Bordeaux So Good 2018, les 10 meilleurs plans du Week-end

 

Bordeaux So Good, revient pour une cinquième édition du 16 au 18 novembre.

 

Une nouvelle fois, le Sud-Ouest, sa gastronomie, ses produits d’excellence et son patrimoine culinaire seront à la fête. La manifestation se veut ouverte, populaire et accessible à tous. Petits et grands sont conviés à de multiples activités centrées autour de deux lieux principaux, le Hangar 14 sur les quais et le Palais de la Bourse.

Le programme est si dense, si riche qu’il m’a semblé utile d’en extraire le meilleur. Je partage ci-après,
mon idée du Bordeaux So Good, 10 temps forts à ne pas manquer.

Pierre Gagnaire, Trois Etoiles Michelin depuis 25 ans et parrain de Bordeaux So Good 2018

Vendredi 16 Novembre :

  1. Mise en scène Gourmande au MADD, le musée des Arts Décoratifs de Bordeaux.

Vendredi 16 à 12h15, le MADD ouvre ses portes lors d’une visite à thème. Pour Bordeaux So Good, le musée a conçu une scénographie originale autour de la gourmandise.

Samedi 17 novembre :

2.     Pierre Gagnaire cuisine en live au Hangar 14

Parrain de la manifestation, le super-chef sera samedi à 14h en démonstration sur la grande scène. Pour les amateurs de haute cuisine, ce sera une occasion unique de rencontrer le chef aux 16 restaurants, Trois étoiles Michelin depuis 25 ans et deux étoiles depuis 2018 pour la Grande Maison à Bordeaux. En bonus, trois chefs italiens, le pays invité au Bordeaux So Good 2018, officieront aux côtés de notre triple star.

3.     Christophe Girardot de retour en compétition pour le Cannelénium 2018.

Samedi après-midi au Hangar 14, France Bleu Gironde organise le septième Championnat du monde de Cannelé. 12 passionnés de cuisine seront en compétition dès 14h pour la partie amateur. Ils réaliseront un cannelé sucré selon la recette traditionnelle.

A 16h, les professionnels entreront en scène. Christophe Girardot, deux fois vainqueur du Trophé affrontera Mathieu Lecocq, Benoît Texier et Mickael Guedj. Les chefs ont quartier libre pour inventer une recette salée. Ils seront jugés sur cinq critères : Goût, consistance, présentation, respect de l’authentique et originalité.

Photo Cannelenium 2014

 

4.     La Bande des AFAMES en déambulation sur les quais,

Pour rencontrer et vivre un moment de fête avec un collectif de chefs rassemblés autour des valeurs de la cuisine du bon produit et du partage.

Départ du Hangar 14 à 14h samedi, arrivée place de la Bourse vers 16h30

5.     La Nuit des Banquets

Cette année, on comptera 16 banquets et 1500 places pour un dîner de Gala extraordinaire. Chacun des banquets s’organise autour d’une thématique originale. Il y aura un banquet dans la jungle, un banquet des femmes chefs, un banquet des plats de notre enfance… Lequel des lieux insolites privilégier ? Difficile de choisir, personnellement j’aimerais les faire tous. Mais puisqu’il faut en sélectionner, j’ai noté le Conservatoire de Musique de Bordeaux ou le cercle automobile club du Sud-Ouest. Je suis très tenté par le banquet accords entre gastronomie et mixologie du restaurant le Gabriel. J’adore l’idée du voyage initiatique entre thés & vins d’excellence qui se tiendra à la caserne Lamarque à Libourne. Et pour une expérience multi-sensorielle, je voudrais aussi dîner dans le noir à Cap Sciences. Et vous ? Vous avez fait votre choix ?

La salle du Banquet VIP de Bordeaux S.O Good

Dimanche 18 novembre :

6.     Le Rallye Gourmand

Pour challenger nos neurones, un parcours découverte de la ville en 15 défis. Pour jouer, il faut constituer une équipe de 4 personnes et s’inscrire sur le site. Le rendez-vous est fixé place de la Bourse. Après un café d’accueil et un briefing, les 200 participants s’élanceront dans les rues de Bordeaux munis de leur roadbook et d’un plan. Ils auront 3h pour réussir les épreuves : dégustation à l’aveugle, atelier pratique ou pictionnary. Les gagnants seront les trois premières équipes à terminer la totalité du parcours.

7.     La Table des Producteurs

La chambre d’agriculture organise un banquet champêtre au Palais de la Bourse. Ambiance guinguette et produits fermiers au menu. Tarif 19€ pour les adultes et 9€ pour les enfants. Vin en supplément 2€ le verre.

