L’incroyable Brunch du Gabriel

Last News : Après quelques mois d’interruption, c’est le retour de l’incroyable brunch du Gabriel, le Meilleur de Bordeaux. La formule reste identique mais le buffet déménage au niveau du restaurant gastronomique. Prix 2022 62€ / pers. Réservation sur le site de l’hôtel.

https://bordeaux-gabriel.fr/le-bistrot/

Un fabuleux buffet All inclusive, c’est la proposition du nouveau Gabriel pour son brunch du dimanche. En bonus la vue sur la place de la Bourse, la plus célèbre de Bordeaux.

10 Place de la Bourse, la plus belle adresse de Bordeaux

Le Gabriel est installé au centre de la place de la Bourse, une situation unique, au coeur du Bordeaux classique. C’est le plus joli spot de Bordeaux pour déjeuner et diner avec vue. Depuis ta table, tu bénéficies d’une perspective à 180° sur la Garonne, le miroir d’eau, le pont de Pierre et la caserne de la Benauge. Les lieux sont chargés d’histoire sans être figé dans le passé. La place bouge et vit au rythme des tramways qui s’arrêtent en son milieu.

En arrière-plan sur les quais, le miroir d’eau inauguré en 2006 donne une note joyeuse et populaire à l’endroit. Avec cette animation, les lieux perdent un peu de leur solennité et gagnent en humanité. Le miroir d’eau est devenu l’incontournable terrain de jeu des touristes et des Bordelais. Nul ne résiste à l’irrépressible envie de jouer avec le site. On marche, on danse et on se rafraîchit au contact de l’eau et de la vapeur. Depuis la terrasse du Gabriel, on suit toute l’animation de la place, comme au théâtre.

Le Gabriel a changé de décor avec son nouveau propriétaire.

En 2019, la famille De Boüard de Laforest connu pour posséder le célèbre Château Angélus, 1er Grand Cru classé à Saint Emilion, rachète le Gabriel. Son arrivée à Bordeaux signifie un nouveau départ pour l’emblématique institution de la place de la Bourse. Après de long mois de travaux, le restaurant a réouvert en juillet 2020. Du concept d’origine, seule l’organisation spatio-temporelle est restée: un bar au rez-de-chaussée, un bistro au premier et le restaurant gastronomique on top.

Côté décoration et ambiance, on a totalement changé de registre. Le nouveau Gabriel est :

  • cosy, chaleureux, confortable avec ses couleurs douces, ses tons de gris pâle, de bleu gris et de vieil or pour les fauteuils de velours.
  • résolument contemporain dans l’esprit avec ses lampes d’architecte, son plancher en point de hongrie bicolore, ses tables noires et ses murs paravents.

Le brunch du Gabriel se tient au premier étage, à la brasserie.

Pris en charge à notre arrivée par un sympathique maître d’hôtel, nous sommes conduits à notre table au premier. De là, nous avons accès à la salle réservée au buffet. Celui-ci est dressé en U avec en son centre un magnifique plateau de fruit de mer.

Le brunch du Gabriel : un fabuleux buffet All inclusive

Au menu en octobre :

  • Langoustines, crevettes, huîtres, les stars d’un brunch haute couture.
  • un assortiment de charcuterie, du foie gras et un excellent pâté en croûte maison
  • Côté mer : un ceviche de daurade, du saumon fumé et une tourte au saumon
  • Pour les foodies : des avocado toasts et des club sandwichs au poulet.
  • Pour les tradi : un très beau plateau de fromages.
  • Pour les veggies : deux salades à base de chou ou carottes, peut-être le point faible de l’offre.

Le plus compliqué avec le Brunch du Gabriel, c’est le choix. On serait tenté de tout goûter mais c’est impossible. Il faut faire des arbitrages, quel dommage ! A notre table, on a fait les gourmands, on a voulu aussi tester les plats chauds. Bonne pioche pour les ribs aux champignons des bois. Moins de chance pour le croque à la truffe, c’était pas vraiment le meilleur plan.

Côté sucré : un magnifique chariot de dessert

Au Gabriel, le final ne déçoit pas. Un somptueux chariot de dessert attend les invités au brunch. On se croirait devant la vitrine d’un grand pâtissier. Chacun repart à sa table muni d’une assiette gourmande. On partage, on fait tourner les assiettes. Tout est délicieux, on regrette presque de ne pas avoir commencé par cela. La prochaine fois on refait tout mais à l’envers.

Que vous dire de plus sur le Brunch du Gabriel ?

je pourrais vous parler du prix. Ici, c’est 54 € par personne. On est d’accord, 54 € , c’est une somme. Cependant, pour un brunch ultra-luxe et pour une formule tout compris, Le Brunch du Gabriel reste une superbe proposition. Je vous le recommande en famille ou entre amis, c’est une excellente idée pour un dimanche d’automne.

Le Gabriel

🏠 10 place de la Bourse

🕙 ouvert tous les jours. Brunch le dimanche de 11h30 à 15h

☎️ 05 56 30 00 80

Goatober au restaurant le Solena, Bordeaux

Carré et filet de chevreau marinés au yaourt et aux épices, aubergines confites dans une huile d’olive aromatisée, condiment de poivron et jus de chevreau réduit. Cela vous parle ? J’avoue ma méconnaissance en viande caprine mais là quelle claque ! C’est tout simplement délicieux, tendre et raffiné.

