La Dune Blanche, l’authentique, la vraie, enfin à Bordeaux !

 

La gourmandise signée Chez Pascal arrive ce week-end rue de la Vieille Tour. J’ai surpris Marceau, le fils de Pascal Lucas dans ses derniers réglages. Il termine l’aménagement de sa petite boutique, un espace entièrement dédié à la Dune Blanche.Dune Blanche Bordeaux

_DSC8539Avec son oncle et associé Olivier Cothenet, ils ont monté leur projet dans l’esprit très Ferret et très Dune Blanche.

On reste dans la simplicité, dans la sobriété : murs en pierres apparentes, cloison et comptoir de vente en pin rouge. Quelques éléments de décors viennent rappeler le bassin. Les luminaires sont en cordes et les abat-jour en voile de bateau.

Depuis le comptoir de vente, on plonge sur le laboratoire de fabrication. Tu peux voir Marceau travailler à sa fameuse crème et en garnir les chouquettes juste refroidies. Et surtout tu respires l’odeur de choux juste sortis du four, un mélange de beurre et de sucre cuit. C’est terrible ! carrément irrésistible ! D’ailleurs j’ai craqué ! J’ai croqué dans la première dune blanche bordelaise à la croûte fine et craquante, à la crème douce aérienne. Un délice !

Dune Blanche Bordeaux _DSC8533 _DSC8553 Chez Pascal Bordeaux _DSC8575 Dune blanche Bordeaux

Les Bordelais vont eux aussi adorer, ils se risquent déjà à passer la porte, ravis et déjà conquis. Demain pour l’ouverture, je pressens l’émeute !

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_DSC8611Chez Pascal Dunes Blanches

  • 7 bis Rue de la vieille Tour
  • Ouvert tous les jours, oui tous les jours
  • De 8h à 19h

Tous au restaurant revient en septembre

Le site lafourchette.com présentait ce mercredi chez Vivien Durand l’édition 2016 de son animation annuelle Tous au restaurant. La formule 1 menu acheté = 1 menu offert ne change pas, elle a prouvé sa redoutable efficacité. Dès la mise en ligne des offres, c’est shotgun, les places s’arrachent. Les premiers sont les mieux servis. 

TousAuRestaurant France - 116x170 - Decaux

Pour en parler, je vais faire simple. Voici un extrait du communiqué de presse :

 Du lundi 19 septembre au dimanche 2 octobre 2016 pour la septième année consécutive, Tous au Restaurant revient. 15 jours pour déguster la cuisine des magnifiques tables étoilées, des bistrots contemporains de jeunes chefs talentueux ou encore des brasseries animées et autres cuisines du terroir. Tous au Restaurant offre ainsi une occasion unique de partager, échanger et vivre une expérience inoubliable.

Tous au Restaurant, comment ça marche ?

Le restaurateur compose un menu spécial et en fixe le prix. Pour un menu acheté, celui de l’accompagnant, identique, est gratuit. Chaque restaurateur est maître de sa prestation, de ses prix et du nombre de tables qu’il met à disposition pendant la quinzaine de Tous au Restaurant.

Comment réserver sa table ?

Les réservations se font exclusivement sur le site de Tous au Restaurant à partir du lundi 12 septembre 2016 à 10h00 : www.tousaurestaurant.com

 

Que penser d’une telle opération ?

Du point de vue de Mickael Ferrari, manager digital du site LaFourchette.com, l’opération permet de créer du trafic à une période relativement calme de l’année. De plus, Tous au restaurant attire une nouvelle clientèle qui souvent n’ose pas franchir la porte des restaurants traditionnels. Enfin, M Ferrari souligne la souplesse de l’animation. Le restaurateur peut moduler l’offre, comme offrir des tables à l’opération uniquement aux heures où jours les plus creux.

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C’est aussi une jolie opération médiatique de niveau national. Les restaurateurs participants bénéficient d’une grosse campagne de communication. A l’heure où l’avenir de la restauration passe par une bonne visibilité web, LaFourchette apporte du trafic et les services d’une centrale de réservation fonctionnant H24.

Pour les restaurateurs, Vivien Durand partage son expérience 2015. Il est complètement convaincu des bienfaits de l’opération. Au Prince noir, ils ont vraiment joué le jeu soutenu par leurs fournisseurs. Grâce aux efforts de ces derniers, Le chef a conservé son menu habituel. Il n’a pas triché sur sa cuisine. La clientèle a suivi, les réservations étaient bouclées en deux jours.

Je parlerai pour le consommateur. Tous au restaurant, c’est la possibilité de tester de nouvelles adresses à prix très doux. Si tu ne paies qu’un seul couvert, pourquoi ne pas en profiter pour inviter une copine à midi et ton fiancé le soir ?