Pendant la semaine Bordeaux So Good :

8.     Un menu Franco-italiens chez les restaurants partenaires.

Du 10 au 18 novembre, la cuisine italienne sera à la carte de 41 restaurants. L’idée tourne autour de la cuisine soleil, des bons produits, de la rencontre entre l’Italie et le Sud-Ouest. C’est l’occasion de découvrir de super adresses. Parmi elles, il y a quelqu’une de mes favorites, de celles que je recommande dans mon guide Le Meilleur de Bordeaux. Je citerai l’Osteria Pizzeria Da Bartolo, un super spot ouvert tous les jours pour déguster une cuisine généreuse dans une ambiance à l’Italienne. Du 10 au 18 novembre le chef propose une formule plat + verre de vin +café à 20€ avec une pizza magret et poire.

J’ai le plaisir de vous faire gagner deux menus So GOOD sur ma page instagram dès demain. Tirage au sort lundi 12 novembre.

L’Osterria Pizzeria Da Bartolo, 15 rue des Faussets

Liste des restaurants partenaires  https://www.bordeauxsogood.fr/LA-PROGRAMMATION/Les-Rendez-vous-en-ville!/Les-Restaurants-au-Menu-Franco-Italien

9.     Les Boutiques Gourmandes Bordeaux So Good. Samedi et dimanche.

Des super chocolatiers, des épiceries fines et des magasins de vaisselle s’associent à la fête. Ils proposent des dégustations, des démonstrations culinaires aux festivaliers. La liste des participants est sur le site de So Good.

https://www.bordeauxsogood.fr/LA-PROGRAMMATION/Les-Rendez-vous-en-ville!/Les-Boutiques-Gourmandes

Je profite de l’occasion pour vous présenter un caviste-Bar à Vin atypique Les Trois Pinardiers. Les 3 Pinardiers sont 5, tous anciens copains d’école de commerce. Passionnés de vins, ils ont ouvert une cave en 2015, un wine truck en 2016 et le bar de la rue Georges Bonnac en décembre 2017. Leur originalité c’est de permettre la dégustation de tous les vins de la carte. Grâce au système Coravin, ils peuvent prélever une bouteille sans altérer le breuvage et sans risque d’oxydation. Leur sélection très ouverte sur le monde est conçue pour répondre à une demande de découvertes, de voyage par le vin. Pour Bordeaux So Good, les 3 pinardiers se sont associés à la maison Lafitte foie gras. Ils feront déguster des spécialités méconnues de cette entreprise réputée du Sud-Ouest.

Le bonus de So Good : je vous fais gagner une offre comprenant une planche de Charcuterie et Deux verres de vin. Concours sur Instagram mercredi 14 novembre. Tirage au sort le 16.

Les 3 Pinardiers, rue Georges Bonnac.

10.  Exposition de photos culinaires

Pour la deuxième fois, Bordeaux So Good accueille le Festival International de la Photo Culinaire. Les clichés de 19 photographes renommés du monde entier seront affichés en extérieur devant le Hangar 14.

Voilà, le Meilleur de So Good selon moi. Naturellement il y a d’autres activités à découvrir. Je vous invite à vous rendre sur le site du festival

https://www.bordeauxsogood.fr/

Je vous souhaite un très bon festival et espère vous retrouver samedi au Hangar 14. J’ai le plaisir de participer au jury du Cannélenium de 14h à 18h.

Pour ceux qui le souhaitent, mon guide le Meilleur de Bordeaux sera en vente à la Librairie du Hangar 14. N’hésitez pas à venir me voir pour une dédicace.

Château le Puy, les Gouttes de Dieux.

Pour rejoindre Château le Puy, il faut dépasser Libourne, quitter la nationale 89 et monter le coteau à travers vignes et propriétés viticoles. La famille Amoreau s’est installée en 1610 au point culminant de la région, le coteau des merveilles. Nous sommes en bordure du plateau de Saint Emilion (distant de 15km) sur un sol argilo-calcaire. La vigne y développe un système racinaire le long des failles qui lui permet de puiser l’eau en profondeur en période de sécheresse.

Sur cette terre vouée à faire un vin d’excellence, la famille Amoreau a toujours fait le choix de laisser parler la nature. A une époque où les préoccupations écologiques n’étaient pas encore d’actualité, les propriétaires du lieu ont bâti un écosystème de 100 hectares dont la vigne n’occupe que la moitié. Les Amoreau ont conservé prairies, forêt et étang, lieux de vies animales et végétales. La biodiversité a été préservée pour le plus grand bien des terres environnantes. La vigne qui n’a jamais connu la chimie lourde bénéficie de la richesse des sols. Elle donne un vin bio depuis toujours.

