Les Expressions Françaises illustrées de Nina Bruneau

Chronique de septembre, chronique de rentrée. Aujourd’hui, je partage mon coup de coeur pour un livre d’apprentissage ludique et imagé : Les Expressions Françaises illustrées de Nina Bruneau.

Etre trempé comme une soupe, les carottes sont cuites ou mettre son grain de sel, trois expressions qui émaillent nos discours d’une note rétro. On pourrait croire qu’elles viennent tout droit de l’esprit dérangé de grand-maman et bien non. Ces expressions appartiennent à l’histoire. Elles ont leur origine dans les siècles passés.

Nina Bruneau en fait un petit inventaire et pour notre plus grand plaisir, elle en croque le portrait en un page.

Les expressions françaises illustrées, le livre :

C’est 60 pages à nous fendre la poire. 55 dessins rigolos pour découvrir origine et signification première de nos expressions imagées.

Côté cuisine, j’ai appris plein de choses. Je cite Nina :

Quand les carottes sont cuites, c’est la fin des haricots ! AH AH ! plus sérieusement, au XVII siècle la carotte cuite accompagnait les plats des gens moins aisés, on disait aussi « ne vivre que de carottes » c’est-à-dire, MAL. Puis vers la fin du XIX siècle « ne vivre que de carottes voulait dire « être mourant » Conclusion : Quand les carottes sont cuites il n’y a plus d’espoir, c’est FINI, TOUT est Perdu, Fichu, Foutu.

les Expressions Françaises illustrées, de Nina Bruneau aux Editions Y.I.L

Nina Bruneau, illustratrice et auteur

Nina, jeune femme lumineuse, ressemble assez à la petite bonne femme de son livre. Visage enfantin sous un carré qui danse au rythme de sa gestuelle, Nina est une jeune auteur. La venue de son petit bonhomme, un ange à boucles blondes , bien nommé Gabriel a donné à Nina l’envie d’une nouvelle vie. Depuis lui, elle a quitté un job dans l’administration pour se lancer dans le dessin. Elle a commencé par parler d’écologie aux touts petits et continue avec une thématique qui s’adresse à tous.

Nina Bruneau sera en à la librairie Mollat le 3 octobre avec son livre les Expressions Françaises illustrées. Si vous avez un moment, passez la voir. Les dédicaces de Nina sont à son image, punchy – girly .

Les Expressions Françaises Illustrées –

60 pages, 14€

Editions Y.I.L

Bordeaux & ses vignobles aux Editions Sud-Ouest

Nouveau livre sur le vin, Bordeaux & ses vignobles, un modèle de civilisation, dresse un tableau des liens uniques, de la communauté de destin entre Bordeaux, la ville et le monde viticole.

C’est un ouvrage de plus de 300 pages écrit sous la direction de Raphaël Schimmer, docteur en géographie et enseignant à l’Université de Bordeaux Montaigne. Pour construire cette bible destinée aux amateurs de vins, il s’est entouré des meilleurs spécialistes du moment. Pas moins de cinquante experts ont participé au projet qui devient de fait un livre collaboratif riche d’expériences multiples.

Une approche dynamique du vin de Bordeaux

Très classiquement, les auteurs inscrivent leur travail dans son contexte historique mais très vite ils s’intéressent au présent, à la place du vin dans le paysage, dans l’économie et dans le développement touristique de la région. On y parle de terroirs, de positionnement économique et des perspectives d’avenir.

L’ensemble forme un récit à multiples facettes où Bordeaux tel une pierre précieuse reste la vedette.

Une bible illustrée

La vraie plus-value, la modernité de Bordeaux & ses vignobles, c’est son côté visuel. Chaque texte est accompagné de cartes, schéma ou photos qui viennent renforcer le poids des mots ou étayer un argument.

Pour conclure, je dirais que Bordeaux & ses vignobles nous ramène à l’essence même de notre région, à la spécificité Bordeaux. Livre de chevet, il se déguste par petite touche, en hédoniste qui apprécie un outil de connaissance ludique et accessible.

Bordeaux & ses vignobles, le livre :

Format : 17 *24 cm

320 pages

PV Public 25 €

Editions Sud Ouest

10 choses à faire au Pays Basque

Frontière naturelle, terre de caractère, le pays Basque offre aux visiteurs un panel de paysages uniques. Mer, montagne, campagne tout est possible, et tout se dédouble puisque le brouillard s’invite souvent au matin, apportant une touche de mystère aux lieux. On peut commencer sa journée par une balade en altitude et finir par un plouf dans l’Atlantique. Quelle autre territoire peut offrir autant de diversité ? 

Pour vous guider et vous faire profiter de mes expériences, je vous propose 10 activités à faire au Pays Basque, 5 à pratiquer sur la côte et 5 idées pour s’imprégner de l’arrière-pays
 
Pause bien-être au Pays Basque.

