Le Mampuku : Bowl foods à partager et cuisine Asie-Orient

Un décor chaleureux tout en pierre et bois blond dans le vieux Bordeaux, une jolie clientèle, une belle cuisine ouverte flanquée de son bar comme au Japon et une carte cuisine et vins du monde. Le second de la famille Miles a tout de son frère sauf qu’ici tu choisis et tu partages. Pas de menu unique, 11 plats au choix pour le diner._dsc0835

Comment te parler de la carte ? Difficile, noms étranges et recettes exotiques, le voyage commence avant même la dégustation. Tu vas balancer en Orient et Asie et retrouver l’Aquitaine en clin d’œil. Un verre de vin aidant, tu coches un peu au hasard dans la liste mise à ta disposition : 4 plats pour 25 euros ou 6 plats pour 32 et pour les supergourmands un menu Freestyle à 38€, 8 plats choisis par le Chef Gil Elad.

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Le chef, Gil Elad

Le chef, Gil Elad

De tout façon, tout est beau et bon. La vaisselle en grès, Les présentations différentes pour chaque assiette vont te surprendre. Chaque plat raconte son histoire. Stylé !

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Bao, brioche au boeuf confit, pickles oignon rouge et concombre

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Salade de fleur de bananier, poulet et racines de lotus

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Boulettes d’agneau aux épices en croûte de pain sésame

_dsc0885 Un plat qui me fait craquer ? Le Hazille, aubergine fumée et grillée, labané, miel et grenade.

L’aubergine entière est rôtie au four puis grillée à la flamme. Elle est ensuite débarrassée de sa peau, découpée en laissant les tranches retenues au pédoncule et refroidie. Elle est servie twistée, dans un bol, arrosé de Labane, fromage frais à base de yaourt, d’huile d’olive et de graines de Grenade. Un délice de fraîcheur boosté par une note fumée, une recette à te convertir au tout végé.

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_dsc0911Mampuku

  • 9 rue d’Ausone, Bordeaux
  • A deux pas de la Porte Cailhau
  • Ouvert midi et soir du mardi au samedi.
  • 2 services le soir, réservation indispensable
  • 05 56 81 18 75

 

Le Patio à Arcachon, pour un déjeuner entre amies.

Tu peux aimer découvrir, tester, innover, instagramer d’adresses trendy en places to be. Mais pour tes rendez-vous d’amour ou d’amitiés, il te faut une doudoulist où tu piocherais selon tes humeurs. Pour une pause confidence entre amis, je te suggère une jolie table gastronomique : le Patio à Arcachon.

Si tu as l’âme nomade, tu vas adorer la cuisine aux parfums d’Asie du Chef Thierry Renou. Amoureux de la Thaïlande, il a rapporté de ses voyages les saveurs d’Extrême Orient qu’il distille avec mesure dans ses menus. Pour toi, il suffira d’une épice, d’un légume de là-bas et les souvenirs rejailliront._dsc9739

Tu aimeras l’accueil aimable mais discret. Tu apprécieras la courtoisie du maître d’hôtel, Sébastien Druaux, qui te laisse le temps de choisir ta table, celle qui bénéficie d’un bel éclairage et qui laisse assez de distance avec tes voisins les plus proches pour te donner ton espace de discrétion. Isolé des autres convives, tu t’enfermes dans une bulle de douce intimité. Au dessus de toi, la verrière qui coiffe le patio entièrement relooké ce printemps laisse passer la magnifique lumière des belles journées d’automne. Pour sa nouvelle salle à manger, le chef a choisi des matières nobles, des couleurs neutres. Le sol et les murs sont recouverts de marbre gris clair, les tables en chêne blond sont laissées brutes, natures. Les chaises recouvertes de velours prune apportent de la chaleur, de la rondeur à l’ambiance résolument contemporaine. L’ensemble forme un écrin à la cuisine du chef, la vraie star du restaurant._dsc9712_dsc9640

 

Une fois installé, il te reste à choisir entre la carte, le menu gastronomique et le menu du midi à 42€, une bonne formule. Pour le vin, écoute les conseils de la sommelière, elle te guidera pour une bouteille ou même un vin au verre. Ensuite, concentre toi sur la dégustation, laisse toi émouvoir par les assiettes arty, graphiques et colorées qui vont se succéder. A titre d’illustration, je partage un déjeuner d’octobre. Nous commençons par une mise en bouche de Sud-Ouest et de saison : un crémeux aux cèpes, bouchon croquant on top et tuile de parmesan. L’assiette dégage d’enivrants parfums de champignons, le mini cèpe se mange comme un bonbon. Un délice.