Nous ne commencerons pas la visite par la découverte d’un chai spectaculaire, œuvre monumentale conçue par un architecte de renommée mondiale. Suivant le principe des vignerons selon laquelle le vin se fait à la vigne, nous irons d’abord arpenter le coteau. Une surprise nous attend. A deux pas de la chartreuse, en bout du plateau de Saint Emilion, se trouve un site préhistorique, un cromlech ou cercle de pierres levées. Il semblerait que les anciens aient découvert les bonnes ondes, l’énergie du lieu. En ce matin d’octobre, une belle lumière passe à travers les branches de la forêt toute proche. Nous nous imprégnons de la beauté, de la magie et du mystère de l’endroit. Sans en comprendre la signification, nous devinons une grande force dans ses pierres dressées. On comprend aussi que le domaine se soit tourné vers la biodynamie, un mode de culture bio qui s’appuie sur les énergies terrestres et cosmiques. Cette culture inventée par le philosophe Steiner combine soins homéopathiques et travail selon le calendrier lunaire. Celui-ci donne les jours feuilles, les jours fruits, les jours fleurs et les jours racines. Comme les anciens, on taille en lune montante (la sève des plantes monte vers les branches) et on essaie de traiter la partie aérienne en jour feuille.

Le Cromlech de Château le Puy

Sur le domaine, on n’emploie aucun produit de synthèse, aucune chimie. Pour enrichir les sols, fortifier la vigne, on travaille la terre. Pour prévenir et traiter la maladie, on utilise des plantes en décoction ou infusion préparées selon des recettes mises au point par Steiner.

A titre d’exemple, la Prèle et le Saule Blanc sont des fongicides naturels. (J’ai parlé d’homéopathie car les résultats des traitements végétals sont moins spectaculaires que ceux des produits chimiques. En cas d’attaque massive et durable du mildiou, la vigne souffre et les pertes sont importantes)

Toujours pour répondre aux principes de la biodynamie, le domaine recherche l’autarcie. Il fabrique ses propres engrais avec le fumier d’un mini troupeau de bovins. Des ruches ont été implantées sur le domaine. Et bien sûr les chevaux sont revenus sur la propriété en 2009. Unique, théo, Lola et Spirou participent aux travaux des champs sur les dix-huit hectares les plus accessibles. En biodynamie, on les préfère au tracteur. Moins lourds, ils ne tassent pas les sols et favorisent la vie des micro-organismes et petits animaux sous-terrain.

Travail avec le cheval pour ne pas tasser les sols

La démarche bio se prolonge dans les chais, pas question d’intrant ou de levure externe. Steven, le maître de chai, a pour mission de rester au plus près du terroir, de rester sur le fruit. La vendange est ramassée et triée à la main.  Elle sera égrappée puis mise à fermenter dans de grandes cuves béton. En haut de la cuve, le marc est bloqué par un système de douelle en bois. Le mise en fermentation se fait sans apport de levure mais avec ajout d’un pied de cuve de flore indigène. Lorsque le travail commence,  un tuyau allant au fond de la cuve permet aux premiers gaz de s’échapper. Puis le jus va se mettre à bouillonner, inonder le bassin et venir lui même arroser le chapeau par gravitation. Il ne sera fait aucun pigeage. Au bout de 18 jours, le jus est mis à vieillir dans de grands foudres pour la cuvée Emilien et en barriques expérimentées pour la cuve prestige, la cuvée Barthélemy. Pour celle-ci, les jus sont dynamisés, mis en mouvement par batonnage hebdomadaire, sur 24 mois. Les lies sont remises en suspension, les énergies et les arômes se libèrent. Le mouvement protège de l’oxydation et permet de se passer de souffre. Dans les deux cuvées, il n’y aura n’y filtration, ni collage mais clarification par soutirage. Le jus est séparé mécaniquement de ses lies et dépôts (tous les trois mois). Au repos, les lies se déposent en fond de barrique, elles y restent lors du transvasement.

Vinification traditionnelle en cuve béton. Remontage naturel.

L’ensemble de ces pratiques font des vins de Château le Puy des vins nature dont la réputation a franchi les frontières. L’histoire s’est accélérée avec la présence du domaine dans les Gouttes de Dieu. Ce Manga japonais retrace l’initiation aux très grands crus du fils d’un célèbre œnologue en compétition avec un frère par adoption pour l’héritage du maître brutalement disparu. Au tome numéro 23, Château le Puy entre en scène. Pour la propriété Bordelaise, la starisation est faite. Le millésime 2003, désigné meilleur vin au monde entre dans une bulle spéculative. Jean-Pierre Amoreau doit en stopper la vente pour enrailler la frénésie d’achat.