1 – Visiter les cités balnéaires

Mythiques cités, Saint Jean de Luz et Biarritz méritent chacune le voyage. Saint Jean, c’est la ville ancienne centrée sur son port de pêche. Biarritz, elle, a des airs de princesse, avec son Casino et ses villas Grand Siècle.

Saint Jean de Luz et Biarritz, deux facettes du Pays Basque

2 – Vivre la vie des bobos parisiens à Guethary

Guethary, the place to be. Avec Le Cap Ferret et l’île de Ré, voici un des hot spots des parisiens en vacances. La petite station balnéaire fait le bonheur des magazines de décoration, j’ai voulu savoir pourquoi.

C’est très simple, Guethary, c’est un village de résidences secondaires à la belle architecture Basque. C’est aussi une mini place de village bordée de restaurants et de bars à vins. C’est enfin une plage au calme surplombée par un superbe hôtel des années trente transformé en résidence. Le tout animé de bars avec terrasse où l’on vient bruncher, déjeuner et boire un verre en soirée.

Les parisiens ont bon goût, j’ai adoré ce village. Aucune rupture esthétique dans le paysage, les maisons ont gardé le charme de la station du XIX siècle. La plage offre deux visages, une partie avec mer calme pour se baigner et une autre avec de jolies vagues pour les surfeurs. Les bistrots de la place offrent une cuisine simple mais gouteuse. Je me suis fait un plan thon frais de Saint Jean de Luz, en tartare, à la plancha, c’est divin.

Je résume : Guéthary : jolies villas du siècle passé , plage à surfer, jolie clientèle et bars à la mode. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un lieu pour happy few.

3 – Faire de son séjour un gastro-trip

Le pays Basque est le paradis des foodies. Avec douze  étoilés au Michelin, on peut se faire plaisir. Et je ne compte pas les Bistrots, les petites tables gastronomiques qui méritent elles aussi une visite. Pour les collectionneurs d’adresses, voici la liste des Stars :

  • Ithurria à Ainhoa
  • Le Moulin d’Altoz à Arcangues
  • l’impertinent à Biarritz
  • Les Rosiers à Biarritz
  • La Rotonde à Biarritz
  • La table des Frères Ibarboure à Bidart
  • Ekaitza à Ciboure
  • le Choko Ona à Espelette
  • Briketenia à Guéthary
  • La table de Pierre à Hasparren
  • Le Kaiku à Saint Jean de Luz
  • L’Océan à Saint Jean de Luz
  • L’Auberge Basque à Saint Pée sur Nivelle
  • Durant mon gastro-trip, j’ai eu la chance de tester quelques adresses. De ce séjour, je retiens quatre tables à faire en priorité.

Les Frères Ibarboure , 1*, Bidart.

Adresse emblématique de la côte Basque, la table des Frères Ibarboure, c’est un grand moment gastronomique. Cuisine technique, délicate et raffinée, le dîner fut une suite de surprises et de bonheurs gustatifs. Le service drivé par madame Ibarboure sympathique et professionnel. 

 

L’impertinent, 1*, Biarritz.

 Voici un étoilé chic et tendance. Dès l’accueil, on comprend qu’on est à Biarritz, ville Glamour du pays Basque. Le personnel en salle, de jolies femmes toutes habillées de noir nous met de suite dans l’ambiance. Ici, c’est la ville du Casino, des Russes et des vieilles fortunes.

Le diner, un pur bonheur. 

Ekaitza à Ciboure

Ici, on retrouve le chef Guillaume Roget (anciennement le Brouillarta à Saint Jean de Luz) en grande forme. Installé sur le port de Ciboure, il s’est offert un écrin contemporain pour sa cuisine de produit et de saison. 

On a adoré sa cuisine gourmande et précise, son foie gras chaud sauce homardine et son pigeon en deux façon, condiment figue et raviole de pied de cochon. Le tout arrive en salle présenté dans une vaisselle de céramique artisanale qui met en valeur les recettes et ajoute au plaisir de la dégustation. Le chef a soigné les arts de la table, couteau du pays basque et  objets décoratifs.

Le soir, menu dégustation 89€

Instincts, Saint Jean de Luz.

Partie pour déjeuner d’une salade ou d’un buddha bowl, j’ai craqué pour Instincts découvert en marchant au hasard. C’est une pépite, une adresse gastronomique loin des nombreuses tables attrape-touristes. Dans un sobre décor de briques, de bois et de décorations végétales, le chef et sa femme en salle offrent une cuisine du marché boostée par des assiettes élégantes et des justes associations. On y mange du vrai poisson ( c.a.d de la pêche locale et non d’importation). Je me suis régalée de thon et de merlu de Saint Jean de Luz. Mon homme a pris la pintade et caviar d’aubergine, avec le légume légèrement brulé, un bonheur. Le vacherin revisité en dessert fut lui aussi exquis.

Entrée + plat 40€  – ouvert le dimanche midi. 