Dommage que le chevreau soit peu présent sur les tables de nos restaurants préférés. La filière caprine s’est emparé du sujet et pour la seconde fois cette année, elle lance le Goatober.

Goatober au restaurant le Solena, photo Sophie Juby

Le Goatober : le mois du chevreau en restauration.

Goatober contraction de Goat (la chèvre) et october est parti d’Amérique en 2011, repris en 2016 en Angleterre et maintenant en France.

L’idée, c’est de valoriser la viande de chevreau, de nous donner l’envie de la mettre à nos tables plus souvent, de ne pas limiter sa consommation au repas de Pâques.

Goatober est donc une des réponses pour mieux commercialiser une production qui s’étale du printemps à l’automne. Encore timide en France, la manifestation s’installe déjà dans les régions où il existe des habitudes de consommation. En Poitou-charentes, en Mayenne, l’initiative des producteurs a trouvé son public.

Raviole de Gigot de chevreau, une recette de Victor Oztronzec, chef du Solena à Bordeaux

Imagine un gigot poché dans un bouillon de chevreau, fini dans un jus de chevreau. Découpé en fines tranches, il est servi en raviole ouverte, hachis de couteaux on top. Pour accompagner, des baby girolles du médoc. Quel talent ce Victor Oztronzec. C’est créatif, délicat mais fort en saveurs. Bravo.

La Filière Caprine en Nouvelle – Aquitaine

La Nouvelle Aquitaine, c’est :

🐐🐐🐐 301 062 animaux

3️⃣5️⃣ % du cheptel national

👩🏻‍🌾👩🏻‍🌾 une activité qui fait vivre de nombreuses petites exploitations familiales en zone rurale.

🥛🧀 🥛 une production laitière très appréciée dont la viande est un sous- produit. Sans chevreau, pas de bon fromages.

Goatober en Nouvelle Aquitaine : les adresses

Vienne (86) :
Vendredi 16 octobre, à l’Auberge de la Blourde, Mouterre sur Blourde, vendredi 23 octobre aux Archives, Poitiers, Alexandre Beaudoux
vendredi 30 octobre au Rendez-Vous, Biard, Fabien Dupont

 Deux-Sèvres (79) :
Vendredi 16 octobre
Restaurateur : l’Hôtellerie Saint Jean 79100 THOUARS
Chef cuisinier : Eric BERNIER,

 Charente Maritime (17) :
mardi 27 octobre à 11h00
Traiteur – Restaurateur : Mickaël MARTIUSMaison Martius – Les Délices du Mail, (66, avenue Coligny 17000 La Rochelle)

Brunch gastronomique à L’Haïtza

– Nouveau prix pour le Brunch 95€/pers au 15/12/2023

Le dimanche à Arcachon, c’est brunch à l’Haïtza

Arcachon, on peut y venir toute l’année. Par l’autoroute depuis Bordeaux, c’est déjà sympa. Plus fun, le combo week-end côté Ferret + traversée en bateau navette + déjeuner en famille. Le quatorze juillet, nous étions sur le bassin, nous avons tenté l’aventure. Tout a commencé au débarcadère du Cap Ferret. Nous étions une dizaine à prendre le bateau de 10h pour le Mouleau. Le voyage a duré vingt minutes, le temps d’une mini balade. C’était cool de longer le Ferret, de regarder la côte depuis l’eau et de faire la photo du phare avec les parcs à huîtres en premier plan.

Arrivés au débarcadère nous avons pris le temps d’un café en terrasse, de regarder les vitrines et la jolie église qui domine la rue commerçante. Vers 11h, on a attrapé le bus qui te dépose à deux pas de l’objectif. Nous sommes arrivés en avance. J’en ai profité pour déambuler au rez-de-chaussée de l’hôtel, admirer les gâteaux du salon de thé installé dans l’entrée. Et à 11h30, nous étions quasiment les premiers pour prendre place en terrasse. J’avais choisi l’extérieur pour le charme désuet des tables bistro,  des chaises à la parisienne et la fraîcheur donné par l’ombre de la bâtisse. En bonus, nous avions la vue sur les pins ; l’hôtel se trouve dans un quartier résidentiel qui a conservé le charme du siècle passé avec ses maisons basques aux jardins encore sauvage. 

A l’intérieur, l’ambiance est différente. On peut choisir la proximité de la piscine ou la salle à manger avec vue sur la cuisine ouverte. La décoration est fabuleuse, les murs sont saturés d’objets, d’une collection de chapeau de paille, de masques africains. Le génial Starck, designer des lieux, a fait de l’endroit un des plus créatif de la ville tel le salon d’un amateur d’art.

Le Chef Stéphane Carrade
Brunch à volonté à l’Haïtza, le rêve des ados gourmands

Notre parcours culinaire a commencé par le choix des boissons, proposées par le maître d’hôtel. La suite fut grandiose. Les garçons étaient fascinés par le buffet ou plustôt les buffets installés dans un jardin d’hiver. Un linéaire de dix mètres organisé par thème, la viennoiserie, les entrées froides, lui faisant face la table à pain, le buffet de fromage et au centre le monumental buffet de fruit de mer. Là, langoustines, crevettes, homard, bulots et huîtres parfaitement présentés s’offraient à nos yeux ébahis. Le buffet de juillet est dressé pour accueillir 300 personnes. L’offre est si abondante qu’il est difficile de faire un choix. Même les plus gourmands ne pourront pas tout goûter. Il s’agit donc de mettre au point une stratégie et de sélectionner avec tactique. Mon conseil, oubliez les viennoiseries, les galettes bretonnes. Commencez par le buffet de fruit de mer. Impossible de faire l’impasse. Continuez par piocher dans les préparations du chef, les bouchées salées aussi originales que délicieuses. Les grands appétits iront aussi vers les plats chauds.