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On enchaine avec la caille laquée au jus de sésame noir. Dans une assiette Bernardaud, immaculée, le chef mets en scène la délicate volaille sur un lit de foie gras poêlé. Il l’accompagne d’une ronde comme une guirlande colorée où alternent une brunoise de mangue et des rectangles de potimarron coiffés d’une tuile de persil. Délicat et savoureux.

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On termine le voyage dans les terres par un cromesquis de pied de porc, clin d’œil à la cuisine canaille d’Aquitaine. On continue par un détour en mer, vers l’océan atlantique et les premières Saint Jacques. Les noix justes snackées reposent sur un sablé noisette croquant. Elles sont entourées d’un crémeux de romanesco piqué de baby girolles. Quelques grains de caviar d’Aquitaine on the top et des pétales de chou comme posé au hasard terminent l’assiette. Association de blanc et de vert tendre rehaussé du blond doré des champignons et d’une fragile pensée, mélange de croquant et de moelleux en bouche, tous les sens sont flattés et en premier la vue. L’assiette dégage une telle poésie qu’il en coûte de déconstruire la belle harmonie.

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Nulle hésitation en revanche pour picorer le dessert du pâtissier Alexis Thauvin. Tous les souvenirs de ma Bretagne gourmande se sont donnés rendez-vous dans la Gavotte, crémeux citron et sa glace au sarrasin. Impossible de résister à l’envie prendre avec les doigts et de croquer dans la crêpe dentelle croustillante, merveille de légèreté au bon goût de beurre.

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Autre belle surprise : le dessert framboise, comme une couronne de mariée de campagne. De la fraîcheur, de la couleur et ces subtils accords entre le fruit et la verveine citronnelle. Un superbe final donc pour un long break entre amies, moment doux et précieux à renouveler au plus vite._dsc9691_dsc9688

 

 

Le Patio: pour aller plus loin, un article publié en 2014

Thierry Renou, Restaurant le Patio Arcachon

  • 10 boulevard de la plage, 33120 Arcachon
  • 05 56 83 02 72
  • Ouvert du mardi soir au dimanche midi

 

 

 

 

Le diner à la maison Bras, l’ultime aventure gastronomique

Comme tous les food lovers, j’ai rêvé d’un diner au Suquet et d’une rencontre avec le maestro de la cuisine végétale. Je ne dis pas le pape car Dieu ne s’invite pas dans les assiettes. Restons sérieux, nous n’entrons pas en gastronomie comme on entre en religion. Pourtant l’expérience se mérite et les comparaisons seraient faciles. Il faut suivre un long parcours initiatique pour avoir la chance de diner à Laguiole.

En premier, tu dois réserver une table en tenant compte de la fermeture hivernale du restaurant. Sébastien Bras travaille essentiellement les légumes de son jardin. Mais le potager ne produit pas assez l’hiver lorsque la neige s’invite sur le plateau de l’Aubrac. Ensuite, la maison Bras, trois étoiles Michelin, affiche complet trois semaines à deux mois à l’avance, selon la période. Tu dois aussi compter avec l’emploi du temps de chéri. L’ensemble fait un délai d’attente de plusieurs mois.

Le jour venu, il faut rejoindre le site au cœur de l’Aveyron, 4h30 de route par l’A89 depuis Bordeaux. Le temps s’étire, élastique et insipide en voiture. Viens enfin le moment ou tu quittes le village de Laguiole pour monter vers le plateau. Depuis la route tu découvres les trois bâtiments du domaine construits à flanc de colline, sans étage comme posés au cœur du paysage. Depuis le parking, tu rejoins le restaurant par un chemin bordé de fleurs des montagnes et là direct, c’est le choc visuel : le bar salon en surplomb. Il est entièrement vitré comme toutes les faces du restaurant qui donnent sur la vallée. Rien n’arrête le regard, l’Aubrac est à nos pieds, superbe!