Depuis, la propriété a gardé une excellente image sur les marchés asiatiques. La Chine est même devenu le premier client. Que l’on se rassure, il est toujours possible d’acheter du vin à la propriété. La France représente encore 30% des ventes. Celles-ci sont gérées en interne sans passer par la place de négoce. La propriété est même ouverte aux particuliers sur rendez-vous. J’ai eu la chance d’y déguster les deux rouges emblématiques de la propriété Emilien 2016 et Barthélémy 2011. Si j’ai aimé Emilien (24,95€ prix à la propriété), j’ai trouvé le 2016 encore jeune. Ma préférence va à la cuvée Barthélémy, le vin des Dieux. Voici mes impressions, mes émotions. J’ai beaucoup aimé ce vin léger et délicat comme un Bourgogne.

Les Gouttes de Dieu

Cuvée Barthélémy 2011

  • 85% Merlot, 15% Cabernet Sauvignon
  • Vin élevé en barrique 24 mois, ni filtré, ni collé
  • vin sans souffre, vin sincère sans excès de boisé.
  • Un joli nez, en bouche finesse et élégance.
  • De la fraîcheur, une belle longueur
  • Prix à la propriété 95€

Il y aurait encore beaucoup à dire sur Château le Puy, sur ses cuvées confidentielles, son blanc, sa cuvée Retour des Iles (un vin qui vieillit sur voilier au cours d’un voyage de quelques mois). Le domaine mérite qu’on s’y attarde. Je reviendrai certainement à Château le Puy pour le Blog. J’attends avec impatience l’issue de la demande d’appellation Le Puy. Depuis 2011, Jean Pierre Amoreau a fait déposé un dossier auprès de l’INAO pour la création d’une appellation le Puy qui distinguerait une parcelle singulière proche de la Chartreuse. Cette requête aujourd’hui au conseil européen si elle aboutissait, récompenserait un domaine béni des Dieux.

Château Le Puy

  • 33570 Saint-Cibard
  • 05 57 40 61 82

Visite du Château Fourcas Hosten, appellation Listrac-Médoc

Que l’on soit amateur éclairé ou simple néophyte, il est toujours passionnant d’aller à la rencontre des hommes du vin, de compléter ses connaissances et de se construire un référentiel personnel. Mais l’offre de visite en terre médocaine est tellement vaste qu’il est parfois difficile d’organiser son programme. A côté des stars, des châteaux aux chais signés des plus grands architectes, il existe des pépites, des propriétés bijoux qu’il est urgent de découvrir. Je vous propose de me suivre au château Fourcas Hosten à Listrac, un domaine composé d’un vignoble de 47 hectares, d’une belle chartreuse XVIIIème et d’un parc arboré de trois hectares.

Suivez-moi dans un visite extraordinaire de Château Fourcas Hosten

En septembre 2018, j’ai eu la chance d’être conviée à un instameet (rencontre d’instagrameurs). Voici le récit d’une journée extraordinaire qui nous a toutes enchantées. Nous étions les premières à tester l’offre oeno-touristique : les accords exceptionnels de Fourcas Hosten. Blanc et caviar.

 L’invitation me mettait en joie, la journée m’a comblée. Je vous recommande cette visite. Ce fut un émerveillement pour les yeux et les papilles. Nous avons eu le privilège d’être reçu par  Renaud Mommeja co-propriétaire avec son frère Renaud. Ensemble nous avons visité le domaine, les chais et écouté Caroline Artaud, la responsable technique, nous présenter la vigne et les vins. Puis nous sommes passés à la dégustation Blanc et caviar commentée par Caroline Artaud et Laurent Deverlanges, créateur du domaine de Neuvic. A l’heure du déjeuner, nous avons rejoint la chartreuse où nous attendait Martine, la cuisinière de la table privée. Après un repas exquis et un café au salon d’apparat, nous avons suivi Renaud Mommeja dans la visite de la maison. Et pour terminer, nous sommes allés marcher dans les vignes.

Dans le cuvier de Fourcas Hosten

La visite de la chartreuse n’est possible qu’en présence du maître de maison. Elle est ouverte à la réservation par le biais d’une agence de voyage spécialisée. Je vous parlerai donc en premier de l’offre Blanc et caviar, accessible très simplement en prenant rendez-vous directement au 05 56 58 01 15.

Les accords exceptionnels de Fourcas Hosten, Caviar et blanc

Au château Fourcas Hosten, on produit du blanc depuis 2014. Ce sont les frères Mommeja, propriétaires depuis 2006, qui ont fait planter 2,2 hectares en Sauvignon blanc, Sauvignon gris et Sémillon. Dès l’origine, ils ont choisi de produire le blanc en bio, démarche qu’ils ont ensuite étendue à l’ensemble de la propriété. La demande de certification en bio est en cours et se fera à l’horizon 2021.