En 2016, le site de réservation en ligne espère convaincre de nouveaux restaurateurs de les rejoindre. Il y aura une grosse campagne promotionnelle et en bonus une mise en avant du fromage par le biais d’une formule facultative fromage compris. On reparlera bien sur de cette opération en septembre. En attendant, je partage les photos de la journée. Vivien Durand, Clément Bruneau et Arnaud Enjalbert nous avaient préparé un déjeuner à manger avec les doigts : Tapas de chef, artichauts du jardin, gigot et sa purée d’haricots blancs servis en pochette-kebab. Last but not least les œufs à la neige servi dans les assiettes comme chez mémé. Merci au chef Vivien Durand, à l’équipe cuisine pour ce pique nique décalé, très Prince Noir. Merci à LaFourchette, aux intervenants et aux fournisseurs présents ce jour là.

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Thierry Renou à la table des Etoiles aux Epicuriales

Aux Epicuriales, Thierry Renou signe un diner bien balancé entre cuisine française et parfums de vacances. Caviar, foie gras et sole du bassin, les stars d’une jolie carte étoilée figurent au menu. Bouillon Thaï, citronnelle et combawa, les saveurs d’Asie viennent sublimer sa cuisine d’une touche très personnelle. Pour autant, le chef du Patio à Arcachon ne joue pas l’effet de mode. L’Asie le passionne depuis longtemps, la Thaïlande est devenu son pays de cœur, une deuxième patrie._DSC7383

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 Sous la tente des Etoiles, seule une baie vitrée sépare la cuisine de la salle. Les convives sont comme au théâtre, ils peuvent suivre les évolutions de la brigade. Elle travaille sous leurs yeux. Thierry Renou a complètement séduit son public en jouant la carte des émotions partagées. Il a commencé en douceur avec des notes presque classiques. Dans un second temps, il a libéré son jeu, Il  a donné de la puissance pour le plat principal. Son bouillon Thaï embaume le lait de coco et la feuille de Kaffir, les souvenirs de nos vacances en Asie reviennent en flash. Au final, il nous a ramené en enfance, au temps des cigarettes russes, la gourmandise préférée de mémé._DSC7396

Superbe soirée donc sous le chapiteau de la table des étoiles, rendue possible par le professionnalisme de l’équipe cuisine drivé par Hervé Dindin. Le chef exécutif du groupe Arom a travaillé en parfaite harmonie avec Thierry Renou. Ensemble ils ont adapté et ajusté les recettes crées pour huit convives, à l’échelle des 100 couverts servis aux Epicuriales.

Thierry Renou arrive vers 19h, il prend possession d’une cuisine où s’affairent déjà les cuisiniers de chez Lacoste Traiteur. Le chef commence par tester le bouillon Thaï qui mijote gentiment. Il goûte, rectifie, prend l’avis des deux membres de sa brigade venus en soutien. Il ajoute une poignée de coriandre hachée pour corser les parfums, une pointe de sel et stoppe la cuisson, satisfait.

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Ensuite il dresse l’assiette témoin de l’entrée, le modèle à l’intention de l’équipe. Il prend le temps de réfléchir, d’ajuster sa présentation, recommence puis décide de la juste place de chaque ingrédient. La brigade observe, écoute, recueillie. Elle claque des « oui chef » sonore lorsque Hervé Dindin distribue les taches. Cette opération sera bien sur répétée pour chaque plat.

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Le diner démarre tranquillement par un tartare d’esturgeon et caviar on the top servi au fur et à mesure que les convives rejoignent leur table. Vers 20h30, le vrai top départ est donné. Le rythme est soutenu. Les assiettes doivent sortir rapidement, le service suit la cadence, le client ne doit pas attendre. Malgré la tension, l’ambiance reste sereine. Chacun assume son rôle avec calme. On enchaine rapidement sur le poisson, le fromage et le dessert. Celui-ci fait monter la pression en cuisine.

Thierry Renou a choisi de servir son tartare de fraise en rouleau. L’humidité du fruit va fragiliser la pâte à cigarette. Ne pas la briser représente un vrai challenge pour le pâtissier. Conscient de la difficulté technique, le chef encourage son équipe et demande de fournir l’effort ultime. Il les accompagne de la voix jusqu’au clap de fin. En salle, les convives ne perçoivent pas le stress. Dans l’univers de la haute cuisine, Le chef partage son idée de l’esthétique et des goûts. La technique est un moyen qu’il cache avec élégance._DSC7866

Pour  aller plus loin, pour les fans de food, voici le descriptif des plats servis. Chaque service représente 100 assiettes à sortir à bonne température en un minimum de temps. Chacun mesure le défi.

On commence presque classiquement avec un foie gras poêlée accompagné d’un biscuit de pomme de terre surmontée d’une mousseline de pomme de terre à la truffe et sa pelote de foie gras-pomme de terre. Une seule touche exotique pour ce début, la graine de Sobacha qui apporte un côté croquant au foie gras poêlé.

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On continue par une Sole du bassin, bouillon thaï, huîtres et raviole éphémère.