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A l’intérieur, la décoration surprend par sa japonisante sobriété. Peut être une résonnance avec le Japon, pays où la maison Bras s’est installée en 2002. Ici règnent la pierre brute, le bois blond et les fleurs du jardin de Michel Bras. Avant de passer à table, nous sommes invités en cuisine pour un bref échange avec le chef Sébastien Bras désormais aux commandes. Il quitte les fourneaux pour nous saluer avec une extrême gentillesse et une disponibilité rare pour un très grand.

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Viens le moment de prendre place autour d’une table avec vue sur le plateau. Nappe immaculée, serviette de lin brodée d’une fleur de cistre, couvert en étui et bouquet de chardons bleus la mise en scène est impeccable. Trois étoiles oblige. Un paquet enveloppé d’un linge blanc nous intrigue. Nous le découvrons bientôt, à l’intérieur se cache une petite miche de pain maison. Autre surprise, la sculpture bouquet se croque, elle ressemble à une croûte de pain.

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Notre choix se fait rapidement entre les trois propositions dont un menu végétarien et un menu découverte. Naturellement, à l’issue de 400km de route, nous choisissons l’expérience totale, le combo : plat emblématique de la région + ceux du restaurant + les créations de Sébastien Bras. Impossible de manquer le Gargouillou de jeunes légumes, le plat iconique du restaurant inventé il y a trente six ans par Michel Bras.

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Le Gargouillou : une composition d’herbes, de fleurs, de légumes du potager du chef et de graines germées boostée par une tapenade, un coulis de poivron jaune et un coulis de poivron rouge. L’assiette telle la palette du peintre fascine par ses couleurs, la variété des herbes et son élégante architecture. La dégustation étonne par la richesse des saveurs. L’histoire du plat émeut. Michel Bras a voulu son plat comme une brassée de l’Aubrac en partage, une composition évolutive dont les ingrédients changent avec les saisons. Tout simplement beau, d’une extrême délicatesse et surprenant en bouche ce plat pourrait à lui seul représenter la cuisine végétale. Etonnante modernité d’une création pensée et proposée à la carte de Michel Bras, il y a déjà trente ans. Inouï ! Aujourd’hui largement imité, Il devait être bien seul à l’époque à prêcher pour une cuisine nature._dsc7290 _dsc7294

 

Les légumes, les racines, les fruits et les fleurs de l’Aubrac serviront de fil conducteur au reste de la dégustation. Le chef privilégie les produits locaux : truffe noire de pays, bœuf de l’Aubrac, superbe plateau de fromage de l’Aveyron, myrtilles sauvages et nectavignes du voisin. Il n’oublie pas ses origines, ses grands-parents et le fameux aligot servi en extra. Les amateurs de plat traditionnel adorent ce mélange de purée et de tomme fraîche. Le repas, fresque un festin se termine de façon ludique par les canailleries, des glaces en mini cornets. Ultime gourmandise de notre aventure.

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L’atelier du Goût : bistro le midi, « salle à privée » le soir

Restaurant le midi, table privée le soir, salle de réunion ultra-tech pour entreprise en journée, lieu de cours de cuisine, à l’Atelier du goût, Frédéric Coiffé propose la cuisine en multiples façons. Sa belle personnalité, son goût du partage et son sens de la communication fédèrent une clientèle de fidèles qui viennent vivre un chouette moment entre copains. Car il faut l’aimer le chef pour traverser tout Bordeaux et le rejoindre à Bordeaux Lac._DSC6682

On y viendra le soir tranquillement. Le midi pour les gens qui bossent dans le quartier, Frédéric Coiffe a installé sa carte tradi-Sud-Ouest. Il propose des planches de charcuterie, des plats populaires et généreux souvent servis en cocotte, des desserts simples comme les œufs au lait de mamie maria. Il offre aussi un menu à 12,50€, une vraie affaire. _DSC6756

Le soir, il peut privatiser la salle pour un diner de copains, un anniversaire, un enterrement de vie de jeune fille ou un cocktail jusqu’à 40 personnes. Fred cherche avant tout à faire plaisir. Il aménage la formule, adapte le menu au budget de son client. Rien de rigide dans son concept, il organise la soirée en mode collaboratif._DSC6737 Frédéric Coiffé

Une fois par mois, Fred partage son savoir-faire autour d’une soirée cours-apéro-diner, 5h de convivialité autour de trois plats. N’oublie pas que le chef est passé par la table de quelques grands et qu’il est avant tout maître cuisinier. Tu peux t’inscrire en solo, en duo ou avec tes copains. Le thème change chaque mois pour suivre la saisonnalité des produits.