Brunch Gourmand à l’Haïtza

Ensuite, marquez une courte pause. Savourez la vue, un autre café avant le dernier tour, le moment sucré. Le personnel de salle, d’une extrême gentillesse, est là pour proposer jus d’orange frais et boissons chaudes. On se laisse servir, on profite de ce temps entre nous.

Les desserts de l’Haïtza : un incroyable buffet de pâtisserie

Mini tartelettes, baba miniature ou bouchée choco, les tentations sont multiples. Les plus raisonnables finiront par des fruits de saison, des amandes fraîches ou des fruits secs. Les autres se feront plaisir. A l’issue, on quitte la table à regret. On serait bien resté encore un long moment à papoter. 

La marche qui nous ramène vers l’arrêt de bus est bienvenue. Engourdis de sucre et de gourmandises, nous avançons au ralenti. Heureusement nous rentrons en bateau. La courte navigation réveille. On en profite pour débriefer, se raconter nos meilleurs choix. On se dit aussi qu’une prochaine fois, on saura mieux gérer.

Hôtel Haïtza, les informations pour réserver :

  • 312 boulevard de l’océan, 33115 la Teste-de-Buch. 05 56 54 02 22
  • Brunch tout les dimanches de 11h30 à 16h –
  • Tarif Brunch Haïtza : 95€/pers – tarif décembre 2023
  • depuis le Cap Ferret : navette toutes les deux heures du 12 juin au 26 septembre. tarif 16€ A/R

Déjeuner au nouveau restaurant Caviar de Neuvic.

Mise à jour 2022 : du nouveau au comptoir de Neuvic. Brunch du jeudi au samedi 39€

Le Brunch à l’anglaise servi du jeudi au samedi est proposé en formule all inclusive avec jus de fruit, boisson chaude, viennoiserie, avocado toast, dessert et plat chaud, une vraie dégustation avec le beurre de caviar en mouillettes pour l’œuf au plat et un écrasé de pommes de terre surmonté d’une généreuse cuillère de 15 grammes des précieuses perles noires.

Installé depuis décembre 2019 passage Sarget, à Bordeaux, Caviar de Neuvic étend son offre. Après l’épicerie, le producteur du Périgord propose désormais une restauration sur place. La courte carte composée de plats signatures permet de découvrir un met souvent confiné aux restaurants très étoilés. 

Invitée à tester les nouvelles propositions, j’ai craqué pour le croque-caviar. Je vous en dis plus ici.

La boutique Caviar de Neuvic de Bordeaux

Nous sommes 14 passage Sarget, au cœur de l’emblématique Triangle d’or Bordelais. Le caviar, produit d’exception, a trouvé sa place dans une galerie historique de la ville à la décoration raffinée. 

Echoppe-écrin dédiée à la marque Neuvic, le numéro 14 a commencé par une offre d’épicerie fine avec le caviar présenté en boites de 30 gr à 500 gr et d’un assortiment de spécialités à base d’esturgeon réalisées au domaine : rillettes d’esturgeon, beurre de caviar, sel aromatisé…

On peut y faire son marché, picorer quelques boîtes, y ajouter une bouteille de vodka, un champagne et l’emporter à la maison pour se faire plaisir à deux.

On peut aussi choisir de consommer sur place, de s’installer au comptoir ou en terrasse. Et pour un moment VIP, une salle à l’étage permet de réunir clients professionnels ou amis (sur réservation uniquement)

Le restaurant pour une pause déjeuner unique

L’ouverture officielle du restaurant Caviar de Neuvic de Bordeaux est prévue le 14 juillet. L’équipe est dans les starting blocs, la chef Marta Serrano et Marine en salle sont prêtes à accueillir en toute simplicité les gastronomes en quête de nouvelles sensations. L’idée de ce nouveau restaurant Bordelais, c’est de déconfiner le caviar. Laurent Deverlanges, patron de la maison Neuvic, ambitionne de faire découvrir son produit au plus grand nombre. Pour cela, il a missionné la cheffe sur la création d’une carte moderne qui mette le produit en valeur à travers des recettes sortie de l’univers du bistro tartare de bœuf, risotto ou œufs brouillés.

Mais ici, les classiques du bistro s’embourgeoisent. Chaque recette sera sublimé par une cuillère de caviar servie avec générosité. Si on choisit la formule du jour à 23 €, c’est 15 grammes des précieuses perles noires qui viendront sublimer notre plat. Et pour le même plat à la carte, la chef ajoute 20 gr de caviar. Le luxe absolu.

Pour accompagner ces assiettes, le restaurant offre une courte carte de vins blancs. On y trouve une propriété par grande région viticoles française : Alsace, Bordeaux, Bourgogne, Loire et Rhône. Graves, chenin, Chablis ou Châteauneuf du Pape, on peut se faire plaisir. Et puisque le caviar, c’est la fête, il y a même un champagne de propriétaire tout à fait intéressant, (je le connais puisque j’en ai dans ma cave). 