L’assiette se compose de gambas crues grossièrement hachées, de pois gourmands, d’huîtres pochées dans leur eau, d’une sole levée en filets et juste raidie au sautoir, de shiitakes cuits à l’huile d’olive avec une pointe d’huile de sésame en fin de cuisson et d’une raviole éphémère à la betterave rouge et au chou chinois. Pour la touche de couleur, le chef ajoute de la carotte jaune en ruban et de l’algue Nori en cheveux d’ange. En salle on ajoute le bouillon coco parfumé à la citronnelle, à la coriandre, au galanga et à la feuille de Kafir. Le liquide brulant vient saisir les gambas, il dissout la feuille d’oblat qui enveloppait la raviole libérant son contenu coloré. Il dégage des parfums puissants qui réveillent en nous des souvenirs de vacances. Il suffit de fermer les yeux pour retourner à Chiang Mai. C’est un délice, le cuisson du poisson est parfaite, le bouillon est tellement bon, tellement parfumé qu’on lècherait bien l’assiette.

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Thierry Renou termine par Final punchy, coloré et régressif. Un cigare à la gariguette, combawa et fraise Tagada. Le chef a imaginé un tube en pate à cigarette extra fine. Il le remplit d’un tartare de fraise parfumé au combawa, termine par une mousse fraise et la décore d’un rail de fraise Tagada râpée. Il couche sa cigarette sur une feuille de chocolat blanc parfumée à l’estragon et l’accompagne d’une glace citronnelle posée sur une fraise Tagada._DSC7968 _DSC8047

Visuellement, c’est très graphique, colorée et presque ludique. On aimerait bien jouer avec le tube comme on faisait avec les cigarettes qui accompagnaient la glace dans les repas de famille. Le rouleau est trop fragile et puis on est à la table des étoiles, pas chez mémé. En bouche, de la fraicheur, des parfums et un bel équilibre entre le sucré et l’acidulé, on a adoré.

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Jolie soirée donc : une pointe d’audace, de la puissance, des parfums de vacances et un souvenir d’enfance.

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 Balade dans la plus grande ferme d’aquitaine.

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Belles rencontres avec les Blondes d’Aquitaine, les maraîchines et autres spécimens de races anciennes. Découvertes de producteurs de la grande région et dégustation de produits locaux.IMG_1522IMG_1516 IMG_1526

Sur la ferme, on pouvait aussi déguster du foie gras, des confitures, du miel, des fromages locaux et le vin des lycées agricoles Aquitains. Les amateurs de cuisine avait rendez-vous sur le stand de la région qui propose des animations food._DSC6697 _DSC6703

Voici un aperçu de mon shopping au marché des producteurs. J’ai retenu trois produits : un vin, des jus de fruits et un panier de légumes de saison.

 

Le Château Vieux Mougnac, un bordeaux supérieur bio produit à Lussac par la famille Milhard-Bessard, Paysans vignerons depuis cinq générations. L’exploitation est certifiée « agriculture bio » depuis 2012. Cette année là a donné un vin très agréable, dans la fraicheur. Il est composé à 80% de merlot, 15% de cabernet franc et 5% de cabernet sauvignon. La vinification parcellaire et l’élevage se font en cuves béton avec soutirage tous les trois mois en lune descendante. Cela donne un vin sur le fruit, léger, sans apport exogène de note boisée. Je l’imagine très bien pour nos barbecues de l’été. _DSC6706

Château Vieux Mougnac

  • Petit Palais, 33570 Lussac
  • Tel : 05 57 69 72 85  Port 06 11 80 55 06
  • Prix : 13,6 euros sur internet 
  •  Contacontact@vieuxmougnac.com

Les Jus de fruits de la société Gargouil. Producteur de fruits et jus dans la Vienne, ils travaillent en agriculture raisonnée dans le respect de la terre et du potentiel naturel de production des parcelles. Sur l’exploitation, on ne compte pas mois de dix variétés de pommes. On trouve les classiques Belchard, Gala, Golden et Grany Smith et les moins célèbres Dalinette, Elstar ou Pinova. A partir de leur récolte, la famille Gargouil élabore de délicieux jus de pommes mais aussi des combo pommes-cannelle, pommes-citrons, pommes-kiwis, pommes-mangue. Je te recommande le pommes-framboise une gourmandise à boire.IMG_1530IMG_1529

Société Gargouil

  • Chantegrolle, 86 250 Charroux
  • 05 49 87 50 23  Port 06 08 32 29 57
  • Prix entre 3,20 et 3,85 € la bouteille
  • http://www.gargouil-producteur-pommes-86.com

 

Les paniers de la Sica Maraîchère Bordelaise. La SICA Maraîchère Bordelaise est une coopérative de producteurs de légumes. Fondée en 1963, elle regroupe aujourd’hui une quinzaine de maraîchers qui mettent en commun un outil de vente. Des producteurs indépendants, situés dans les départements limitrophes, mettent en culture des légumes non cultivés sur la région bordelaise.IMG_1537

Depuis 2006, La Sica Maraîchère propose directement au particulier des assortiments de fruits et de légumes présentés sous la forme de paniers appelés « Panier Fraîcheur ». Les produits à majorité issue de la région sont cultivés en agriculture raisonnée.

