagner la confiance des chefs étoilés avec lesquels elle réalise de nombreuses prestations de haute cuisine. Cette belle entente repose sur un investissement quotidien pour satisfaire les exigences des stars de la cuisine. Transparence, top qualité des matières premières, précision et réactivité sont au cœur du contrat moral passé entre les chefs et Monblanc. Quand une star des fourneaux confie la réalisation de ses créations, elle attend une exécution parfaite au plus près de la recette, un parfait copier-coller. Pour une fois copier n’est pas tricher.

Bernard et Morgan Monblanc

Bernard et Morgan Monblanc

Bernard Monblanc, l’actuel P.D.G a repris l’entreprise des ses parents Simone et André. En 1992, il a réorienté l’activité de la boucherie vers le traiteur et pris rapidement le virage de la gastronomie. L’histoire continue avec son fils Morgan qui a intégré la société en 2010. Entreprise locale, la Maison Monblanc reste fidèle à ses origines illacaises depuis 1957, même si elle occupe de nouveaux locaux depuis 2009. Sur 750 m2, 530 sont dédiés à la production organisée en trois pôles : le chaud, le cocktail et la pâtisserie. Les bâtiments ultra modernes répondent aux normes européennes. Un Logiciel de traçabilité permet de répondre aux hautes exigences en matière d’HACCP (de l’américain Hazard Analysis Critical Control Point) méthode d’analyse et de gestion des risques alimentaires. Chaque pôle est placé sous la direction d’un chef de partie qui travaille en totale autonomie.

Un événement comme la fête de la Fleur se prépare sur le long terme. Un rétro planning idéal placerait le choix du chef six mois à l’avance, une dégustation du menu trois mois plus tard suivi d’un essai en conditions réelles et d’un dernier réglage. Au départ, c’est l’équipe Monblanc qui se déplace chez le chef retenu pour une démonstration. Le traiteur repart avec les fiches techniques des recettes. Il étudie alors la faisabilité technique des créations, il cherche des solutions innovantes si les contraintes de temps ou de nombres sont trop fortes. Un plat servi pour une table de quatre personnes en restaurant gastronomique doit être adapté à l’échelle des 1 000 couverts. Un exercice de voltige sans filet. Ensuite l’équipe Monblanc organise un pré-test dans son show-room. On veille à s’approcher le plus de la réalité en matière de vaisselle et de dressage de façon à opérer rapidement aux changements souhaités. Au final, le chef valide les réalisations, les assaisonnements. Il laisse le traiteur gérer la production et intervient de nouveau uniquement le soir de la prestation.

Pour pimenter l’affaire, la Maison Monblanc gère souvent plusieurs événement en même temps et dans la même semaine. Si l’on parle de ce mois de juin, le jour de la Fête de la Fleur, le traiteur assure aussi un mariage. Le lendemain, il remet le couvert au Palais de la Bourse pour la soirée des Grands Crus Classés 1855 avec les chefs Jean Luc Rocha, Tanguy Laviale.

Ils ne s’arrêtent donc jamais ces chefs de l’ombre ? Je les nommerai ici car ils méritent vraiment toute notre admiration, Paulo Fernandes responsable de production, Michel Picard second, Fabien Petit Pierre au cocktail et Jean Louis Alfonso pour la pâtisserie. Je n’oublie pas l’ensemble de l’équipe Monblanc qui a eu la gentillesse de m’accueillir et de répondre à mes questions en ce jour de rush.

Malheureusement, je ne peux montrer de photos. J’ai promis le secret sur le menu du chef. Juste en confidence, je peux dire que Vivien Durand reste fidèle à sa cuisine d’auteur. Ce chef talentueux à la forte personnalité prendra le risque de surprendre par des associations inédites. Amateur de produits nobles et de saison, il invite à la table de gala le grand luxe avec la truffe blanche mais aussi la modeste rhubarbe du jardin de mémé.

Un plat à la Carte du Prince Noir de Vivien Durand

Un plat à la Carte du Prince Noir de Vivien Durand

Bordeaux Fête le Vin 2016, présentation à la presse

Stéphane Delaux président de l’Office du Tourisme de Bordeaux présentait à la presse la Fête du vin. Journalistes et blogueurs ont pris le train des touristes pour une déambulation le long des quais sur les deux kilomètres de la wine Road 2016. La manifestation est conçue autour de trois villages. Deux sont dédiés au vin et le troisième à la gastronomie locale et au tourisme._DSC0545 _DSC0566 _DSC0583 _DSC0586

_DSC0594Cette dixième édition marque aussi les dix ans du miroir d’eau qui sera complètement associé à la fête par des animations danse et Jazz. D’autres surprises attendent les bordelais comme des démonstrations live de Street Art. La fête prend de l’âge et s’installe en dur, fini les tentes pour abriter les pavillons. De très jolis espaces de repos signés du tonnelier Nadalié permettront de se détendre confortablement.  Je n’oublie pas les feux d’artifices Bleu Blanc Rouge, du grand spectacle en perspective._DSC0598 _DSC0614

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Cherche l’intrus !