4 – Acheter des spécialités locales

Artisanat et gastronomie sont au programme de notre séjour. Je suis venue avec un grand panier pour faire le plein de produits locaux. Au final, je suis repartie avec 4 paires d’espadrilles, des classiques à rayures et des jolies compensées, des nappes, du linge de maison et un pot de confiture de cerises. J’aurais aussi pu remplir mon panier de charcuterie, de jambon et d’Irouléguy. J’avoue ne pas avoir eu le temps de bien sélectionner. Car il faut de la perspicacité pour acheter Basque. J’aime bien acheter français alors j’ai dû reposer pas mal d’articles, du linge made in Portugal ou même de pays indéfini, de la vaisselle venu de ?? et je pense même que ma confiture ne contenait pas de cerises du Pays Basque. Malheureusement, ici comme ailleurs, on fait venir de la matière première de l’étranger  que l’on transforme sur place avant de tatouer les emballages de logo identitaires, Croix Basque et drapeau. A quand un étiquetage qui nous donnerait la provenance des ingrédients principaux ?

Mes espadrilles, elles, sont bien Basques mais d’origine Espagnole. La continuité géographique et culturelle se traduit par une intense coopération économique à travers la frontière.

Dans mon panier, il manque le gâteau Basque, la délicieuse galette fourrée cerise ou amande. J’y reviendrai une prochaine fois. Il y a trop à tester pour un week-end.

Je n’oublie pas le fameux piment d’Espelette, produit certifié et donc protégé par une AOP, mais de cela on en parle plus loin. 

 5 – Se faire un vague, une surf session

Sport mythique de la côte Basque, le surf français a démarré ici, à Biarritz. Les spots sont nombreux, réputés et fréquentés.

Si t’es pas surfeur, tu peux aussi t’amuser dans les vagues, sauter, rouler et te faire chahuter. Et si t’aimes pas les vagues, il te reste les rivières. Y’a moyen de se faire plaisir avec un tour de kayak sur la Nivelle. Location facile partout.

Surf à Guéthary

6- Visiter les villages typiques

Le Pays Basque, avec ses traditions, sa langue à l’écriture mystérieuse et son habitat si caractéristique nous emporte dans un ailleurs. Les fans d’architecture prendront plaisir à rouler de village en village et se plairont à contempler les belles constructions en pan de bois aux volets colorés de rouge ou vert.

Durant votre séjour, prévoyez de vous arrêter à

  • Ainhoa. Classé parmi le plus beaux villages de France, Ainhoa séduit par sa rue principale bordée de maisons pimpantes dans le plus pur style Basque. Sur la place, deux hôtels typiques dont un étoilé Michelin la Maison Ithurria. Jolie aussi, la Maison Oppoca.
  • Espelette, la ville du fameux piment. Pour faire le plein de la spécialité. Je conseille la purée au piment d’Espelette, un condiment qui met de la force dans vos recettes et remplace la Harissa dans la cuisine du monde. 
  • Saint Etienne de Baïgorry
  • Saint Jean Pied de Port. Étape mythique sur la route de Saint Jacques de Compostelle. Parcours classique de la Porte d’Espagne à la porte Notre-Dame ou plus bucolique faire le tour par l’avenue du Fronton qui débouche sur la Nive, traverser et revenir par la Porte Notre Dame. 

7 – Prendre de la hauteur

Nous, on est monté à pied au sommet de la Rhune sur un sentier pas toujours cool. 2h 15 de montée. On traverse forêt et pâturages. On rencontre les petits chevaux sauvages. A l’arrivée, incroyable vue à 180° .

En bonus, on s’est offert le sentier côtier de Guéthary à Saint Jean de Luz, 5 km de marche facile. C’est pas aussi joli qu’à Belle-île. Le sentier s’interrompt souvent et nous fait rejoindre la route. Mais la balade permet de découvrir de joli point de vue sur les plages en contrebas. On arrive à Saint Jean par l’extrémité Nord de la Baie. On en fait le tour avant de repiquer vers le centre et pour nous la gare routière pour prendre un bus retour vers Guéthary.

Montagne, campagne et mer, tous les paysages du Pays Basque en cheminant le long du sentier côtier

Prendre le petit train de la Rhune

  • Train à crémaillère allant du Col de Saint Ignace au sommet de la Rhune
  • inauguré en 1924
  • 4, 2 km de trajet pour 35 minutes de balade
  • Tarif 2023 : 22€ AR adulte et 15€ < à 12 ans
  • réservation conseillée : https://www.rhune.com/fr/achat-en-ligne/

On a fait juste la descente pour le plaisir de voyager comme pépé dans des wagons en bois vernis. Trop sympa de dévaler la montagne le nez à la fenêtre. Attention pas de réservation pour les marcheurs. En haute saison, c’est chaud pour avoir une place. Pour sécuriser, on peut acheter l’AR. Retour seul 20€ , la différence est minime.