Le Panier Fraîcheur Maraîcher

Soirée Art et Vin au Château Lynch-Bages

_DSC5746 _DSC5748Une complicité artistique unit la famille Cazes à la Galerie Lelong depuis 1989. La galerie parisienne, une des plus célèbres en matière d’art contemporain organise à Lynch-Bages chaque année une exposition autour d’un de ses artistes vedettes. En 2016, la famille Cazes choisit un nouveau format : une rétrospective des dix dernières années.

Du 12 mai au 31 octobre 2016, les visiteurs auront l’opportunité de venir découvrir 25 oeuvres, notamment dans le cuvier historique de la propriété._DSC5776

Quatorze artistes sont mis à l’honneur dans le cadre de cette rétrospective :

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Paul Rebeyrolle

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Pierre Alechinsky

Pierre Alechinsky, James Brown, Ryan Mendoza, Emilio Perez, Ernest Pignon-Ernest, Arnulf Rainer, Paul Rebeyrolle, Antoni Tàpies, Barthélémy Toguo, Jan Voss, Günther Förg, Jiri Kolàr, Gérard Titus-Carmel et Jean Le Gac.

Les grands formats exposés sont merveilleusement bien mis en valeur dans l’ancien cuvier dont les volumes généreux permettent à l’amateur d’apprécier le travail des artistes. Cette balade artistique peut se combiner avec la visite de la propriété ouverte au public. Lynch- Bages, cinquième cru classé à Pauillac se visite sur rendez-vous tous les jours de 9h30 à 12h et de 14h à 17h. Demande à être accompagné par Charles Thuillier, responsable de l’hospitalité à la propriété, sa passion du vin et son passé de sommelier en font un formidable conteur de la vigne et du vin.

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Voilà l’occasion d’une escapade en Médoc, d’un shopping trip au Bages Baazar suivi pourquoi pas d’un déjeuner au Café Lavinal où petite folie d’un diner gastronomique à la table de Jean-Luc Rocha au Château Cordeillan-Bages.

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Réservations

  • 05 56 73 19 31 – accueil@lynchbages.com
  • Château Lynch-Bages 33250 Pauillac.
  • Compte-rendu de ma visite dans les archives du Blog en juillet 2015
  • http://lemeilleurdebordeaux.fr/lynch-bages-un-terroir-des-hommes-et-un-savoir-faire/
  • http://lemeilleurdebordeaux.fr/diner-de-fete-a-la-table-de-jean-luc-rocha-chateau-cordeillan-bages/

Les Epicuriales : la fête populaire et gourmande de Bordeaux Centre

Gastronomie, cuisine de Bistro, cuisine du monde et tapas, Les Epicuriales reviennent du 20 mai au 4 juin sur les allées de Tourny.epicu

Le midi, tu déjeunes rapide avec la formule unique à 15€ dans tous les restaurants éphémères. Cette année, ils seront 24 dont 10 nouveaux. J’ai remarqué A Cantina comptoir Corse, Le Thai paradise et le quartier Gascon, à tester absolument. Tu trouves la liste complète sur le site des Epicuriales  http://www.epicuriales.com/fr/Le soir, le combo apéro + tapas cartonne. Ambiance de fête, de boîte et de drague. Les filles sont sapées sexy glam et les garçons se lâchent. Bordeaux s’amuse. C’est cool !

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A l’écart de la fête et du rosé qui coule à flot, la table des étoiles offre aux amateurs un dîner gastronomique au tarif unique de 95€ tout compris. Jolie table nappée de blanc, six vins à déguster au cours du repas, espace VIP à l’entrée et menu signé d’un grand chef, c’est une bonne formule pour découvrir les meilleurs talents de la grande région.

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_DSC0447Cette année, ils seront 18 à intervenir pour une soirée. Voici la liste des stars : Fabien Beaufour, Cédric Béchade, Hervé Dindin, Vivien Durand et Clément Bruneau, Christophe Dupouy, Alain Dutournier, Arthur Fevre, Daniel Gallacher, David et Martin Ibarboure, Xavi et Patrice Ibarboure, Thomas L’Hérisson, Joy Astrid Poinsot, Thierry Renou, Jean-Luc Rocha, Richard Toix, Stéphane Tournie et Benjamin Toursel. Une seule femme au tableau, mais quelle femme : Joy Astrid Poinsot, surnommée Miss 100.000 volts par Philippe Etchebest. Très médiatisée depuis son passage dans l’émission Top chef 2016, la jeune femme animera la soirée du dimanche 29 « maman t’es la plus belle » et reviendra en duo avec Daniel Gallacher le mercredi 1er.

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Entrée signée Jean-Luc Rocha, 2 étoiles, Château Cordeillan-Bages

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Le dessert selon Jean-Luc Rocha édition 2015

Consulte le site des Epicuriales, tu y trouveras le programme complet. Des démonstrations culinaires, une course des garçons de café le 4 juin et une bourse aux plantes sont annoncés et je dois en oublier.