Le Croque Caviar de Neuvic 

Pour commencer dans l’univers du caviar, je recommande le Croque Caviar de Neuvic. Le croque, emblématique sandwich de la cuisine française se métamorphose en snacking paillettes. La recette garde du plat originel l’idée d’un pain chaud et du jambon. Pour un mariage heureux avec le caviar, le pain est tartiné de fromage frais, garni de jambon de Paris et surmonté d’une quenelle de crème aromatisée citron vodka. Sur la crème, le caviar est délicatement déposé en généreuse portion.

L’intérêt de ce plat, c’est de permettre une vraie dégustation. Je conseille de prendre le temps, de commencer par cueillir délicatement quelques perles noires et de les savourer nature. C’est un pur régal que de sentir rouler, s’éclater en bouche ces perles iodées. Surtout attendez que leur parfum s’évanouisse. Comme avec le vin d’exception, la longueur en bouche du plaisir caviar est durable.

Le caviar en Aquitaine, l’autre trésor gastronomique de la région.

En dehors d’une pause déjeuner, il est possible de déguster le caviar au comptoir. C’est une excellente idée pour faire connaissance avec le Caviar d’Aquitaine.

Si l’histoire du caviar d’élevage est toute récente, les années 80, elle s’écrit en Aquitaine depuis le début. Notre région produit en effet l’essentiel du caviar Français. Notre territoire est historiquement lié au Caviar que l’on dégustait avant la seconde guerre mondiale dans les guinguettes des bords de Garonne. Les Bordelais avaient été initiés au Caviar par les russes blancs, aristocrates établis en France après la révolution soviétique de 1917. 

La surpêche a eu raison de l’espèce sauvage mais la tradition est restée. Laurent Deverlanges a intégré le club très fermé des producteurs d’Aquitaine en 2011. A cette date, il commence sa production en Périgord soutenu par un pool d’investisseurs. Depuis le domaine a grandi. La Marque de Neuvic s’est bien installée dans le paysage du caviar à la française réputé pour sa qualité.

Pour plus d’informations sur Caviar de Neuvic, la chaine You tube du domaine c’est ici : https://www.youtube.com/channel/UCKrPcc3Xn8X7eJaIPPUmtOA

Avec la nouvelle boutique Bordelaise, le caviar s’invite à nos tables. Il devient plus accessible tout en restant un met de fête rare et donc coûteux. Mais quand on sait que madame esturgeon attend 7 ans pour être au mieux de ses capacités, on comprend que la nature commande. Patience et savoir-faire sont les clés du business.

L’offre déjeuner du comptoir n’en devient que plus intéressante. A 23 € la formule, c’est un vrai bon plan. Je vous le recommande pour une expérience originale à tester en duo ou entre amis.

Boutique Caviar de Neuvic pratique :

📪 : 14 passage Sarget, Bordeaux

☎️ : 05 57 59 54 86 

📆 : mardi au samedi

⏰ : Ouvert non Stop 10h 19h

🍽 plat du jour 25 €

Le restaurant d’après confinement, c’est comment ?

Le restaurant en mode Post-covid 19, c’est comment ? Ici, je partage mon expérience, mon premier diner au restaurant depuis le confinement.

Le plaisir de voir du monde.

Pendant le lockout , on a beaucoup cuisiné à la maison. On a échangé nos recettes, on s’est lancé dans des trucs de fou, le pain maison, la brioche et plein d’autres bonnes choses. On était bien entre nous, en famille. 

Mais il manquait un peu d’air à nos diner, une ouverture aux autres, un moment de convivialité. Maintenant que les restaurants ont rouvert, on peut retrouver nos tables favorites. Sortir, voir du monde, cela fait un bien fou.

Etes-vous retourné au restaurant ?

Si oui quelle adresse avez-vous choisi ? Perso, pour mon premier diner en ville, j’ai choisi Mets et Mots, une de mes adresses préférées à Bordeaux. On y mange une cuisine française de saison dans un décor moderne type industriel. 

En cuisine, le chef, Léo Forget, en salle Romain Grenet son associé, deux anciens de chez Pierre Gagnaire. et avec eux une brigade au top.

Ce qui a changé . Ce qui ne change pas.

En version post covid, Mets et mots, c’est des mesures simples de distanciation comme le port du masque en entrant et en sortant. Ensuite, Le personnel reste masqué mais nous les convives, nous pouvons retirer cette protection dès que nous sommes installés à notre table. le déroulé du repas pour les clients, c’est presque comme avant.

Les changements comme la carte dématérialisée sont à prendre comme des points de modernité. Et j’avoue la distance entre les tables, c’est plutôt une bonne chose pour notre confort. Je n’ai jamais fait partie de ceux qui aiment déjeuner sur les genoux du voisin alors un peu d’espace de confidentialité, c’est très agréable.

Au final, on oublie les restrictions et on passe un super moment autour d’une cuisine raffinée. Jolies assiettes, de la technique, des saveurs subtiles, des associations innatendues, le plaisir du restaurant gastronomique est bien là.

Pour vous donner envie, je reviens sur mon expérience d’hier soir

Dans le menu 10 juin, j’avais choisi :

Tarte sablée de coquillages et herbes marines, crème de chou-fleur. Filet de lieu jaune rôti, pois mange-tout à la menthe, crème de riz noir, bouillon fumé et caviar d’aubergines. 

Mignon de porc Ibérique, purée de pois chiches torréfiés, fenouil braisé et cassolette de printemps. 

Crème prise au safran, mousse de fraise au chocolat blanc, sablé streusel et sirop au miel

Un délice. 