8 – Randonner en pleine nature

Je conseille aux amoureux de la nature de se poser dans une auberge de village et de randonner aux alentours. J’ai testé la formule en octobre quand la fougère qui recouvre une bonne partie des terres d’altitude prend ses couleurs de fauve et de feu. Magique.

En automne, le touriste se fait rare sur les pentes de l’artzamendi ou du Mondarrain. il ne reste que les animaux, les petits chevaux en liberté, les fameux pottok (on prononce pottiok). C’est un vrai bonheur de les voir gambader gentiment. 

Et que dire des vols de vautours ? un spectacle fascinant mais presque inquiétant tant ils sont nombreux dans ces montagnes. 

9 – Aller à la rencontre des artisans et des producteurs.

Le Pays Basque possède un écosystème artisanal de grande qualité. On y trouve des productions traditionnelles dans de nombreux domaines, arts de la table, linge de maison , travail du cuir ….

Certains ateliers se visitent,, profitez-en. 

poterie Goicoechea à Ossès

Ainciart bergera, bâton basque ou Makhila, Larressore

et naturellement, les produits de la ferme dont le fameux fromage Basque. 

Je vous recommande 

La ferme Enautenea à Saint Etienne de Baigory. Michel et Guillaume Tambourin y élèvent 280 brebis en méthode traditionnelle dans le respect des saisons. Leurs filles sont au pré toute l’année, nourries à l’herbe et au mais en complément l’hiver. L’hiver, elles restent autour de la ferme et sont rentrées pour la nuit. L’été, une fois la période de lactation terminée, elles montent en alpage.  

Les tambourin fabriquent 100 kilos de fromage par semaine en sachant qu’il faut 6 litres pour 1 kilo et que chaque brebis donne 1litre/jour. 

La production est vendue à 50% sur place. 

 

10 – Aller faire un tour en Espagne

Quand on parle Pays Basque, on pense très vite à jouer à saute frontière. L’histoire et la politique ont partagé le territoire mais l’identité Basque est une. En montagne, on traverse presque sans s’en apercevoir quand en bas, on va chercher en Espagne bons plans et dépaysement. Côté shopping, c’est intéressant pour l’alcool, les cigarettes (même si la quantité autorisée à l’importation a chuté à 1 seule cartouche /pers depuis juillet 2020) et tous les produits espagnols. 

L’aventure se tente aussi pour le simple plaisir d’aller manger chez les voisins et surtout pour une soirée tapas à San Sébastien. 

Le Pays Basque, il me reste tant à vous dire

Voilà, c’était dix choses à faire absolument mais j’aurais pu en mettre dix de plus. J’aurais pu parler traditions, chants, danses, coutumes et costumes. Le Pays Basque est multiple, il ne tient pas tout entier dans un article. Je reviendrai sur le sujet. il me reste beaucoup à vous dire. Déjà avec cette liste, vous avez une base. A vous d’y ajouter des variantes pour en faire votre hit-list.

Bon voyage

Pays Basque pratique :

  • y aller : train hyper facile . Bordeaux – Biarritz  en 2H.
  • Se déplacer : De ville en ville train ou bus. pas besoin de voiture
  • hébergement, offre importante : hôtels , location chez les particuliers, campings … mais attention la disponibilité est quasi nulle en saison.  Pensez à réservez au moins 1 mois à l’avance. 
  • restauration : ici, on mange bien, même très bien à prix raisonnables. 

Le Grand livre des Salades

Bonjour à tous,

Juillet arrive et nous prend presque au dépourvu. Cette drôle d’année est passée vite finalement. Enfermé tout le printemps, on n’a pas vu l’été arriver. Et pourtant, il est bien là avec le début des vacances scolaires, le retour des dîners de copains et des pique-nique en famille. Juillet en cuisine, c’est le moment des salades, du plat unique que l’on pose sur la table au milieu des bouteilles de rosé, des planches de jambon-saucisson, des assiettes de fromage et des corbeilles de fruits frais.

J’adore ce régime Apéro + salades, c’est la grande liberté, un infini de possibilités. Je suis certaine que vous avez vos recettes fétiches, vos associations préférés mais parfois un supplément d’idées est bienvenu pour donner du peps à vos tables d’été.

J’ai flashé sur le Grand livre des salades.

Chez mon libraire favori, j’ai flashé sur le Grand livre des salades, un des derniers de la collection Hachette cuisine. 

De grand, ce livre mérite bien le nom. C’est une bible, une mine d’or pour ceux et celles qui veulent booster leur carnet de recettes. 

150 recettes de salade, 12 sauces et le calendrier des légumes

Tu y trouves 150 recettes en trois grandes rubriques (veggies, à base de poisson, à base de viandes) et deux bonus les bowls et rouleaux ainsi que les salades de fruits en cinq recettes.

Last but not least, le livre donne aussi 12 idées de sauces et vinaigrettes + un tableau sur la saisonnalité des légumes. Oui parce que des salades, quand on aime, on en mange toute l’année. Et respecter le calendrier du jardin c’est bien. 