Adapte ton programme selon le moment de la journée. Je te suggère un déjeuner avec maman, un apéro-tapas avec les copines et une soirée gastro-étoilée avec ton fiancé.

 

Informations pratiques

  • Allées de Tourny, Bordeaux centre
  • Du vendredi 20 mai au Samedi 4 juin
  • Ouvert de 11H à 1H du matin

La Foire de bordeaux, une semaine food and farm

Du 14 au 22 mai, rendez-vous à la Foire de Bordeaux pour une semaine agricole et gourmande

Devenue première région agricole française, L’Aquitaine, le Limousin et le Poitou Charentes réunis exposent pendant huit jours le meilleur de leur agriculture.VISUEL SALON AGG

Au programme, la traditionnelle Ferme du Sud-Ouest sur 10 000 m2, un marché de producteur, le concours Bordeaux-vin D’Aquitaine, un espace jardin et de nombreuses autres animations. Le programme est disponible sur le site  www.foiredebordeaux.com

Côté cuisine, on pourra assister à de nombreuses démonstrations et de mises en scène des produits locaux._DSC4700_DSC4605_DSC4641

Le meilleur, L’îlot gourmand, sera animé par Chef Jésus, chroniqueur du Grand Miam sur France Bleu Gironde. Il nous promet un grand show avec des démos sucrées et salées, des ateliers « expression de chefs », des dégustations autour des produits. On peut faire confiance à Chef Jésus pour la composition d’un plateau d’exception. Cette année, il annonce la présence de grands chefs comme Christophe Girardot ou Julien Cruège, des pâtissiers tels Thierry Lalet ou Mathieu Vidal et d’autres acteurs de la foodosphère. En nouveauté, un concours de cuisine ouvert à tous à suivre sur le site www.gastronomie.aquitaine.fr .

La foire de Bordeaux, c’est du lourd. Réserve quelques moments dans ta semaine. Tu as même une nocturne le vendredi 20 mai.

 

Informations Pratiques

  • Tout est sur le site : www.foiredebordeaux.com
  • La foire de Bordeaux, c’est du 14 au 22 mai 2016-05-09
  • Parc des Expositions de Bordeaux
  • Parking gratuit
  • Tarif du salon 8€/ pers Gratuit pour les – de 12 et les personnes handicapés.

L’ Auberge Saint Jean, restaurant avec vue sur la Dordogne.

Nous sommes à saint Jean de Blaignac, à dix minutes de Saint Emilion et seulement 45 minutes de Bordeaux. L’auberge Saint Jean, c’est une vieille adresse complètement modernisée par Manuela et Thomas l’Hérisson. Ils se sont installés en 2010 et depuis ils construisent leur univers avec talent et persévérance. En 2013, lors de ma première visite, il y avait déjà la cuisine de Thomas, des bases solides acquises chez les meilleurs, une interprétation personnelle. En 2014, Michelin donne au chef sa première étoile. En 2016, Le restaurant est au top. La salle de restaurant, la véranda ont subi un joli lifting. Une harmonie de gris, une modernité maîtrisée mettent en valeur le superbe point de vue sur la Dordogne. Toutes les tables bénéficient d’une vue, la Dordogne bordée de propriétés remarquables où côté est le jardin privé de Manuela et Thomas avec sa luxuriante glycine et ses potées de pivoine en fleur._DSC5620_DSC5593

Une fois le cadre posé, tu découvres ta table joliment nappée de blanc, ta serviette harmonieusement pliée et maintenue dans un lien de bois et céramique. L’assiette à pain, elle aussi en céramique, témoigne d’un grand souci du détail. Beurrier en pierre, salière de créateur, les accessoires de table sont choisis pour leur authenticité, leur supplément d’âme. Tu imagines l’importance de la recherche de fournisseurs et la fierté à travailler avec des produits nobles. D’ailleurs le chef partage volontiers ses adresses. Une liste des fournisseurs se trouve jointe au menu._DSC5486 _DSC5490

Et la cuisine ?

Pour 55 euros, tu fais ton marché parmi les quatre entrées, les cinq plats et les 4 desserts proposés. Des légumes de saisons, des poissons sauvages naturellement, des saveurs inédites. Le menu se découvre avec un réel plaisir. Le plus cruel : faire son choix. Je te fais la photo, tu comprendras le stress._DSC5493

Entre les asperges blanches et la raviole de langoustine, j’ai balancé 5 minutes. Pour le plat, j’ai craqué direct pour les filets de soles farcis, trop fan de ce poisson à la chair exquise. Et l’asperge verte, le bonheur de nos assiettes de printemps, une couleur tonique et un caractère plus affirmé que sa cousine blanche. La saison est courte, il faut en profiter. Et le dessert ? C’est la fight entre La blogueuse, intriguée par l’asparamisu, un tiramisu glace asperge et la gourmande qui se voit déjà lécher la cuillère du crémeux gianduja noir. T’as tout compris, ce sera le tout choco. De toute façon, on est pas encore en été et le régime maillot c’est demain._DSC5514 _DSC5517 _DSC5565 _DSC5578 _DSC5582

Manuela prend notre commande et c’est parti pour deux heures de bonheur. Les assiettes arty du chef appellent la photo, la dégustation ne déçoit pas. La cuisine de Thomas l’Hérisson flatte nos papilles sans les bousculer. Il y a de la personnalité, des saveurs fortes comme la bisque aux parfums puissants ou des notes plus douces comme la sauce beurre citron du poisson. Le chef reste toujours dans le contrôle, c’est élégant et bien dosé, jamais dans l’excès.