Last but not least, le chef invite régulièrement son fan club à des soirées sur réservation. Formule très simple comme huîtres et moules frites, l’idée c’est de passer un bon moment entre potes. On mange dehors en terrasse ou à l’intérieur. Ambiance guinguette sans chichi.frédéric Coiffé _DSC6766

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Les huîtres 100% bassin d'Arcachon de chez Galinier

Les huîtres 100% bassin d’Arcachon de chez Galinier

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L’Atelier du Goût c’est à Bordeaux Lac

Une Cuisine en Ville, le discret restaurant gastronomique de Philippe Lagraula

On glisserait facilement sans la voir devant la façade d’une Cuisine en Ville. Le restaurant dispose d’une architecture singulière qui place la salle en retrait de la rue du Palais Gallien, au débouché d’un couloir. Heureusement Philippe Lagraula est arrivé de Dax en 2012 précédé de sa réputation de jeune chef étoilé. Sa cuisine contemporaine, sa technique très sûre acquise chez les plus grands et ses prix maîtrisés lui ont permis de marquer dès ses débuts. Il est entré direct dans le top de notre eat-list. Depuis, l’incessante installation de nouveaux chefs talentueux nous a fait parfois oublier l’adresse. C’est dommage ! Sa formule du midi à 19€ reste une vraie bonne affaire. Le choix est là : 2 entrées, 3 plats et 2 desserts. Les présentations sont soignées, contemporaines et nettes. Le marché de saison, la cuisine élégante et savoureuse.

Ravioles de tomates au pesto, Une Cuisine en Ville

Ravioles de tomates au pesto, Une Cuisine en Ville

Marbré de canard des landes, Une cuisine en Ville

Marbré de canard des landes, Une cuisine en Ville

Paupiette de aux herbes, une Cuisine en Ville

Paupiette de porc aux herbes, une Cuisine en Ville

Figues pochées au vin

Figues pochées au vin

La carte des vins bien balancée entre une majorité de Bordeaux et une bonne ouverture sur les bourgognes et les vins du monde. Tu retrouves ce choix dans les six vins au verre, une occasion de tester des vins peu connus. Le jour de notre visite, étaient proposés en rouge un côte de Bourg, un Languedoc et un Maipo Valley du Chili. Sympa ! Tu déjeunes au calme dans un décor contemporain tout en sobriété : tables de bois blond, vaisselle en grès et chaises en cuir noir. Une tapisserie en noir et blanc impriméeb d’une batterie de cuisine apporte une touche originale et un soupçon de fantaisie. Tu peux même profiter d’un petit patio, une des plus petite terrasse de Bordeaux. L’ensemble dégage de good vibes, Deux jeunes filles professionnelles et efficaces assurent le service. On est bien, tranquille !

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le patio, Une Cuisine en Ville

le patio, Une Cuisine en Ville

Une Cuisine en Ville

  • 77 rue du Palais Gallien
    05 56 44 70 93
    du mardi au samedi
    menu midi 19 € , le soir 45 et 60 €

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Déjeuner à La table A Cantina pour un quick break cosy-gastro Corse

Derrière sa façade de bois noir, la table A Cantina cache une adresse chaleureuse et gourmande. Pour une pause comme en terrasse, je te recommande les tables au premier étage côté fenêtre. Tu déjeunes comme sur un balcon. 14 € un plat, 18 € les deux, servi en une heure, c’est le prix demandé pour une pause au calme. Cool !

Au premier l’ambiance glam-kitsch de l’entrée, le décor Napoléon III, noir et doré cède la place à un espace cosy et élégant au cœur du Bordeaux des affaires. Parfait pour un déjeuner de travail.