Côté mise en page, c’est classique et facile. Chaque recette est proposée sur une double page. A gauche la photo du plat qui donne envie. A droite la recette avec des pictogrammes pour les temps de préparation, de cuisson et une idée de la difficulté et du coût. Ensuite la liste des ingrédients et le pas à pas. 

J’ai déjà testé la pagz 137 : salade épeautre, abricots et haricots verts. Trop miam et l’idée de l’abricot, c’est vraiment original.

J’ai aussi aimé la page 187 tartare de thon, lentilles et agrumes . Ce sera ma recette pour le week-end si je trouve du thon frais à la Cabane du pêcheur chez qui je prends mon poisson. En ce moment, on a la chance d’avoir du poisson français, il faut en profiter.

Voilà, j’ai dit l’essentiel. maintenant je vous recommande d’aller chez votre libraire chercher votre exemplaire. Vous avez deux mois pour tester ces recettes originales. Vos amis vont adorer vos tables d’été imaginées avec le Grand Livre des Salades.

Très bel été à tous.

Le Grand Livre des Salades, info pratiques

150 recettes

Format 210 x 247 mm

Pages 384

Prix 19,95€

Cuisiner les restes selon Chefclub

En Janvier, fini les extras. Côté finance, entre Noël et les soldes, il ne reste rien pour la food.

Du coup, il faut chercher, inventer pour nourrir sa famille. Pour mes hommes qui aiment bien manger, j’ai trouvé de bonnes idées dans

Cuisiner les restes, un livre de Chefclub

Chefclub, c’est la start-up française de la Food aux 70 millions d’abonnés sur les réseaux. Leurs livres reprennent leurs meilleures recettes du net.

J’ai adoré leur maki de coquillettes lardons- fromages. Pour en savoir plus, c’est par là :

Cuisiner les restes aux Editions Chef club, le livre est vendu en coffret avec 10 minutes et Famille. Le tout 30€

Bio depuis 1610,Château le Puy publie son manifeste.

Chaque année Jean-Pierre Amoreau réunit la famille le Puy pour un dîner d’entreprise. En 2019, l’évènement a pris une tournure plus festive avec un diner de gala au restaurant le Quatrième Mur. En plus de Noël, nous étions réuni pour saluer la sortie du livre de Jean-Pierre Amoreau : Plus pur que de l’eau, aux éditions Fayard. Conviée à la fête, j’ai eu la chance de partager un repas gastronomique signé Philippe Etchebest et de mieux découvrir les vins d’un domaine d’exception.

Château le Puy, bio depuis 1610

A Bordeaux, nous produisons des vins merveilleux. Le territoire est riche de vignerons engagés qui font des vins identitaires loin des modes et de feu Parker. Ici on ne parle pas de conversion en bio. Le domaine n’a jamais connu la chimie lourde. Jean-Pierre Amoreau travaille en biodynamie, utilise le cheval dans les vignes et élève ses vins en foudre, jamais en bois neuf. Ses cuvées ont l’élégance naturelle d’un assemblage à majorité de Merlot.

Harold Langlais, Pascal Amoreau et Jean-Pierre Amoreau, l’équipe dirigeante de Château le Puy

En 2018, je visitais la propriété situé à 15km de Saint Emilion. A l’époque j’écrivais ceci : http://lemeilleurdebordeaux.fr/chateau-le-puy-le-vin-des-dieux-bordeaux-cotes-de-francs/

Depuis La famille Amoreau a continué sa démarche vers un vin toujours plus singulier, un vin de terroir et de vigneron. Dans cet optique, Château le Puy devient le Puy et abandonne l’appellation Côtes de Franc en octobre 2019. Cela se traduit par une nouvelle étiquette. La mention Bordeaux n’apparait plus. Seul le blason de la ville rappelle l’origine du vin. Le Puy se vendra désormais sur sa seule histoire résumée au dos de la bouteille sur la contre-étiquette. Jean-Pierre Amoreau prend un risque mais le story telling est joli.

Le Puy, un joli story telling :

  • Un terroir unique le coteau des merveilles, suite du plateau calcaire de Saint Emilion.
  • Un site remarquable depuis de l’âge du Bronze. Le domaine possède un Cromlech
  • un écosystème de 100 hectares dont 50 hectares de vignes
  • une vigne cultivée en biodynamie sans pesticides ni engrais chimiques de synthèse.
  • vendanges manuelles, vinification naturelle avec levures indigènes
  • élevage en foudre et barriques expérimentées, ni collage, ni filtration. Ni sulfites ajoutés.
  • Une star en Asie, distingué par la saga des Gouttes de Dieu en 2010. Le célèbre manga japonais fait de la cuvée 2003 le meilleur vin au monde. Le marché s’emballe, le prix s’affolent. Jean-Pierre Amoreau doit sortir le vin de la vente pour stopper la spéculation. Depuis la cote de Château le Puy en Asie ne faiblit pas.