Voilà, vous avez compris, on est bien dans le registre d’une cuisine contemporaine et gastronomique. Je n’ai pas besoin d’en rajouter, c’est quand même mieux qu’à la maison. Alors, si vous pouvez allez au restaurant, n’hésitez pas. Les chefs ont encore besoin de notre soutien. 

Mets et Mots, les infos pratiques :

  • On est au 98 Rue Fondaudège. 
  • Ouvert du mardi au vendredi midi et soir et le lundi midi

Vous voulez les tarifs ?

  • Le midi menu à 23€ ou Entrée + plat 19€
  • Le soir menu en 3 plats est à 34€,

Le guide Michelin à Bordeaux, remise des étoiles

Ce lundi, la team Métro de Bordeaux Lac remettait aux chefs étoilés leur plaque Michelin 2020. Imaginez toutes les stars de Gironde et au delà réunies au Palais de la Bourse de Bordeaux. OMG, quelle incroyable concentration de talents.

Et pourtant, Les nouvelles stars l’ont joué modestes. J’aurais aimé qu’ils nous parlent un peu mais ils sont resté discrets. Alors pour les non-initiés, je rappellerai juste que cette plaque de 30cm2 représente un travail fou, des heures derrière un piano, des années d’abnégation où le chef ne compte pas ses heures. On parle de souffrance mais aussi de passion, de plaisir à partager, à donner chaque soir le meilleur. Car l’étoile récompense la maîtrise, la technique, la créativité mais aussi la constance, la régularité.

Le Guide Michelin, l’incontournable référence

La plaque rouge, c’est une très belle reconnaissance. Le Guide Michelin reste la référence absolue en cuisine. Aucun autre classement n’est venu bousculer cette institution. Décrocher l’étoile, la première, la seconde ou la troisième c’est l’ultime récompense, le graal.

Alors bravo encore aux lauréats et longue route aux nouveaux étoilés. Que ce petit livre rouge ne vous enferme pas dans une dogmatique mais qu’il vous donne l’envie de continuer à faire briller l’excellence à la française.

Les Nouveaux ⭐️ au Guide Michelin 2020

Victor Ostronzec, restaurant le Solena à Bordeaux.
François Sauvêtre et l’équipe de l’Oiseau Bleu à Bordeaux
Giovanni Pireddu et l’équipe de Tentazioni à Bordeaux
Yohan amado de La Maison Claude Darroze à langon

Le Skiff Club, nouveau ⭐️⭐️ à Arcachon

Stéphane Carrade, chef de l’Hôtel Haïtza à Arcachon et son directeur de salle

et en bonus, deux stars de Bordeaux

La remise de plaques, c’est aussi une occasion de rencontre entre chefs. Nos super stars à l’agenda hyperbooké ont profité du moment pour échanger autour d’une coupe de Champagne.

Tanguy Laviale, restaurant Garopapilles et Vivien Durand du Prince Noir à Lormont

Ce lundi 24 février 2020, on remettait aux chefs étoilés leur plaque Michelin 2020.

La Yole de chris, le bistro de Christopher Coutanceau

La Yole de Chris, un bistro face à la mer

L’adresse bénéficie d’un emplacement incroyable. On est dans la continuité du vieux port de la Rochelle. Le restaurant est posé face à la baie. Devant, c’est la plage de la Concurrrence. Le bâtiment, une construction moderne, est divisé en deux. D’un côté le restaurant gastronomique, trois étoiles Michelin depuis 2020 et le bistro flanqué d’une belle terrasse.

La Yole de Chris, le bistro de Christopher Coutanceau

Un bistro au décor contemporain

Pour son bistro, le chef Christopher Coutanceau a imaginé un décor résolument moderne en accord avec l’architecture du bâtiment. On accède à la vaste salle à manger par la terrasse. A l’intérieur, on est dans un univers brasserie avec de longues tables d’hôtes à partager, un bar comptoir, un ballet de serveurs et une courte carte doublée de suggestions à l’ardoise.

Les convives sont assis perpendiculairement à la cuisine ouverte. Ici tout est transparent, on peut voir son poisson à l’étal puis en suivre la cuisson et la découpe. Celle-ci se fait en salle. La Yole de Chris emprunte à la table gastronomique le service au guéridon. C’est toujours très sympa de voir le poisson arriver entier et être préparé devant soi.

Autre emprunt à la table de chef : La vaisselle de chez Gien, les couverts stylés, les serviettes épaisses en coton amidonné. La Brasserie est à la hauteur de la réputation du chef, trois étoiles Michelin depuis 2020.

La Yole de Chris : le menu

Que mange-t-on chez Christopher Coutanceau ? Du poisson, des fruits de mer, ici, c’est une évidence. Le chef, surnommé le cuisinier pêcheur met au menu de son bistro la pêche locale et celle de la côte atlantique.

Les entrées à la carte ont le goût des vacances à la mer : huîtres, palourdes, araignées, crevettes et homard breton. Je n’oublie pas le plateau de fruit de mer, l’incontournable assortiment d’un restaurant de bord de plage. il y a aussi la soupe de poisson, le carpaccio de lotte ou les couteaux au beurre d’algues.

Pour suivre, on a le choix entre de la seiche, des Saint Jacques ou de la sole de petit bateau. À l’ardoise, la pêche du jour, c’était en février des poissons nobles à partager avec sa(son) chéri(e). Sole, turbot, barbue ou Saint Pierre.