La table A Cantina, l'étage

La table A Cantina, l’étage

Le salon privé

Le salon privé

Si tu viens entre copines, c’est bien aussi. L’accueil chaleureux de Pierre et Manon te met à l’aise d’entrée. Avec eux tu vas partir à la découverte de la vraie cuisine Corse. Je n’oublie pas le vin. La table dispose d’une superbe carte dédiée aux vins corses. Là-bas, tout est différent les sols, les climats et les cépages. J’ai testé un Clos Venturi cuvée 1769, 100% vermentinu. Très bien pour les amateurs de vins blancs secs et minéral.

Ici, tu es chez Julien Pandolfi, le patron du restaurant Corse du quartier Saint Pierre A Cantina. Les foodistas le connaissent depuis 2011, les autres l’ont découvert aux Epicuriales. Julien Pandolfi a fait le buzz avec son veau à la broche. Sur le Stand A Cantina, Paul-André Santini, éleveur à Lucciana en Corse, veillait à la cuisson d’un des 16 veaux rôtis durant la manifestation. On a tous partagé une des longues tables d’hôtes autour d’une savoureuse assiette de veau parfumé aux herbes du maquis. Une vraie bonne idée au milieu d’une offre rosé-tapas.

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Julien Pandolfi et un ami

Julien Pandolfi et un ami

assiette corse

assiette corse

Veau à la broche

Veau à la broche

Le veau à la broche, c’était une des initiatives du jeune restaurateur pour partager sa passion pour son île, la qualité des producteurs locaux et l’étendue de sa gamme de vins. A la Table, tu continues l’aventure dans un cadre cosy imaginé par la décoratrice Camille Herman. Le soir, tu apprécieras l’intimité des lieux, la salle privée et l’éclairage tamisé. Le midi, tu seras surpris par la qualité de la formule du jour. Le chef Jean Chalut Natal a repris les commandes de la cuisine depuis quelques mois. Il a pour mission de continuer l’offre gastronomique le soir mais de proposer une cuisine accessible le midi. Le chef n’hésite pas à ouvrir sur des plats fraîcheurs comme le gaspacho ou le Carpaccio de lotte de Bretagne et bouillon de crustacés servi tiède. Un vrai bonheur, léger et délicat. Tu es raisonnable ? Reste en là. Tu veux la jouer gourmand ? Choisis dans la formule des plats plus robustes comme l’assiette de charcuterie corse ou les travers de porcs confits à l’hydromel, c’est permis. Termine par le tiramisu aux noisettes une tuerie !

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Tu veux tester ? La Table A Cantina c’est :

  • 19 Rue Mably  Bordeaux, derrière le marché des Grands Hommes
  • Ouvert du mardi au samedi midi et soir.
  • 05 56 81 54 86

 

 

 

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Le Gabriel, La plus belle terrasse avec vue du Bordeaux Historique.

La Terrasse du Gabriel, 10 place de la Bourse, c’est d’abord le plus joli spot de Bordeaux pour déjeuner et diner avec vue. Depuis ta table, tu bénéficies d’une perspective à 180° sur la Garonne, le miroir d’eau, le pont de Pierre et la caserne de la Benauge. Si les lieux sont chargés d’histoire et intimident parfois, il faut savoir dépasser son appréhension à franchir les portes du restaurant. La Révolution nous a ouvert la voie, la place a perdu sa statue équestre de Louis XV et son nom de Royale. Mieux, avec le miroir d’eau installé en 2006, elle s’est démocratisée. Avec cette installation, les lieux perdent un peu de leur solennité et gagnent en humanité. Le miroir d’eau est devenu l’incontournable terrain de jeu des touristes et des Bordelais. Lorsqu’il fonctionne nul ne résiste à l’irrépressible envie de jouer avec le site. On marche, on danse et on se rafraîchit au contact de l’eau et de la vapeur. Depuis la terrasse du Gabriel, tu suis toute l’animation de la place, comme au théâtre. Vraiment Sympa !