 Pour déguster, il faudra acheter le pass 21€ sur place où à l’office du tourisme. Beaucoup d’informations sont sur le site http://www.bordeaux-fete-le-vin.com à consulter impérativement avant la visite.

Bordeaux Fête le Vin Du jeudi 23 au 26 juin 2016 : de 11h à 23h30.

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Le New Soléna déjà bien installé dans la gastrosphère Bordelaise

La cuisine du nouveau Solena ? Les critiques adorent. Depuis son arrivé en avril, Victor Ostronzec reçoit les éloges de toute la presse gastronomique. Je les cite : Soléna, la dernière pépite bordelaise. Stéphane Durand-Souffland pour le Figaro. À Bordeaux, le talentueux chef du Solena, 33 ans, vous emmène pour un savoureux voyage dans les étoiles au gré d’assiettes fraîches et inventives. selon Thibaut Danancher, Le Point.

Une telle effervescence met ma curiosité en éveil, il me fallait tester sans attendre. Pas d’effet de surprise à l’arrivée. Le Solena a gardé son ambiance de pierre nature soulignée de rouge. Rien ne semble avoir changé depuis l’arrivée du second du Gabriel. Dommage, ce léger décalage avec la qualité de la table. Heureusement l’accueil du responsable de salle et le sourire de son équipière dissipent la légère déception.

On se recentre vite sur l’essentiel : l’assiette. On dine au menu ou à la carte selon l’humeur. Ce soir là, pas envie de surprises, trop contente de profiter des dernières asperges, c’est moi qui choisis ! L’offre extra slim (trois entrées, quatre plats et deux desserts) n’étonne plus, c’est un gage de fraîcheur,  classique des bonnes adresses. Asperges, poisson et fraises, c’est la saison. On complète la commande d’un Pessac-Léognan blanc et c’est parti pour deux heures de gastronomie sans chichi.

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Tu patientes en dégustant des huiles nature où parfumée à l’orange pressée, sympa ! Un mulet noir, estragon, crémeux citron, aneth et feuille d’oxalis en guise d’amuse bouche donne le ton . Cuisine précise, élégante et parfumée.

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On enchaîne avec les choses sérieuses. Les entrées arrivent, waouh ! Superbe ! Jolie présentation ! Les asperges en vert et blanc et leur royale de moelle ne dépareilleraient pas sur la table d’un étoilé. La déclinaison d’artichauts, royale, cœur et chips mariée au rouget non plus. Normal, le chef a fait ses classes à la Côte Saint Jacques à Joigny avant de seconder François Adamski au Gabriel.

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Pour le plat, Victor Ostronzec se calme, l’assiette s’épure. Au final, la fraise se montre sous un jour nouveau en compagnie d’un baba revisité.

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L’ensemble dégage une vraie personnalité, une technique très sûre et un grand respect du produit. Stéphane Durand-Souffland avait complètement raison, le New Soléna, une pépite Bordelaise entre directement au top dix de nos food adress.

 

IMG_1678Le Soléna

  • 05 57 53 28 06
  • 5 rue Chauffour, proche de la piscine Judaïque
  • Ouvert Midi et soir du mercredi au Samedi + dimanche midi
  • Menus à partir de 39€, le midi 24€

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

La Der des Etoiles avec David Delieuvin, Hervé Dindin et Arthur Fèvre

Le 4 juin, Soirée spéciale « Trois en un et vins en folie» pour conclure quinze jours de diners gastronomiques Aux Etoiles d’Epicure. L’affiche était prometteuse avec David Delieuvin de la Maison Darroze à Langon, Hervé Dindin chef exécutive du groupe AROM et le chef pâtissier Arthur Fèvre du restaurant le Pressoir d’Argent._DSC0040

Les trois chefs se sont partagés l’exécution du menu unique. Chacun a signé un plat mais tous ont collaboré au dressage final du diner. En cuisine, l’ambiance était sereine, détendue malgré la fatigue accumulée par ces quinze jours de diners de gala. Les temps d’attente entre les plats se sont transformés en temps d’échange sur les techniques et les expériences. _DSC0258

Arthur Fèvre a évoqué son très joli parcours. Cet ancien élève du Lycée Hôtelier de Biarritz a obtenu son premier poste de chef pâtissier en 2010 au Domaine Les Crayères à Reims. Il quitte l’équipe de Philippe Mille en 2015 pour le Georges V avant de rejoindre Gordon Ramsay au Pressoir d’Argent. Surdoué de la pâtisserie, il a été sacré Champion de France du dessert en catégorie professionnelle en 2011 par un jury présidé par Sébastien Bras. Il a seulement 21 ans. C’est le plus jeune à remporter ce championnat. Demain il sera en charge de la pâtisserie des deux restaurants du grand Hôtel, Le gastronomique et la Brasserie. Un talent à suivre.