Le chef Etchebest au top pour Jean-Pierre Amoreau

Entre le chef et le vigneron, il y a une grande complicité. On imagine une belle rencontre entre deux fortes personnalités, deux passionnés. Pour le Diner de le Puy, le chef et son chef de cuisine Stephen Mazoyer ont travaillé les produits de Noël : champignons, Saint Jacques et marcassin avec un final chocolat, une forêt noire revisitée.

Ce soir là, nous avons dégusté:

  • Château le Puy « Rose-Marie » 2018, un rosé de saignée. Magnifique robe bien typée clairet, faible sucrosité. Un vin joyeux pour commencer la fête.
  • Château le Puy Emilien 1990. La cuvée « classique » du château.
  • Château le Puy Emilien 1970, un vieux millésime, délicat comme un vieux Bourgogne.
  • Château le Puy Barthélémy 2006, une cuvée parcellaire sur les meilleures terres du domaine. Le 2006, un très joli millésime à son apogée.
  • Château le Puy Retour des îles, 2016. Une cuvée expérimentale vieillie en mer. des parfums d’épices, une bouche velours.
Le Puy, les trois cuvées Emilien, Barthélémy et Retour des îles

Vous n’étiez pas de la fête, j’ai quelques scrupules à vous montrer les photos. Ni voyez aucune vantardise mais un long remerciement à Jean-pierre Amoreau et son épouse Françoise. Félicitations aussi au chef Philippe Etchebest, au chef de cuisine Stephen Mazoyer et à toute l’équipe du Quatrième Mur. Ce soir là, les cuisines avaient basculé du mode brasserie chic à la gastronomie. Ce fut un diner exquis, un premier Noël pour nous tous, les invités de le Puy.

Saint Jacques de plongée, Caviar de Neuvic et Le Puy cuvée Emilien 1970.
Produits d’excellence, délicates saveurs iodées et vin sublime
bonheur absolu
Le chef de cuisine Stephen Mazoyer et la brigade du Quatrième Mur

Biscuits de Noël et desserts de Fête

Noël, cela sent la cannelle, le chocolat et les épices.

A Noël, il y a toujours quelque chose à préparer. Dans ma famille, on aime faire des truffes, des fruits déguisés, farcis de pâte d’amande et des bûches traditionnelles en biscuit roulé ;On aime aussi tester de nouvelles idées, créer, goûter et partager.

J’ai choisi deux livres pour nous aider à préparer Noël

Le premier Biscuits de Noël aux Editions Hachette cuisine nous donne 30 recettes issues de l’univers sucré alsacien.

Sablé à la cannelle, lebkuchen, zimtsterne et autre mannele. Si vous avez de jeunes enfants à la maison, c’est le livre idéal pour commencer la pâtisserie ? Rapide, facile et ludique, ces recettes vont leur plaire.

Pour les grands, j’ai un second livre : Desserts de Fête aux Editions Mango.

Cette année Noël tombe un mardi.  La tribu sera réuni pour un très long week-end. Il va en falloir des idées de menus . Dans Desserts de Fête, on vous  propose 34 recettes très accessibles. Il y a des classiques d’aujourd’hui, des propositions ciblées Noël et des spécial Instagrameuses. 

 Le Rainbow cake en photo,  Waouh. Avec ses six étages de biscuit coloré flashy, il en jette. Les filles vont adorer.

Pour en savoir plus sur ces deux livres, c’est ici :

Alors avant de partir en vacances, courez chez vos libraires acheter ces deux ouvrages dont je rappelle les titres

Desserts de Fête chez Mango, au prix de 12,95 €

Biscuits de Noël aux Editions Hachette cuisine. 7,99€

Le Chocolat, une Chronique de Sophie Juby.

Le Chocolat, médicament, aphrodisiaque, drogue ou juste une exquise gourmandise ?

On en parle dans ma Chronique de novembre autour de deux livres : Le Dictionnaire Exquis du Chocolat et Chocolat par les Glukosés

Chronique Gourmande

Le Dictionnaire Exquis du Chocolat de Nathalie Helal

Dans ce livre, Nathalie Helal, journaliste gastronomique, déroule un abécédaire gourmand qui englobe l’histoire, la technique et des portraits de chocolatiers célèbres d’hier et d’aujourd’hui. Le format dictionnaire est sympa. Il permet de zapper, de piocher au hasard des pages et de faire des retours en arrière. On suit l’auteur dans son exploration sucrée on s’interroge avec elle sur l’essence même du chocolat : Est-ce un médicament, une drogue, un aphrodisiaque ou une simple gourmandise ? Chacun jugera. 

Pour nous les Bordelais, je vais m’arrêter à la lettre G

L’auteur y parle de Guinette, une spécialité locale. Vous connaissez ce bonbon cerise-chocolat ? Vous aimez ?