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La place légèrement masquée par les installations de la Fête du Vin

La place légèrement masquée par les installations de la Fête du Vin

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Ensuite, la Terrasse, c’est un bistro gastronomique, un bel endroit pour un déjeuner de travail. Si ton temps est compté, tu peux choisir la formule du jour Plat et Dessert pour 18€. Avec un peu plus de temps, tu tenteras la carte pour goûter la cuisine de Nicolas Frion. Il propose des plats de saison, une cuisine de bistro modernisée et des suggestions plus exotiques comme son maquis de daurade. Jolies assiettes, portions généreuses et justes cuissons, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment et donner l’envie d’aller plus loin. Le Gabriel, c’est aussi une brasserie au premier étage ainsi qu’un restaurant gastronomique au second. Tu vois, il nous reste encore beaucoup à découvrir.

Maki de daurade, carottes pickles et chantilly au Wasabi

Maki de daurade, carottes pickles et chantilly au Wasabi

Rémoulade de céleri et Piquillos. Cecina IGP on top

Rémoulade de céleri et Piquillos. Cecina IGP on top

Daurade et risotto

Daurade et risotto

Cheesecake au citron vert, tartare de framboise et framboise on the top

Cheesecake au citron vert, tartare de framboise et framboise on the top

 _DSC2220Les formules du midi :

  • Plat du jour + dessert du Jour 18 €
  • Menu bistro 29,90 €
  • Plat + dessert ou entrée + plat 22,90 €
  • La Terrasse se réserve la veille uniquement au 05 56 30 00 80
  • Ouvert tous les jours

Le New Soléna déjà bien installé dans la gastrosphère Bordelaise

La cuisine du nouveau Solena ? Les critiques adorent. Depuis son arrivé en avril, Victor Ostronzec reçoit les éloges de toute la presse gastronomique. Je les cite : Soléna, la dernière pépite bordelaise. Stéphane Durand-Souffland pour le Figaro. À Bordeaux, le talentueux chef du Solena, 33 ans, vous emmène pour un savoureux voyage dans les étoiles au gré d’assiettes fraîches et inventives. selon Thibaut Danancher, Le Point.

Une telle effervescence met ma curiosité en éveil, il me fallait tester sans attendre. Pas d’effet de surprise à l’arrivée. Le Solena a gardé son ambiance de pierre nature soulignée de rouge. Rien ne semble avoir changé depuis l’arrivée du second du Gabriel. Dommage, ce léger décalage avec la qualité de la table. Heureusement l’accueil du responsable de salle et le sourire de son équipière dissipent la légère déception.

On se recentre vite sur l’essentiel : l’assiette. On dine au menu ou à la carte selon l’humeur. Ce soir là, pas envie de surprises, trop contente de profiter des dernières asperges, c’est moi qui choisis ! L’offre extra slim (trois entrées, quatre plats et deux desserts) n’étonne plus, c’est un gage de fraîcheur,  classique des bonnes adresses. Asperges, poisson et fraises, c’est la saison. On complète la commande d’un Pessac-Léognan blanc et c’est parti pour deux heures de gastronomie sans chichi.

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Tu patientes en dégustant des huiles nature où parfumée à l’orange pressée, sympa ! Un mulet noir, estragon, crémeux citron, aneth et feuille d’oxalis en guise d’amuse bouche donne le ton . Cuisine précise, élégante et parfumée.

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On enchaîne avec les choses sérieuses. Les entrées arrivent, waouh ! Superbe ! Jolie présentation ! Les asperges en vert et blanc et leur royale de moelle ne dépareilleraient pas sur la table d’un étoilé. La déclinaison d’artichauts, royale, cœur et chips mariée au rouget non plus. Normal, le chef a fait ses classes à la Côte Saint Jacques à Joigny avant de seconder François Adamski au Gabriel.

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Pour le plat, Victor Ostronzec se calme, l’assiette s’épure. Au final, la fraise se montre sous un jour nouveau en compagnie d’un baba revisité.

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L’ensemble dégage une vraie personnalité, une technique très sûre et un grand respect du produit. Stéphane Durand-Souffland avait complètement raison, le New Soléna, une pépite Bordelaise entre directement au top dix de nos food adress.