A Fourcas Hosten, le Blanc bénéficie d’un traitement haute couture. Conseillée par l’œnologue Athanase Fakorellis, Caroline Artaud travaille la vigne dans le plus grand respect de l’environnement. Depuis 2010, le désherbage a été abandonné. L’usage de produits CMR a été remplacé par des techniques alternatives respectueuses de l’environnement. Ainsi on lutte contre le vers de grappe en posant des diffuseurs de Tricholine, des micro-insectes qui viennent parasiter les œufs du ravageur.

traitement bio de la vigne

Caroline Artaud suit ses parcelles avec la plus grande précision. En septembre, elle organise la vendange des blancs quand les deux maturités, technologique (teneur en sucre, taux d’acidité, suivi par analyse) et maturité aromatique sont à l’apogée. En marchant dans les vignes, en goûtant le raisin chaque jour, elle décide de lancer la coupe. Elle s’autorise même à ramasser une parcelle en plusieurs fois. Les coupeurs travaillent uniquement en début de matinée avant dix heures. Les cagettes de raisin sont refroidies à 5° pendant vingt-quatre heures. Cette pratique évite l’oxydation (et donc le recours massif au souffre pour protéger), elle permet aux baies de macérer et renforce l’apport aromatique. Le raisin est pressé en grappe entière (non éraflé) dans une presse verticale pendant six heures. Ce pressurage doux permet d’extraire un maximum de jus, de préserver les arômes variétals sans pour autant atteindre le suc végétal des rafles et des pépins aux saveurs amères. Lors de notre visite, le pressoir fonctionnait. Nous avons goûté le jus au sortir, un bonheur sucré, du fruit, du fruit, que du fruit.

Nous avons continué notre visite par le chai de vinification. Elle se fait comme pour les grands blancs en grosses barriques de chêne de 300 ou 400 litres. Celles-ci ont bénéficié d’une chauffe légère pour ne pas donner trop de boisé. Certaines barriques ont une face vitrée qui permet de voir les levures au travail. Fascinante métamorphose. Et je ne parle pas des odeurs. Le chai de vinification embaume la poire. La fermentation terminée, le vin est élevé sur lies pendant six mois. Ces petites particules, résidus de levures, vont donner au jus de la complexité. Le vin sera plus gras, plus opulent. Le moment est venu de le vérifier par la dégustation. Celle-ci se déroule dans une belle et lumineuse salle dédiée.

L’accord Blanc et Caviar se découvre d’abord par la vue. Nous admirons les fascinantes boîtes blanches aux perles noires sur leur socle de glace. Laurent Deverlanges nous présente De Neuvic, société fondée en 2011. Il explique son process de fabrication, un élevage en eau courante sur la rivière L’Isle, une alimentation bio et une faible densité d’esturgeon dans les bassins. Le poisson, de race sibérienne, atteint sa maturité au bout de sept à huit ans. Son élevage demande patience et soins. Luxe absolu, produit rare et précieux, le caviar est un met que l’on doit attendre.

Les accords exceptionnels de Fourcas Hosten, Blanc et caviar.

Intimidées par la délicatesse du produit, nous nous lançons avec retenue dans la dégustation. Nos sens sont tout émus, nos papilles bouleversées. Le Blanc de Forucas Hosten et le Baeari signature de Neuvic s’associent dans un moment plaisir. Le blanc se distingue par son élégance, son nez de fleurs blanches et sa fraîcheur. Le Caviar révèle ses saveurs iodées, beurrées et cette magnifique longueur en bouche. Quelle somptueuse association. Gorgeous !

J’en garde un merveilleux souvenir.

La Chartreuse

Notre instameet s’est prolongé par un déjeuner à la Chartreuse. Avant de passer à table nous avons pris l’apéritif dans le jardin attenant. Ce fut l’occasion de découvrir les spécialités à base de caviar de la Maison Neuvic comme le beurre de caviar, un gourmandise accessible (25€/ les 50gr) qui contient 28% de caviar et en possède le parfum. Le champagne était servi dans les sublissimes flûtes en cristal taillé de chez Saint Louis. Il faut ici rappeler que Laurent et Renaud Mommeja en dignes héritiers de la famille Hermès ont le souci du détail. L’art de vivre à la Française est inscrit dans leurs gênes. Alors quand nous passons à table, la vue de la salle à manger nous fait pousser des cris d’admiration. La pièce est somptueuse, une sorte de cabinet de porcelaine, gorgeous comme diraient les américains. Aux murs sont installés des panneaux décoratifs en tissu venus d’un hôtel particulier parisien. Ils représentent un jardin imaginaire peuplé d’oiseaux et de papillons colorés.

Détail de la salle à manger de Château Fourcas Hosten

Les meubles ont été chinés chez Drouot. Une collection d’oiseaux exotiquex en porcelaine habille le mur du fond, les rideaux sont en tissu précieux et la table … L’argenterie vient de chez Puiforcat, elle est aux armes de Fourcas Hosten, les serviettes en coton damassés sont chiffrés aux initiales de la maison. La mise en scène est parfaite, le repas gastronomique peut débuter.