Parfois Thomas s’amuse, prend le risque de combinaisons inattendues et il nous fait plaisir. Envoyé en surprise du chef, l’asparamisu surprend sans heurter. L’asperge se plait en dessert. Le mariage asperge-café fonctionne très bien en sorbet._DSC5570

Oups ! j’allais oublier la carte des vins. 100% française mais riche et très bien équilibrée entre les différentes régions viticoles françaises. Des vins de Loire, des Bourgogne et bien sûr des Bordeaux. Les prix sont raisonnables, la gamme étendue. Tu peux même choisir au verre entre trois vins blancs et quatre vins rouges. Pour accompagner notre repas tout poisson, nous choisissons un vin de Loire, un Pouilly Fumé 2013 La Moynerie. Michel Redde propose un 100% chasselas au joli parfums d’agrumes et à la belle minéralité. Le vin s’accorde parfaitement avec notre repas._DSC5496

Je ne décrirai pas tous les plats, tu jugeras par toi même. Je reviendrai juste sur la Sole au beurre citron, un pur bonheur. Elle est préparée en filets, cuite au four et servie accompagnée d’asperges vertes, d’une sauce crémeuse et de coques au naturel. Visuellement c’est très réussi, on reste dans des tonalités de blanc et vert, justes relevées du rouge soutenu de pousses colorées. A déguster, un délice._DSC5547_DSC5552_DSC5567

Le poisson est resté bien ferme, les asperges croquantes et la sauce onctueuse et légère la fois. Les accords sont parfaits, la sauce respecte le produit. L’acidité du citron vient relever le goût délicat du poisson. Elle est servie généreusement, sans chichi. A l’auberge Saint Jean, tu manges gourmand. Tu accompagnes chaque bouchée de poisson d’une dose de beurre citron. Ohlala que d’émotions, les bons souvenirs s’invitent à notre table ! Un joli poisson blanc, du beurre citron tout simplement. Thomas, tous les Nantais t’embrassent !

L’Auberge du Pont

  • 8 rue du Pont
  • 33420 saint Jean de Blaignac
  • 05 57 74 95 50

 

Pontet-Canet, Grand Cru Classé 1855 conduit en Biodynamie.

Biodynamie et réalité économique, deux concepts antinomiques ? Depuis sa certification en 2010, Pontet-Canet relève le challenge de faire prospérer une propriété viticole en mode biologique._DSC5338

Pari osé car Pontet-Canet, cinquième cru classé, appartient au monde exclusif et hautement spéculatif des vins de luxe. Dans cet univers d’excellence, les enjeux financiers, les exigences en matière de qualité et de régularité sont à leur maximum. Il fallait des hommes de conviction pour affronter l’establishment et la météo avec pour seule bible les prescriptions d’un chimiste de génie l’Autrichien Rudolf Steiner. Son ambition : combiner une forme d’homéopathie appliquée à la culture biologique, doublée d’une recherche d’autosuffisance, une volonté de trouver ou de fabriquer sur site les nutriments nécessaires à la culture. La méthode est née dans les années vingt en Silésie. On en parle beaucoup aujourd’hui dans le monde viticole même si le nombre de domaines certifiés reste faible particulièrement en bordelais.

Au moment où les médias s’emparent du dossier viticulture, où chaque jour l’abus de l’emploi de pesticides est montré du doigt, il apparaissait intéressant de regarder du côté des précurseurs. Comment réussir à limiter les intrants, à abandonner l’usage de pesticides tout en fabricant un vin d’exception ?

Le succès de Pontet-Canet tient certainement au duo propriétaire-maître de culture Alfred Tesseron-Jean-Michel Comme. Le premier a hérité du domaine acquis par son père en 1975. Il embauche très rapidement un ingénieur de 24 ans, Jean-Michel Comme, auquel il confie la direction de l’exploitation. Leur mutuelle confiance, leur engagement sans limites pour le domaine et leurs valeurs communes ont permis de faire de Pontet-Canet le premier et encore l’unique Grand Cru Classé 1855 à être certifié bio et biodynamie. La politique du domaine suit la recherche d’un équilibre entre les différents éléments, dans le respect de l’humain et du vivant. Les techniques artisanales sont privilégiées dans une démarche globale de respect du patrimoine. Ainsi les travaux d’embellissement et de rénovation des bâtiments sont faits par des artisans à demeure. A l’heure actuelle deux tailleurs de pierre sont sur la propriété et participent à la construction d’un nouveau bâtiment technique.