Abécédaire Chocolat de Nathalie Helal

Moi je suis fan de cette exquise gourmandise. Une cerise macérée au vieux kirsch alsacien et enrobée d’une délicate coque chocolat. Dans le livre Nathalie Helal vous dit tout de la fabrication des fameuses Guinettes de chez Saunion, un long processus réalisé entièrement à la main par des chocolatiers experts avec à leur tête Thierry Lalet. Chez Saunion, on va chercher la cerise directement chez le producteur dans le lot et Garonne. Puis on trie, on écarte les fruits non conformes. Les plus beaux sont mis à macérer 5 mois dans une préparation à base de kirsch alsacien. A l’issue, les cerises sont égouttées puis trempées une à une dans un fondant à 80°. On laisse refroidir puis on immerge chaque fruit dans un bain de chocolat. En dernier, on laisse le bonbon sécher sur un lit de paillettes choco. On attend cinq jours avant de les commercialiser. Le temps que l’acidité du fruit ait dissout la couche de fondant.

Et là, on peut savourer, croquer et se laisser séduire par le mélange liqueur aromatisé, fruit et chocolat noir, un délice addictif.

La Guinette de chez Saunion, un bonbon croquant , coeur cerise au Kirsch

Je vous raconte tout cela parce que j’ai eu la chance de visiter plusieurs chocolateries Bordelaises. Et j’avais envie de partager mon admiration pour le travail du chocolatier.  C’est de l’artisanat d’art, beaucoup de temps et de savoir-faire. Cela justifie le prix demandé. Réservons donc nos achats de Noël à ces artisans d’excellence. Ainsi on préservera notre patrimoine culinaire.

Voilà, fin de ma parenthèse militante. Je reviens au dictionnaire exquis du Chocolat. Je ne veux pas oublier les 38 recettes de pâtisserie du livre. On est dans le registre des grands classiques de la cuisine familiale : mousse au chocolat, sachertorte et autres moelleux.

Ce sont des basiques. Je les retiens pour nos dimanches en familles. 

 Pour les fêtes qui approchent, je pense qu’on a tous envie de préparations contemporaines, de créativité et de desserts à l’esthétique soigné. 

Chocolat, 12 pâtissiers. 24 recettes

Chocolat par les Glukosés, c’est un ouvrage collectif. Douze pâtissiers, Bordelais pour la plupart, signent 24 recettes. Accessibles et modernes, détaillées et bien illustrées ces 24 propositions sont bienvenues à la veille de Noël. 

Chocolat des Glukosés, l’article du blog à la sortie du livre

J’en ai terminé pour aujourd’hui. Je rappelle les deux titres présentés.

Dictionnaire Exquis du CHOCOLAT, Editions Albin Michel, 21,90 €

Les Glukosés, Editions SUD-OUEST, 15 €.

Chronique Chocolat- Sophie Juby- France Bleu Gironde

NOPI, Le nouveau livre de Yotam Ottolenghi

La version audio de la Chronique

Connaissez-vous Yotam Ottolenghi

Oui, alors, vous allez adorer son dernier ouvrage qui porte le nom de son restaurant.

Non, alors laissez moi vous le présenter.

Yotam Ottolenghi, le chef qui a mis la cuisine méditerranéenne sur nos tables.

Yotam Ottolenghi, c’est le chef qui a bousculé la scène culinaire Londonienne avec sa cuisine orientale, colorée, généreuse et familiale. Sans être végétarien, il a changé les habitudes anglaises avec son art d’accommoder les légumes. Pour séduire les dégoutés du chou-fleur bouilli, il combine avec audace les épices, le citron et les graines.  Il a aussi installé le houmous dans nos indispensables. Les Foodies raffolent de cette sauce à base de pois chiches, citron, ail et tahini (crème de sésame). Les chefs du monde entier ont suivi la tendance et l’ont ajouté à leurs cartes.

NOPI, recettes de chefs et cuisine de restaurant.

Pour revenir au livre, Nopi, c’est déjà un bel objet, magnifiques photos,  mise en page épurée et tranche dorée comme les beaux livres anciens. On y trouve le meilleur des plats servis au restaurant NOPI. Ottolenghi parle de 120 recettes de la collection haute couture. C’est le fruit de la collaboration entre Yottam et le chef du restaurant Nopi Ramael Scully. C’est la rencontre de deux cultures, de la méditerranée et de l’Asie. Ramael Scully est malaisien. Yottam Ottolenghi israélien. Les deux ont beaucoup voyagé. Leur cuisine associe les saveurs du monde. 

Le résultat est fabuleux. Les recettes restent accessibles au cuisinier amateur. J’ai déjà prévu quelques tests. Je craque d’avance pour : la soupe de topinambours, pesto noisette-epinards, les supions sautés,tarator aux amandes et salsa au citron vert et tellement d’autres.

Si vous aimez les voyages, découvrir de nouvelles saveurs, foncez chez votre libraire favori ou commandez NOPI, c’est chez Hachette cuisine. Prix 30€

La cuisine fusion à Bordeaux : le Mampuku

Et pour ceux qui n’osent pas se lancer, je vous recommande à Bordeaux un restaurant dans la mouvance de cette cuisine fusion.