Nous déjeunons d’une assiette de trois caviars, carpaccio de langoustine et écrasé de pomme de terre. C’est l’occasion de tester trois produits phares de la maison Neuvic : le Baeri signature, l’osciètre signature et le Beluga. Le Baeri et L’osciètre (plus cuivré et très iodé) sont des produits du domaine de Neuvic. Le Beluga est élevé en Bulgarie pour le compte de Caviar de Neuvic et selon ses critères de production. Le Beluga, c’est la star des caviars, des grains plus gros, plus ronds issus d’un esturgeon agé d’au moins dix-huit ans. Nous le dégusterons en dernier pour apprécier sa puissance.

Trilogie de caviar, carpaccio de langoustine et écrasé de pomme de terre

Nous continuons par une canette et ses figues rôties, belle occasion de découvrir le rouge du domaine sur les millésimes 2011 et 2012. Ma préférence va au 2012, plus gourmand avec sa majorité de Merlot, une des caractéristiques de l’appellation Listrac-Médoc.

Le dessert, Alaska aux mûres, comme une bombe glacée fait ressortir le côté fruits noirs du vin, un bonheur.

Nous terminons cette journée incroyable par une marche dans le vignoble. Le chef de culture nous rejoint pour parler vigne et travail des sols. A l’écouter, nous prenons conscience de la fragilité de la vigne, de sa totale dépendance à une météo bienveillante. Et quand il nous montre les séquelles des orages de mai, les blessures, les cicatrices sur les jeunes rameaux, nous prenons la mesure de la force de l’attaque. Cependant la vigne a bien résisté à Listrac, quand ailleurs la récolte a été perdue. Le magnifique mois de septembre promet une vendange de grande qualité et la pluie attendue pour demain viendra apporter l’eau à la plante. 2018 sera un très beau millésime pour Château Fourcas Hosten.

Je remercie infiniment toute l’équipe du château, Adelia et Laurent Deverlanges du domaine de Neuvic et tout particulièrement Renaud Mommeja, maître de maison, pour nous avoir ouvert les portes de sa magnifique demeure.

Château Fourcas Hosten , horaires de visite : 

  • 5 rue Odile Redon, 33480 Listrac-Médoc
  • 05 56 58 01 15
  • site : https://www.fourcas-hosten.com
  • Visite du lundi au vendredi sur rendez-vous
  • Ouvert toute l’année à l’exclusion de la semaine de Noël et des 15 premiers jours d’août
  • Durée entre 1h et 1h30
  • 6 formules différentes allant de 8€/ personne à 20€/pers

Les accords exceptionnels de Fourcas Hosten Blanc et caviar

  • Découverte de la propriété
  • Processus de vinification
  • Dégustation du Blanc de Fourcas Hosten
  • Dégustation du Caviar Signature de Neuvic
  • 35€/personne

Les Conteurs de vin, cours de dégustation à Bordeaux.

S’initier, se perfectionner, partager autour du vin, voilà la proposition des Conteurs de vin Fanny Darrieussecq et Thomas Allewaert. En 2016, ils s’associent pour créer un club de dégustation ouvert aux débutants et aux amateurs confirmés.

L’originalité de leur démarche est d’avoir imaginé des rencontres sous forme d’afterwork dans des lieux insolites. En juin, nous étions réunis, rive droite, chez Alricq. Cette incroyable guinguette meublée en mode récup donnait à notre soirée un air de vacances. Tel une bande de copains, nous nous sommes attablés autour d’une grande table pour une séance sur le thème Loire, c’est Loire, et c’est blanc.

La soirée a débuté rapidement, Thomas Allewaert a posé les chiffres : taille du vignoble (52 000 hectares), cépages, histoire, mode de vinification et potentiel de garde. Puis nous sommes passés à la dégustation. Comme à chaque fois, Thomas propose cinq vins, ses découvertes. Il sera possible de les commander en fin de soirée. La vente est une autre des activités des conteurs.

Les vins dégustés :

Domaine de la Pépière – Clisson 2015, muscadet Sèvre et Maine, Bio

Domaine FL – Les Bergères 2015. Anjou

Domaine FL – Chamboureau 2009 . Savennières

Domaine Delobel – B de Oisly 2016. Touraine-Oisly, Bio

Sham + Smith – Sauvignon blanc 2016. Adelaide Hills

Les vins du thème Loire, c’est Loire et c’est blanc !

Pour chaque vin, Thomas Allewaert présente rapidement la propriété, le vin et le terroir dont il est issu. Ensuite, il nous invite à une dégustation active. Pour chaque verre, les mêmes gestes sont répétés. En premier, l’examen visuel pour apprécier l’intensité et les nuances des couleurs. Puis, l’examen olfactif dans l’objectif de déceler l’intensité et la qualité des arômes à la première impression. Enfin, l’examen gustatif qui révèle les piliers du vin : l’acidité, l’alcool et les tanins.