 

IMG_1678Le Soléna

  • 05 57 53 28 06
  • 5 rue Chauffour, proche de la piscine Judaïque
  • Ouvert Midi et soir du mercredi au Samedi + dimanche midi
  • Menus à partir de 39€, le midi 24€

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

L’ Auberge Saint Jean, restaurant avec vue sur la Dordogne.

Nous sommes à saint Jean de Blaignac, à dix minutes de Saint Emilion et seulement 45 minutes de Bordeaux. L’auberge Saint Jean, c’est une vieille adresse complètement modernisée par Manuela et Thomas l’Hérisson. Ils se sont installés en 2010 et depuis ils construisent leur univers avec talent et persévérance. En 2013, lors de ma première visite, il y avait déjà la cuisine de Thomas, des bases solides acquises chez les meilleurs, une interprétation personnelle. En 2014, Michelin donne au chef sa première étoile. En 2016, Le restaurant est au top. La salle de restaurant, la véranda ont subi un joli lifting. Une harmonie de gris, une modernité maîtrisée mettent en valeur le superbe point de vue sur la Dordogne. Toutes les tables bénéficient d’une vue, la Dordogne bordée de propriétés remarquables où côté est le jardin privé de Manuela et Thomas avec sa luxuriante glycine et ses potées de pivoine en fleur._DSC5620_DSC5593

Une fois le cadre posé, tu découvres ta table joliment nappée de blanc, ta serviette harmonieusement pliée et maintenue dans un lien de bois et céramique. L’assiette à pain, elle aussi en céramique, témoigne d’un grand souci du détail. Beurrier en pierre, salière de créateur, les accessoires de table sont choisis pour leur authenticité, leur supplément d’âme. Tu imagines l’importance de la recherche de fournisseurs et la fierté à travailler avec des produits nobles. D’ailleurs le chef partage volontiers ses adresses. Une liste des fournisseurs se trouve jointe au menu._DSC5486 _DSC5490

Et la cuisine ?

Pour 55 euros, tu fais ton marché parmi les quatre entrées, les cinq plats et les 4 desserts proposés. Des légumes de saisons, des poissons sauvages naturellement, des saveurs inédites. Le menu se découvre avec un réel plaisir. Le plus cruel : faire son choix. Je te fais la photo, tu comprendras le stress._DSC5493

Entre les asperges blanches et la raviole de langoustine, j’ai balancé 5 minutes. Pour le plat, j’ai craqué direct pour les filets de soles farcis, trop fan de ce poisson à la chair exquise. Et l’asperge verte, le bonheur de nos assiettes de printemps, une couleur tonique et un caractère plus affirmé que sa cousine blanche. La saison est courte, il faut en profiter. Et le dessert ? C’est la fight entre La blogueuse, intriguée par l’asparamisu, un tiramisu glace asperge et la gourmande qui se voit déjà lécher la cuillère du crémeux gianduja noir. T’as tout compris, ce sera le tout choco. De toute façon, on est pas encore en été et le régime maillot c’est demain._DSC5514 _DSC5517 _DSC5565 _DSC5578 _DSC5582

Manuela prend notre commande et c’est parti pour deux heures de bonheur. Les assiettes arty du chef appellent la photo, la dégustation ne déçoit pas. La cuisine de Thomas l’Hérisson flatte nos papilles sans les bousculer. Il y a de la personnalité, des saveurs fortes comme la bisque aux parfums puissants ou des notes plus douces comme la sauce beurre citron du poisson. Le chef reste toujours dans le contrôle, c’est élégant et bien dosé, jamais dans l’excès.

Parfois Thomas s’amuse, prend le risque de combinaisons inattendues et il nous fait plaisir. Envoyé en surprise du chef, l’asparamisu surprend sans heurter. L’asperge se plait en dessert. Le mariage asperge-café fonctionne très bien en sorbet._DSC5570

Oups ! j’allais oublier la carte des vins. 100% française mais riche et très bien équilibrée entre les différentes régions viticoles françaises. Des vins de Loire, des Bourgogne et bien sûr des Bordeaux. Les prix sont raisonnables, la gamme étendue. Tu peux même choisir au verre entre trois vins blancs et quatre vins rouges. Pour accompagner notre repas tout poisson, nous choisissons un vin de Loire, un Pouilly Fumé 2013 La Moynerie. Michel Redde propose un 100% chasselas au joli parfums d’agrumes et à la belle minéralité. Le vin s’accorde parfaitement avec notre repas._DSC5496