Je veux parler du Mampuku, une des adresses d’un trio* qui mixe des origines asiatiques et orientales. Dans un superbe décor de pierre et de bois brut, ils vous proposent une cuisine savoureuse et épicées faite de plats à partager. 

Et pour nous en studio, j’ai apporté aujourd’hui deux préparations du chef Gil Elad :

En premier une caille marinées aux épices. Elle est  frite et servie accompagnée d’une purée de carotte au ras el hanout, d’un taboulé de kasha, d’un condiment de carottes, raisins secs, amandes et herbes fraiches.

Et une petite douceur pour conclure un Gâteau au chocolat, crème anglaise au Tahina, Halva*, chantilly aux Cèpes.

On va se régaler   

Les épices de la cuisine de Yotam Ottolenghi : Sumac, Zaatar

Aux commandes du Mampuku : Arnaud Lahaut (franco-vietnamien), Ayako Ota (japonaise) et Gil Elad (israélien)

Halva : douceur orientale, une pâte à base de sésame qui a l’aspect du nougat.

Chronique N°3 : les indispensables d’une bibliothèque cuisine

Aujourd’hui, je vous propose de parler de livre doudou, celui que l’on traine partout avec soi comme un enfant et sa peluche fétiche, un livre qui rassure et réconforte. Coins cassés, couverture tachée, il lui manque même quelques pages, mais peu importe son look, il reste notre fidèle compagnon, c’est un indispensable de notre bibliothèque cuisine.

La version audio, c’est ici.

C’est vers lui qu’on se tourne pour un conseil-minute, un temps de cuisson. C’est notre joker, notre incollable ami; A l’autre bout du monde, dans les moments de manque et d’envie de cuisine familiale, de pot-au-feu à l’ancienne, il répond toujours présent.

Ginette Mathiot : je sais cuisiner, Editions Albin Michel.

Mon livre doudou s’appelle Je sais Cuisiner de Ginette Mathiot. Mamie me l’a offert quand je suis partie étudier une année aux Etats-Unis. Avec ses longs préambules sur le savoir-vivre et l’art de recevoir ses invités avec une table bien mise, je l’ai d’abord snobé. Et puis un jour j’ai cherché à faire une blanquette, un plat revigorant pour réchauffer un janvier frisquet. J’ai regardé le Ginette et j’ai like. La Blanquette avec Ginette c’est 15 minutes de préparation, 2h30 de cuisson et 15 minutes de plaisir. Ginette et moi, çà a tout de suite matché et on ne s’est plus quitté. Depuis, je la consulte régulièrement pour des justes proportions, des idées toutes simples et des recettes de cuisine traditionnelle.

Le Ginette Mathiot

Je sais cuisiner.

2000 recettes

Toujours réédité depuis 1932

Éditions Albin Michel

Sauces, entrées, soupes, viandes, légumes et desserts tous les sujets sont traités. Simple avant simplissime, les textes sont livrés sans ajout de photo, ni illustration. A chaque fois, Ginette donne les ingrédients, les temps de préparation, de cuisson et le pas à pas. C’est net, efficace et toujours assez bon.

Ginette, je l’adore mais parfois son côté old school manque un peu de fantaisie. Des recettes inchangées depuis 1930, c’est bien mais j’ai parfois envie de nouvelles bases. J’ai cherché et Je me suis trouvé un nouveau référent.

Comme un chef , Editions Larousse

Comme un Chef,

éditions Larousse

Pas vraiment un doudou, plutôt une encyclopédie. Il en a l’étoffe, il en a le poids.

4 Kg sur la balance, 24 chapitres, 18 chefs.

C’est du lourd.

Cet ouvrage collaboratif préfacé par Pierre Hermé balaie tous les registres de la cuisine de France et de nombreuses cuisines du monde. On y explique les fondamentaux, les essentiels. Si on prend l’exemple des légumes, un long chapitre est consacré à la taille, aux cuissons. Et là on comprend que Ginette a vieilli. Quand elle nous faisait cuire les carottes, y’en avait pour une heure et avec le Larousse c’est 10 minutes ( en rondelles). On est passé du tout ramollo au croquant…

L’autre grande différence entre les deux ouvrages ce sont les illustrations. Chez Larousse, les nombreux pas à pas, les d’astuces de chef, sont montrés en images. Le Livre permet d’aller au dela cuisine familiale tout en restant très accessible, très didactique.

Deux titres incontournables

Voilà, avec Je sais cuisiner pour démarrer, pour un conseil de base et Comme un chef pour progresser, vous avez deux titres très complets. Ginette est aussi en poche, c’est un plus. Elle s’emporte partout. Les deux sont vraiment complémentaires et indispensables. Moi, si je devais ne garder que deux titres de cuisine , ce seraient ces deux là. Ce sont les incontournables d’une bibliothèque cuisine.