Le panel choisi nous permet de comprendre la richesse et l’étendue du vignoble de la Loire. Notre balade gustative nous fera remonter la Loire depuis Nantes jusqu’à la Touraine en passant près d’Angers. En quatre vins, nous découvrons les cépages phares, le melon pour le muscadet, le chenin pour le Savennières et le sauvignon pour le Touraine-Osly. A la différence du bordelais, en Loire, on travaille en mono-cépage, ce qui rend la dégustation d’autant plus intéressante.

Pour terminer, les conteurs de vins ont inclus un Sauvignon Blanc australien celui du domaine Adelaïde Hills.

1h30 pour découvrir cinq vins, c’est long et c’est court. La soirée s’est animée, les convives ont commencé à partager leurs impressions avec de plus en plus d’enthousiasme. Et le temps est venu de nous séparer. Déjà fan de Blanc de Loire, je ressors de cette dégustation encore plus convaincue de leur intérêt pour accompagner les huîtres du bassin. Mon coup de cœur du jour ira au Domaine Delobel, un joli Sauvignon bio au nez très parfumé passion-mangue.

 

Les Conteurs de vin pratique :

  • le site https://www.conteursdevin.com/ avec toutes les informations sur les prochaines sessions.
  • J’ai noté en afterwork de 19h à 20h30, tarif 29€/personne
    • Le 20 septembre à l’I.BOAT, Battle Alsace contre vin mystère
    • Le 5 octobre à Arkose, le vieillissement en bouteille
    • Le 12 octobre à Arkose, le Bourgogne
    • Le 19 octobre à Arkose, le Carignan

Ambiance guinguette Chez Alriq. dégustation dans un lieu insolite

 

 

Les Primeurs 2017 au Château de la Dominique

Comme chaque année, depuis sept ans, Château la Dominique accueillait Les Clés de Châteaux de Dany et Michel Rolland pour la semaine des primeurs.Dans le chai de vinification transformé en salle de dégustation, les acheteurs du monde entier pouvaient tester les 200 vins vinifiés par l’équipe de Michel Rolland.

Paolo Basso, un collaborateur des Clés de Châteaux,  Michel Rolland

Pour cette édition 2018, les clés de châteaux avaient placé l’événement sous le signe de la sommellerie. Chaque jour, un meilleur sommelier du monde, est venu rencontrer les acheteurs et répondre aux questions des journalistes et blogueurs. L’avis de ces extraordinaires dégustateurs prenait tout son sens pour ce millésime 2017 qui s’avère multiple et complexe. Paolo Basso, meilleur sommelier du monde 2013, l’invité du mardi, nous a recommandé d’aborder le millésime avec prudence et sans a priori.

 

Il faut parler des problèmes, il faut aussi parler des réussites.

Certes un épisode extrêmement violent de gel a dévasté une bonne partie du vignoble bordelais en avril. Un certain nombre de propriétés a perdu la quasi totalité de leur récolte et nombreuses ont gelé partiellement. Pour les autres, l’année a pu se dérouler relativement normalement.

Au final, 2017 sera certainement l’année de la chance, du terroir et des hommes. La chance a épargné certains domaines. L’exposition aux vents dominants, le terroir ont aussi parlé dans un rappel douloureux des qualités intrinsèques des terres. Souvent, les vignes en bordure de fleuve, les hauts de coteaux sont sortis indemnes. Les sols sableux, les fonds de croupes ont été les plus durement touchés.

Le millésime a demandé encore plus de travail et de réflexion. Ici et là, la vigne est repartie après le gel. Tout l’art du vigneron aura été alors de gérer les ceps concernés et de décider de leur sort. On pouvait écarter les raisins au profit du second vin, les conserver en totalité ou partiellement. La qualité du tri lors de la récolte s’est avérée cruciale.

Et le vin ? Si on oublie ce surcroît de travail, le 2017 révèle de bonnes surprises. Comment les découvrir ?

Comment voir dans un vin jeune, un futur vin d’excellence ?

Voici la réponse de l’expert, Paolo Basso sur la difficulté de la dégustation en primeur.

 C’est comme les entraineurs dans le sport qui doivent réussir à identifier le champion dans un enfant. Il y a le talent et le caractère…. Il faut arriver à déceler le caractère du vin, le style et voir s’il a les paramètres qu’il nous faut, l’acidité, l’alcool, les tannins, l’extraction. Il faut examiner les paramètres techniques et le style du vin. Avec l’expérience, on va pouvoir dire : C’est un vin qui aura du potentiel, qui va se développer ou c’est un vin qui va monter pendant 5, 6 ans et qui atteindra son apogée sans pouvoir donner plus que cela.