Quelques photos du diner avec : L’entrée signée par la Maison Darroze, une étoile au Michelin.David Delieuvin proposait, un Emietté de tourteaux dans une feuille de romaine, rémoulade de céleri et pomme verte au wasabi._DSC0123 _DSC0128_DSC0029

Hervé Dindin, au prestigieux palmarès, trois étoiles obtenues en Belgique, avait choisi une Poulette de la ferme de Tauziet. Il l’a servie sur une crémeuse de petit pois montée au beurre et parfumée au citron vert. Il l’a accompagné d’une pomme de terre boulangère laquée au soja, d’un jeune poireau et d’un cromesquis des chutes hachées. Il termine son assiette par quelques fleurs on the top. Superbe !_DSC0199 _DSC0213 _DSC0246 _DSC0253

Arthur Fevre a joué la gourmandise absolue, un dessert tout chocolat et sésame. Praliné maison, ganache chocolat en lingot et glace sésame. Le tout surmonté d’un habillage de carré choco et or et de fines dentelles de chocolat noir. Aérien, graphique et savoureux. Un dessert de palace._DSC0271 _DSC0287_DSC0343 _DSC0371 _DSC0380 (1)

 

Essai transformé pour Joy Astrid Poinsot aux Epicuriales

Joy Astrid Poinsot, candidate, Top Chef 2016 a pris les commandes de la table des étoiles pour la soirée spécial maman. La chef avait imaginé un menu girly, des assiettes graphiques, des parfums légers, des fleurs et beaucoup d’amour._DSC8881 (1)

Elle arrive très en avance, en grande forme, la bouche couleur cerise et les cheveux rassemblés en chignon bun impeccable. Sympa d’avoir une jolie fille en cuisine. Avec enthousiasme, elle se lance dans l’ouverture des huîtres, goûte le jus mis à réduire et questionne sur la salle.

  • Combien de couverts ce soir ?
  • 95, on est complet comme tous les soirs. Beau tableau à la table d’honneur, tu as quelques joueurs de l’UBB.
  • Des joueurs de Rugby ? Ashley Adam Cooper ? Ah d’accord, OK.
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Elle marque une pause, esquisse une moue dubitative. Son menu n’est pas vraiment adapté à un appétit de gaillard. Cependant, il en faudrait plus pour la déstabiliser. Elle chasse le doute, le sourire revient, les yeux brillent. Elle va assurer sans problème. On sent vraiment la professionnelle. Elle a derrière elle quelques années de brasserie et une expérience en service traiteur acquise dans l’affaire de papa. De toute façon, la pression du jour est toute relative en comparaison avec celle vécue sur un plateau de télévision. Philippe Etchebest l’avait surnommée mis 100 000 Volts, elle en explique aisément les raisons. La cuisine de l’émission fait 300 m2, c’est terrible, tu cours partout ! Le chronomètre impose une cadence de folie. Difficile de rester zen dans ces conditions._DSC8997

Nous l’écoutons, fascinés, parler de cette aventure humaine, ce marathon culinaire. La télé réalité, le passage à Top Chef, elle assume bien, décomplexée, droite dans ses bottes. Son surnom la fait sourire. Elle parle de posture, du rôle de la bavarde, une invention de la production. Elle parle du rythme, de la pression, du challenge. Il lui a fallu du souffle pour enchainer six semaines de tournage entrecoupées de fugaces moments de répit. Elle est ressortie rincée, essorée mais forte d’une belle et soudaine notoriété. Elle veut en faire un moyen pour s’offrir une année à barouder de cuisines en plateaux de télévision. Elle va prendre le temps de nouvelles expériences, de répondre aux multiples sollicitations. Elle envisage ensuite de monter une agence d’évènements culinaires.On l’écouterait encore longtemps mais vient le temps du service. Lorsque le chrono est lancé, la chef donne la mesure de son grand potentiel. Elle fait face avec calme, parle peu, concentrée sur le plat en cours et la cuisson du suivant._DSC9082

Son entrée ressemble à un jardin à la Française aux murs montés en crémeuse de petit pois. Joy y ajoute toute sa fantaisie : huîtres natures, asperges vertes laquées à l’huile de noisette, coques juste ouvertes dans leur jus et beaucoup de fleurs._DSC9034