Je ne décrirai pas tous les plats, tu jugeras par toi même. Je reviendrai juste sur la Sole au beurre citron, un pur bonheur. Elle est préparée en filets, cuite au four et servie accompagnée d’asperges vertes, d’une sauce crémeuse et de coques au naturel. Visuellement c’est très réussi, on reste dans des tonalités de blanc et vert, justes relevées du rouge soutenu de pousses colorées. A déguster, un délice._DSC5547_DSC5552_DSC5567

Le poisson est resté bien ferme, les asperges croquantes et la sauce onctueuse et légère la fois. Les accords sont parfaits, la sauce respecte le produit. L’acidité du citron vient relever le goût délicat du poisson. Elle est servie généreusement, sans chichi. A l’auberge Saint Jean, tu manges gourmand. Tu accompagnes chaque bouchée de poisson d’une dose de beurre citron. Ohlala que d’émotions, les bons souvenirs s’invitent à notre table ! Un joli poisson blanc, du beurre citron tout simplement. Thomas, tous les Nantais t’embrassent !

L’Auberge du Pont

  • 8 rue du Pont
  • 33420 saint Jean de Blaignac
  • 05 57 74 95 50

 

la Maison du Douanier, un restaurant avec vue sur la Garonne

La Maison du Douanier,  c’est un super spot pour chiller en terrasse et  regarder les bateaux passer sur la Garonne, prendre le temps d’un apéro au soleil et savourer une belle cuisine de saison. _DSC5150

Jean-Luc Beaufils, Romain Kervadec et Vincent Moreau ont fait le pari de nous attirer dans le Médoc à la Maison du Douanier. Les trois associés ont repris l’auberge en décembre. Ils ont bossé comme des fous pour transformer la belle endormie en restaurant up to date. Tout a changé : la décoration du restaurant, le parc et surtout la cuisine.

J’aime beaucoup le spot, une vieille maison en brique prolongée d’une salle à manger totalement vitrée, une fenêtre sur la Garonne, juste à côté du port de Saint Christoly en Médoc.

 

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J’imagine très bien la journée très Médoc : une visite de château, un tour à Soulac-sur-Mer, l’adorable station de la pointe et pour bien terminer une halte gourmande à l’Auberge du Douanier. Question gourmandise, on est bien. Le chef n’a rien oublié de ses origines normandes ni de sa formation chez les meilleurs (le Doyen, Hélène Darroze, le Ritz). Il propose une cuisine de saison à base de produits simples pour le premier menu et plus recherchés dans le menu à 55€._DSC1231

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Poitrine de cochon Capelin

Tu retrouves l’esprit de son précédent restaurant de Bordeaux. Le menu du jour ressemble à celui de l’Air de Famille, même construction : deux entrées, deux plats et deux desserts au choix. Jean-Luc Beaufils a ses classiques comme la terrine de campagne, la poitrine de cochon Capelin et le merlu de ligne._DSC5142

Le chef utilise toujours beaucoup de légumes racines pour accompagner ses plats. Ce qui change vraiment, c’est la présentation. A la maison du Douanier, les assiettes flirtent avec la haute gastronomie, plus arty que bistro.La dégustation ne déçoit pas. Je te recommande Le bar mariné vierge de mangue et gingembre pour les accords salés-sucrés, la fraîcheur du poisson cru et le velouté d’asperges tellement crémeux, à lécher l’assiette tellement c’est bon.

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J’oublie un peu le vin. La carte est courte, très courte, uniquement du Bordeaux. On a déjeuné avec le vin des voisins, le Clos Manou. C’est bien fait, belle amplitude en bouche et de la fraîcheur.

Il faut laisser le temps à l’équipe de se mettre en place. La terrasse extérieure ouvre en juin, on reviendra pour un diner avec vue.

 

La Maison du Douanier

  • 2 route de By
  • Saint Christoly-Médoc
  • Tel : +33 (0)5 56 41 35 25

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