Les accompagnements, les sides, sont à choisir entre chou, risotto, frites, écrasée de pomme de terre ou salade. Foncez sur la purée au bon goût de beurre et oubliez les frites (servies très très colorées)

Pour terminer des profiteroles, un riz au lait ou un café gourmand. Juste une petite note sucré comme chez mémé.

Nota : si vraiment, vraiment, vous souhaitez manger carné, c’est possible. À la carte : escargots, tartare de boeuf, pluma ibérique et côtes d’agneaux.

Les photos de notre déjeuner

On est donc bien dans l’idée d’une brasserie de ville maritime. L’exceptionnel dans l’histoire, c’est la qualité des produits et la réussite des cuissons. Ceux qui aiment le vrai poisson, sauvage, frais et parfaitement cuisiné apprécieront. J’ai adoré ma barbue servie accompagnée d’une sauce vierge acidulée. Tous les poissons sont cuits dans un barbecue en terre cuite inspiré des Kamado japonais. Le Big Green EGG combine deux modes de cuisson celle du feu de bois et celle du four. Au final, on a le moelleux et l’incomparable goût de fumé. Juste magique. A la Yole de Chris, on utilise des charbons de bois spéciaux ( argentine) qui donnent aux préparations des parfums incroyables.

Je n’ai pas parlé des vins. On a pris au verre, un petit Chablis bio de la Chablisienne 7€. cave coopérative assez connue. Facile. A la bouteille, la sélection est centrée sur la France. Joli choix en Loire, et ensuite quelques flacons de toutes les régions.

Voilà, l’adresse mérite de figurer dans votre liste de table où bien manger. La Rochelle est une ville fabuleuse au printemps. Entre une flânerie sur le port et une visite de l’aquarium, la Yole de Chris est le bistro qu’il vous faut pour une pause gourmande.

La Yole de Chris, les informations pratiques

  • 5 allée du Mail, 17000 la Rochelle – 05 46 41 41 88
  • ouvert tous les jours, toute l’année.
  • menu déjeuner 27€ ; Entrée + Plat 21€
  • menu enfant 13€
  • A la carte comptez 60€ sans les vins, ça pique un peu pour le midi. Mais bon le poisson sauvage, cela se mérite.

BIG, bistro Girondin, une adresse 7/7

BIG, c’est l’adresse idéale pour ceux qui veulent manger bon, pas trop cher sans se prendre la tête avec les réservations. Le restaurant restaure tous les jours, c’est facile. Avec Big, bistro girondin, on est dans le registre de la brasserie traditionnelle ouverte 7/7.

Un décor typique de bistro parisien

Chez Big, le décorateur s’est fait plaisir. il a utilisé tous les codes du bistro : murs carrelés de miroir, lustres en verre dépoli, bar monumental et banquettes en moleskine. Le bonus, c’est le superbe sol en carreaux de ciment découvert lors des travaux de rénovation. Avec sa patine, ses manques et ses carreaux marqués par le temps, il apporte une touche d’authenticité à l’ensemble. L’effet est assez bluffant. On se croirait dans un lieu chargé d’histoire.

Murs carrelés de miroir, suspensions Art Déco et banquettes en moleskine,
Une vraie ambiance Brasserie chez BIG, Bistro Girondin

Côté cuisine, BIG mise sur les classiques

La carte fait le bonheur des amateurs de cuisine traditionnelle. Chez Big, bistro girondin, on mange français. Pépé ne serait pas déçu, ses plats favoris sont au menu. Son fils appréciera une cuisine tranquille mais bien faite. Pour faire passer, une offre de vin au verre bien balancée et à prix doux. A la bouteille, le client peut choisir de rester àBordeaux ou de se balader en France. Toutes les régions sont représentées.

Menu du jour à ou à la carte

Le déjeuner chez BIG, bistro Girondin

Voilà, BIG, Bistro Girondin, c’est un restaurant à mettre dans votre eat list. Pour un dimanche ou un lundi, c’est un super plan. Et si vous avez des copains étrangers, pensez à BIG. Le combo décor bistro + cuisine traditionnelle française, cela fonctionne toujours.

BIG, bistro Girondin

📪 64 rue Saint Rémi, 33 000 Bordeaux

☎️ 05 56 06 10 20

🍽 : Plat + dessert 15,90 €

🕙 Ouvert du lundi au dimanche

Paradoxe, le restaurant de Christophe Girardot

En janvier j’ai testé le nouveau restaurant de Christophe Girardot : Paradoxe.

Christophe Girardot chez lui, presque à Bordeaux

Voilà vingt ans que Christophe Girardot participe à la scène culinaire. Il est resté fidèle à Bordeaux, sa ville natale. Je l’ai connu à la Table de Montesquieu, une superbe adresse gastronomique à la Brède. A l’époque, le chef avait installé, en toute liberté, une cuisine créative servie par des présentations ludiques. Le pot au feu déstructuré était déjà à la carte. je me souviens des oeufs servis en coquille dans leur boîte carton et de la brochette de Saint Jacques posée sur un verre à Bourgogne. Un dîner à la table de Montesquieu, c’était une réelle expérience gastronomique dans un cadre très contemporain. J’en ai gardé un merveilleux souvenir. J’ai encore à l’oreille le petit zézaiement du serveur. En neuf mois, le restaurant avait gagné une étoile au Michelin. nous étions tous conquis. la belle aventure s’est terminé en 2012. Tristesse.