Pour son plat, la chef marie le veau au homard, une association qui fonctionne bien. Elle les propose en ballottine et croûte de sésame. Elle colore son assiette de feuilles de capucine et de baby girolles poêlées. Elle fait servir en salle le bouillon de homard réduit et parfumé réglisse-combawa._DSC9147

Dessert comme à la maison : cerises pochées aux épices de Noël et daquoise coco. Dans l’assiette, elle verse le jus parfumé orange, badiane et clou de girofle. Elle dépose son biscuit coco, le surmonte d’une tuile citron y installe les fruits et un sorbet citron on the top. _DSC9263

Du naturel, de la fraicheur et beaucoup d’amour, c’est signé Joy ! Elle vient saluer en fin de service, pose avec naturel au milieu des sportifs. Elle termine par une dédicace à sa maman, so sweet. La salle est ravie, se lève pour la photo souvenir. Bravo Mademoiselle, essai transformé !

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Jean-Luc Rocha aux Epicuriales

Jean–Luc Rocha se déplace à la table des Etoiles et toute la galaxie M.O.F s’anime. Hier soir le spectacle se jouait en cuisine. L’ultra médiatique Philippe Etchebest est venu en voisin caler un programme avec le double étoilé du Médoc. Johan Leclerre et François Adamski, M.O.F également, ont posé pour une photo souvenir. Chantal Descazeaux, du blog Assiettes Gourmandes, fan des premiers jours, est passé pour quelques clichés et une bise au chef._DSC9370 _DSC9388 _DSC9610 _DSC9614

On en oublierait presque le menu. La table des Etoiles n’offre pas la perfection de Cordeillan Bages mais donne aux convives un aperçu du savoir-faire de Jean-Luc Rocha. On reconnaît son style graphique et précis, sa cuisine contemporaine axée sur le produit._DSC9356

 Il proposait une entrée très iodée : rail de caviar sur un tartare de maigre et sa langoustine en tempura. Le poisson servi presque nature fait alliance avec la carotte et l’épinard servis en condiment. La carotte pour la couleur et la douceur, l’épinard pour la puissante note chlorophylle._DSC9447_DSC9462

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Clin d’œil à Pauillac, il a ensuite servi un agneau en croûte d’herbes. Il l’accompagne de légumes nouveaux juste glacés et laqués d’un trait de beurre clarifié._DSC9593

On a terminé par une sphère chocolat framboise, une merveille de technicité et de saveurs. Imagine une demi-coque de chocolat noir. Le chef la garnit avec un mélange de framboise nature, de cubes de guanaja et de mousse de chocolat blanc. Il y installe un disque sorbet framboise lui-même support d’une boule de gelée framboise. En dernier il referme la sphère par la seconde demi-coque dont le sommet évidé laisse dépasser la boule de gelée. Pour mieux surprendre ses convives, Jean-Luc Rocha épure son assiette. La gourmandise choco-framboise se présente sans chichi, juste accompagnée de fruit au coulis. Voilà, on y est. Un joli produit, une technique parfaite, une assiette toute en sobriété, des saveurs multiples, je retrouve la cuisine de Jean-Luc Rocha. Merci Chef !_DSC9673_DSC9658_DSC9686

Le before de la table des Etoiles.

Epicuriales marche avec apéro-rosé-tapas. C’est pas faux, c’est la formule du food court. Maintenant tu peux la jouer chic and cosy avec le before de la table des étoiles. Chaque soir à partir de 19h30, au Vip des Etoiles, tu t’installes, tranquille, autour du bar pour une coupe de Champagne entre copains. Tu y croises un mélange de Vip, de gastronomes et d’habitués venus profiter d’un moment de calme à l’écart de la foule joyeuse mais bruyante._DSC9027 _DSC9025

 

En bonus, Jérôme Oillic d’Urban Chef fait le show chaque soir. Il organise une démo autour d’un produit de la région. Hier il nous a proposé un crémeux parmentier, shiitake et foie gras snacké, parfume d’aneth et d’algue Nori. Sympa !

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Sourires de Filles pour la soirée Fête des mères aux Epicuriales

Joy Astrid Poinsot : sourire lumineux et soirée tout amour à la table des Etoiles d’Epicure. Soirée spéciale : Maman t’es la plus belle. La candidate Top Chef 2016 a conquis la salle avec son menu girly. Beaucoup de fraicheur, de couleurs et d’amour dans la cuisine de Joy. Au final, elle dédie le repas à sa maman. So Sweet ! Avant de revenir en détails sur le menu de ce dimanche 29 mai, je partage quelques photos de jolis sourires. Tu reconnaîtras des visages célèbres, des inconnues et deux adorables diablesses.Joy Astrid Poinsot_DSC8997 _DSC9021 _DSC9082 _DSC9100 _DSC9140 _DSC9242 _DSC8949