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Chai de vinification, cuvier Skawinski

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Etage du chai Skawinski , la vendange est versée par gravité dans les cuves

Une visite commence comme chez les prestigieux voisins par un tour du domaine aux jardins méticuleusement entretenus. Elle continue par le chai de vinification que rien ne semble distinguer des autres grands crus, même système de remplissage par gravitation, même souci de ne pas brusquer la vendange. La récolte et le tri restent manuels.

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chai de vinification, cuvier bois

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Chai de vinification, cuves tronconiques béton. 2004

L’originalité de Pontet-Canet réside dans son mode de culture, dans ses techniques de vinification dont notre charmante et très professionnelle guide Violaine Figon parle avec enthousiasme. Elle cite volontiers le stratège, l’inventeur de nombreuses machines et autres outils mis en place au domaine : Jean-Michel Comme le régisseur de Pontet-Canet. Notre curiosité se libère, nous multiplions les questions. Elle propose alors une rencontre avec l’homme de l’art. Jean-Michel Comme nous rejoint pour un temps d’échange impromptu. La visite prend alors des allures de confidences sur l’esprit des lieux. L’homme prend le temps de partager ses convictions, son expérience et de répondre à nos interrogations. Il s’exprime d’une voix posée, il semble très calme mais tellement déterminé.

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Convaincu de la dangerosité du suremploi de produits chimiques, il a réfléchi pour sortir le domaine de l’engrenage du toujours plus. Il ne veut pas un retour en arrière mais plutôt participer à l’invention d’une nouvelle agriculture plus respectueuse de la terre et des hommes.

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La conversion a pris du temps, Il a fallu tout repenser pour satisfaire au cahier des charges de l’agriculture biologique qui bannit les pesticides de synthèse et l’utilisation d’intrants. Les herbicides sont remplacés par l’arrachage manuel, les engrais d’origine naturelle (compost, fumier…) sont produit par un mini-troupeau composé de trois vache et d’un taureau. Suivant les prescriptions de Steiner, les sols, les vignes sont soignés en suivant le calendrier lunaire. Le cheval a été réintroduit en 2008 pour l’épandage des préparations homéopathiques dont la célèbre 501 à base de bouse de vache fermentée. Aujourd’hui les huit chevaux présents sur le domaine permettent d’entretenir en totalité quarante deux hectares sur les quatre vint un que compte Pontet-Canet. Ils participent aux divers travaux de labourage, de désherbage et de pulvérisation.

On a dû tout réinventer, comprendre, apprendre et adapter.

Prenons l’exemple du cheval. Il est apparu que les tracteurs modernes exercaient une pression si forte sur les sols qu’ils les tassent. Le cheval lui, permet un travail moins traumatisant pour les sols et donc pour la vigne. Mais il avait disparu du paysage médocain avec la mécanisation. Retrouver un cheval vaillant pour travailler et non pas paresser au pré a pris du temps. Jean-Michel Comme a d’abord choisi le postier breton ou le poitevin. Aujourd’hui il expérimente le percheron de petit gabarit, un animal robuste et travailleur.

Ici les chevaux ne sont pas au pré mais dans les vignes. Ils travaillent et doivent être vaillants.

Une fois le raisin récolté, en vendanges manuelles, la vinification en mode bio diffère de celles pratiquées en agriculture conventionnelle. Certaines pratiques sont interdites et d’autres limitées. L’ajout de soufre est soumis à de sévères restrictions et les additifs, qui servent à la fermentation, la stabilisation et la filtration, sont limités.

En plus des recommandations liées à la certification DEMETER, Jean-Michel Comme a poursuivi une réflexion personnelle sur la vinification. Pour aller plus loin dans la démarche de respect du produit, il cherche limiter les échanges vins et bois. Ingénieur de formation il dessine en 2005 un cuvier béton doté de cuves de 80hl destinées aux petites parcelles. En 2012, il lance le vieillissement en amphores béton. Pour rester proche du terroir, ses cent amphores sont moulées dans un béton intégrant pour une moitié des graves de Pontet-Canet et pour l’autre moitié du calcaire broyé. Les amphores ont la forme d’un oeuf inversé. Les lies circulent naturellement, elles sont moins en contact avec le vin. L’objectif est d’obtenir un vin avec moins de gras et plus de finesse. Aujourd’hui il vinifie 50% en barriques neuves, 15% en barriques de 1 an et 35% en amphores. Encore une pratique très différente de celles de ses proches voisins, souvent à 100% de barriques neuves.

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Chai d’élevage en amphore béton, 2012

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Et le vin ?

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La vinothèque , + vieux flacon 1942

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Produit de luxe et d’exception, Pontet-Canet s’exporte en majorité. Pour le plaisir des amateurs éclairés, il est toujours possible d’acheter quelques bouteilles au château. Une folie pour fêter un moment d’exception.