En 2014, nous retrouvons Christophe à la Guérinière, une table réputée à Arcachon. Voici pour mémoire l’interview du chef réalisée à cette époque :

La parenthèse bassin a duré quatre ans. Puis les propriétaires de l’hôtel restaurant ont vendu leur affaire. Christophe Girardot a fait une pause, une jolie balade à moto. En 2019, il reprend du service avec Paradoxe. Le chef rachète l’ancien Cape à Thomas Brasleret. Après vingt ans chez les autres, voici le chef enfin chez lui. The dream comes true.

Paradoxe, une adresse atypique en banlieue bordelaise

Il faut quitter Bordeaux, prendre le pont d’Aquitaine et rejoindre la rive droite pour trouver Paradoxe. L’emplacement du restaurant est assez inhabituel. On n’y viendra pas par hasard.

Imaginez un coin de banlieue à quinze minutes du centre ville, un quartier résidentiel fait de pavillons des années soixante dix et là un restaurant caché derrière une façade toute simple.

Certains Bordelais ne sont pas surpris. Ils sont nombreux à avoir fréquenté les lieux du temps de son créateur Nicolas Magie. Avant de reprendre les cuisines du Saint James en 2012, Nicolas Magie avait fait de la Cape un îlot gourmand. Le chef avait même accroché l’étoile en 2004.

Paradoxe : un défi

Reprendre la Cape, redonner à l’adresse toute son attractivité ne sera pas simple. Pour Christophe Girardot, le challenge est de taille. A Bordeaux, les talents sont nombreux, la concurrence est rude. Pour autant, le chef ne manque pas d’atouts. Il dispose d’un fan club et d’une clientèle fidèle qui le suit depuis la Table de Montesquieu. Il est surtout riche de toute l’expérience acquise au fil de sa déjà longue carrière. C’est un passionné, un gros travailleur qui s’est doté d’un répertoire original. Sa cuisine créative, ses assiettes architecturées, ses recettes bien ancrées dans le Sud-Ouest mais boostées aux saveurs d’Asie contribuent à faire d’un dîner chez Paradoxe, un moment unique.

Pour relever le challenge de Paradoxe, je n’oublie pas Solène Lemonnier, le second, en cuisine. La jeune femme qui a suivi son mentor à Cenon forme un binôme de choc avec le chef. On a hâte de trouver à la carte une de ses créations.

Paradoxe, une cuisine tatouée Girardot

Et au menu chez Paradoxe ?

Le chef nous régale de ses plats signatures. Ceux qui suivent la bibliographie de Christophe Girardot reconnaîtront son style, une cuisine précise, des recettes sur le goût, sur le bel ingrédient. Le chef aime jouer avec les volumes et les formes. Il enferme ses préparations dans un monde géométrique. Cubes, sphères et rectangles s’invitent dans l’assiette. Paradoxe, c’est une cuisine inspirée de Picasso période cubisme.

Le menu du soir s’articule en quatre plats précédés d’une mise en bouche punchy et colorée. Le menu surprise joue avec nos sens. L’oeil s’émerveille des constructions délicates, la bouche se calîne de saveurs gourmandes.

Voici en images, une soirée de janvier 2020

Le pigeon amoureux d’un foie gras de canard, en pelote de pomme de terre

Je n’ai pas testé mais on trouve à la carte ce plat incroyable. Pour l’avoir vu en show – cooking, j’ai une fascination pour l’inventivité de Christophe. J’adore son usage de la machine à découper les légumes et sa faculté à transformer une pomme de terre en tagliatelle.

Le pigeon est entièrement désossé, rôti au beurre. Puis il est amalgamé en boules avec du foie gras cru et enveloppé dans une feuille de blette. L’ensemble est entouré de la pomme de terre en fialment . Avant le service frit à 160° et servi avec le jus réduit.

Œuf imaginaire au caviar d’Aquitaine, barres de butternut confites sous un voile de lard de Colonnata.

L’oeuf au noir, Soulages aurait pu l’imaginer. La recette est du chef Girardot. Je l’ai trouvé dans l’inventaire gourmand du Sud-Ouest. La coque est faconnée dans du beurre pommade parfumé au caviar séché. Elle est remplie d’un jaune d’œuf et de caviar puis soudée, refroidie, recouverte d’une fine chapelure teintée au charbon actif. La préparation est conservée au froid et passé en friture  à 175° avant de servir . 

Dans l’assiette, l’œuf est posé sur un socle fait de butternut confit recouvert d’une fine tranche de lard colonatta.

L’Oursin et sa mouillette « croque mer »

Je termine ma présentation de Paradoxe par l’oursin et sa mouillette croque-mer. Le plat est servi dans une coque de porcelaine façonnée comme un oursin. C’est une salade céleri-pomme verte, avocat et oursin. Elle est assaisonnée d’une émulsion oursin et citron yuzu et accompagnée de sa mouillette beurrée. Celle-ci se compose d’une tranche de pain de mie taillée en rectangle, dorée au beurre et garnie de délicats morceaux de crevettes et oursins. plantes comestibles et feuille d’or en bonus.

Cette entrée résume tellement bien le style du restaurant.

Nous sommes dans le registre de la gastronomie créative. Les fondamentaux sont là : salle confortable, tables nappées de blanc, une mise en scène sublimée par une vaisselle originale avec une assiette dédiée à chaque plat. Une carte des vins bien balancée entre les régions françaises. Et l’essentiel, un chef qui donne avec générosité, qui prend plaisir à partager son idée de la cuisine.

Paradoxe, une nouvelle adresse dans la eat list des Bordelais.

Voilà, Paradoxe c’est donc une nouvelle bonne adresse sur Bordeaux. Elle doit absolument figurer dans votre eat list du moment. Je vous la recommande pour un diner entre amis gastronomes. Pour les amoureux, c’est aussi une idée. Cela manque peut-être un peu de glam. Sans chercher les paillettes, j’aimerais un peu de fantaisie et de chaleur en salle. Côté déjeuner, je vois bien un rendez-vous d’affaires. Les tables sont très espacées, le service courtois, c’est parfait pour le business.

Paradoxe à Cenon, c’est le nouveau restaurant de Christophe Girardot.

Paradoxe

  • 9 Allée de la Morlette, 33150 Cenon – 05 57 80 24 25
  • mardi au samedi midi et soir
  • menu midi 32€, le soir 65€.

Michelin 2020 : un Bib gourmand pour le Cent 33

Le Michelin 2020 récompense Fabien Beaufour du restaurant le Cent 33

Bravo à Fabien et Emilie Beaufour et à toute leur équipe. Le Cent 33 obtient un Bib gourmand dans la nouvelle édition du guide Michelin. Cette distinction salue un restaurant qui propose un menu Entrée+ plat+dessert à moins de 34€

Pour les amateurs de gastronomie, ce Bib gourmand n’est pas une surprise. La table de Fabien Beaufour s’est fait une belle place sur la scène culinaire Bordelaise. Un an après son ouverture, le restaurant fait toujours le buzz et il faut réserver au moins huit jours à l’avance pour le dîner. Fan de l’adresse depuis son ouverture, voici ce que j’ai écrit dans mon guide : le Meilleur de Bordeaux.

Le Cent 33, coup de coeur du Meilleur de Bordeaux 2020

En bordure du quartier des Chartrons si riche en spots à manger, Fabien et Emilie Beaufour ont investi un bel espace éclairé par de grandes baies vitrées. Pour leur concept de gastronomie à la carte, ils ont travaillé sur le confort des convives, la chaleur des matières naturelles et la pluralité des modes de dégustation. Au Cent33, vous pouvez diner comme en cuisine face à la Robota, le gril japonais. Le chef évolue sous vos yeux en mode show-cooking. Vous pouvez partager la table d’hôtes avec vos copains. Sinon, vous choisirez de vous isoler en amoureux, de créer votre bulle d’intimité. Les tables sont bien espacées, les chaises en velours orange, moelleuses. 

La table est mise avec soin. Les arts de la table sont à l’honneur. La vaisselle est en grès beige et  le couteau est designé pour le Cent 33 par la coutellerie du Périgord. Avec son manche en bois, il balance entre l’objet d’art et l’outil de l’artisan. La fourchette-cuillère, la georgette, participe aussi à l’originalité du Cent 33. 

Le Cent 33, coup de coeur du Guide Sophie Juby, édition 2020

Le Cent 33, le menu

Ici commence l’expérience Cent33. Vous allez choisir, pas de diktat du menu unique. Vous serez servi rapidement de bouchées apéritives, de petites assiettes. Les plats arriveront en suivant, fini le temps d’attente. La table se couvre de mini plat assortis. Nous sommes comme au spectacle, comme au feu d’artifice, les sens en éveil. N’hésitez pas à tout goûter : les gougères au comté, les gnocchis au citrons confit, petites billes gourmandes ou le fois gras aux agrumes déguisé en clémentine qui vous dit mange moi. Ne passez pas à côté du déjà cultissime poulpe en salade tiède. Le chef sert la star des cuisines hispaniques tiède accompagnée d’un crémeux d’avocat, de salicorne croquante et de pamplemousse. Le poulpe a cuit sept heures pour gagner en tendresse. Il sera frit  au dernier moment pour un côté croquant. Une tuerie. 

La salade de poulpe, le plat iconique du Cent33

Pour le final, n’hésitez pas entre le tout choco (ganache sur base de biscuit cacahuète, feuillantine, caramel salé et glace au pop-corn) et les madeleines. Prenez les deux. Le dessert de mamie est tout simplement divin. La madeleine en taille mini se prend du bout des doigts, se trempe dans une crème légère parfumée à la fève tonka et se déguste en multiples façons. Entre copain, elle s’invite  au café. Avec votre chéri(e) vous ferez l’expérience d’une bouchée gourmande à offrir comme une promesse, une invitation à d’autres jeux. 

Pour Plus d’info sur le restaurant, je vous renvoie sur mon premier article.

Un autre Big gourmand en Gironde : la table d’Inomoto

Bravo au Chef Seiji Inomoto. Son restaurant de Saint – André de Cubzac, la table d’Inomoto entre aussi au guide avec un Bib gourmand. J’avoue ne pas connaître cette adresse mais je me suis promenée sur le site du restaurant et cela donne terriblement envie. Je prends note pour un voyage au Japon à 30 minutes de Bordeaux.

L’ annonce des Bibs gourmands entretient le Buzz autour du Michelin mais le vraie date , c’est le 27 janvier. Ce jour là, le Michelin dévoilera les étoilés de 2020. Qui seront les recalés, les promus ? Le suspense est total. On se donne RDV le 27 pour commenter les + et les – .