A l’issue de notre visite, nous aurons le plaisir de déguster un 2012, premier millésime vinifié pour parti en amphore.

  • Une jolie robe sombre, des arômes de fruit noir, de la fraîcheur et de la complexité. Encore quelques années et le vin sera superbe.
  • Une Beauté selon le critique James Suckling qui lui attribue la note 94-95.
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Les consommateurs, eux, plébiscitent le vin dont le succès est bien supérieur à son classement. Pontet-Canet se vend presque en totalité en primeur avec une facilité jamais démentie. Même les années jugées difficiles sont écoulées en deux jours auprès des négociants allocataires.

Cette confiance des négociants dans la commercialité du vin a soutenu Jean-Michel Comme dans les moments difficiles. La conversion en bio n’a pas été facile. Il se souvient de 2007 un millésime très difficile où tout a failli basculer. La nature se montrait rebelle. Pontet-Canet n’a pas flanché dans sa démarche, juste pris un peu plus de temps. Le domaine est certifié bio depuis 2010 et a obtenu le label Demeter en 2014. On aurait pu imaginer une vague de conversion massive au bio à la suite de Pontet-Canet. Il n’est est rien. Frilosité ou absence d’intérêt pour un label jugé inutile ? Le futur est pourtant dans le bio et même sans chercher la certification, la majorité des grands crus s’est lancé dans des pratiques plus vertueuses. Communication, bio cosmétique ou posture marketing, l’avenir nous le dira.

Pontet-Canet, quelques informations techniques

  • Source : site Pontet-canet.com
  • Appellation : Pauillac
  • Superficie : 120 Hectares dont 81 en vignes
  • Géologie : Sol : graves du quaternaire
  • Cépages : Cabernet Sauvignon 62%, Merlot 32%, Cabernet Franc 4%,
  • Petit Verdot 2%
  • Age moyen des vignes : 40-45 ans
  • Mode de Culture : Certifié Biologique et Biodynamique
  • Densité de plantation : 9500 pieds par hectare
  • Engrais : Fumure composté (si nécessaire)
  • Taille : Guyot double médocaine
  • Vendanges : Manuelles, en cagettes

 

la Maison du Douanier, un restaurant avec vue sur la Garonne

La Maison du Douanier,  c’est un super spot pour chiller en terrasse et  regarder les bateaux passer sur la Garonne, prendre le temps d’un apéro au soleil et savourer une belle cuisine de saison. _DSC5150

Jean-Luc Beaufils, Romain Kervadec et Vincent Moreau ont fait le pari de nous attirer dans le Médoc à la Maison du Douanier. Les trois associés ont repris l’auberge en décembre. Ils ont bossé comme des fous pour transformer la belle endormie en restaurant up to date. Tout a changé : la décoration du restaurant, le parc et surtout la cuisine.

J’aime beaucoup le spot, une vieille maison en brique prolongée d’une salle à manger totalement vitrée, une fenêtre sur la Garonne, juste à côté du port de Saint Christoly en Médoc.

 

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J’imagine très bien la journée très Médoc : une visite de château, un tour à Soulac-sur-Mer, l’adorable station de la pointe et pour bien terminer une halte gourmande à l’Auberge du Douanier. Question gourmandise, on est bien. Le chef n’a rien oublié de ses origines normandes ni de sa formation chez les meilleurs (le Doyen, Hélène Darroze, le Ritz). Il propose une cuisine de saison à base de produits simples pour le premier menu et plus recherchés dans le menu à 55€._DSC1231

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Poitrine de cochon Capelin

Tu retrouves l’esprit de son précédent restaurant de Bordeaux. Le menu du jour ressemble à celui de l’Air de Famille, même construction : deux entrées, deux plats et deux desserts au choix. Jean-Luc Beaufils a ses classiques comme la terrine de campagne, la poitrine de cochon Capelin et le merlu de ligne._DSC5142

Le chef utilise toujours beaucoup de légumes racines pour accompagner ses plats. Ce qui change vraiment, c’est la présentation. A la maison du Douanier, les assiettes flirtent avec la haute gastronomie, plus arty que bistro.La dégustation ne déçoit pas. Je te recommande Le bar mariné vierge de mangue et gingembre pour les accords salés-sucrés, la fraîcheur du poisson cru et le velouté d’asperges tellement crémeux, à lécher l’assiette tellement c’est bon.

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J’oublie un peu le vin. La carte est courte, très courte, uniquement du Bordeaux. On a déjeuné avec le vin des voisins, le Clos Manou. C’est bien fait, belle amplitude en bouche et de la fraîcheur.

Il faut laisser le temps à l’équipe de se mettre en place. La terrasse extérieure ouvre en juin, on reviendra pour un diner avec vue.

 

La Maison du Douanier

  • 2 route de By
  • Saint Christoly-Médoc
  • Tel : +33 (0)5 56 41 35 25

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