La dégustation en primeur, c’est un exercice très difficile qu’on apprend au fil des ans. Il faut être capable de voir dans un jeune, le futur champion.

 

En 2017, des champions, il y en aura. Je laisse les dégustateurs professionnels nous en donner la liste. Dans les semaines à venir, ils vont donner leurs notes, leur palmarès.

Voici le top du critique américain James Suckling. Dans sa notation, 78 Châteaux sont notés 95 ET+ . Pour un millésime annoncé difficile, c’est déjà très bien.

 

1.              Aile dArgent Bordeaux Blanc 2017,  

95-96

2.              Château Angélus, St-Emilion 2017,  

95-96

3.              Château Ausone, St-Emilion 2017   96-97

96-97

4.              Château Beauséjour Duffau-Lagarosse St-Emilion 2017   95-96

95-96

5.              Château Bélair-Monange St-Emilion 2017  

94-95

6.              Château Bellevue St-Emilion   

94-95

7.              Château Calon-Ségur St.-Estèphe 2017    

94-95

8.              Château Canon St-Emilion 2017   

94-95

9.              Château Canon-la Gaffelière St-Emilion 2017   

94-95

10.           Château Certan de May Pomerol 2017  

94-95

11.           Château Cheval Blanc St-Emilion 2017  

97-98

12.           Château Cos dEstournel Bordeaux Blanc  2017  

96-97

13.           Château Cos dEstournel St-Estèphe 2017  

97-98

14.           Château Dufort-Vivens Margaux 2017  

94-95

15.           Château dYquem Sauternes 2017  

98-99

16.           Château Figeac St-Emilion 2017,  

95-96

17.           Château Gazin Pomerol 2017  

94-95

18.           Château Guiraud Sauternes 2017  

94-95

19.           Château Haut-Bages -Libéral   Pauillac 2017

94-95

20.           Château Haut Bailly, Pessac-Leognan 2017  

94-95

21.           Château Haut Batalley, Margaux 2017  

94-95

22.           Château Haut Brion blanc Pessac 2017  

94-95

23.           Château Haut Brion, Pessac 2017  

95 -96

24.           Château Hosanna Pomerol 2017  

95 -96

25.           Château lEglise Clinet Pomerol 2017  

97-98

26.           Château LEvangile Pomerol 2017  

94-95

27.           Château la Conseillante Pomerol 2017  

94-95

28.           Château La Fleur-Pétrus Pomerol 2017  

95-96

29.           Château la Gaffelière, St-Emilion 2017  

94-95

30.           Château la Mission Haut-Brion blanc, Pessac-Léognan 2017  

96-97

31.           Château la Mission Haut-Brion, Pessac-Léognan 2017  

95-96

32.           Château la Violette, pomerol 2017  

94-95

33.           Château Lafaurie-Peyraguey Sauternes 2017  

94-95

34.           Château Lafite Rothschild, Pauillac 2017  

97-98

35.           Château Lafleur, Pomerol 2017  

97-98

36.           Château Larcis-Ducasse, St Emilion 2017, 

94-95

37.           Château Larrivet-Haut-Brion Pessac-Leognan 2017  

94-95

38.           Château Latour Pauillac 2017  

98-99

39.           Château le Bon Pasteur, Pomerol 2017  

94-95

40.           Château le Pin Pomerol 2017  

96-97

41.           Château Léoville Barton, St-Julien 2017 

94-95

42.           Château Léoville Las Cases St Julien 2017  

96-97

43.           Château Léoville Poyferré St-Julien 2017  

95-96

44.           Château les Carmes-Haut-Brion, Pessac-Léognan 2017  

94-95

45.           Château Lynch-Bages, Pauillac 2017  

95-96

46.           Château Malartic-Lagravière, Pessac-Léognan Blanc 2017   94-95

94-95

47.           Château Malescot-St-Exupéry Margaux 2017, 

95-96

48.           Château Margaux, Margaux 2017 

97-98

49.           Château Monrose St-Esthèphe 2017, 

96-97

50.           Château Mouton-Rotschild Pauillac 2017   97-98

97-98

51.           Château Palmer, Margaux 2017   97-98

97-98

52.           Château Pape-Clément Blanc, Pessac-Léognan 2017  

97-98

53.           Château Pape-Clément, Pessac-Léognan 2017  

95-96

54.           Château Pavie St-Emilion 2017   

96-97

55.           Château Pavie-Decesse St-Emilion 2017   95-96

95-96

56.           Château Pavie-Macquin St-Emilion 2017  

94-95

57.           Château Péby-Faugères St-emilion 2017   95-96

95-96

58.           Château Petit-Village Pomerol 2017   94-95

94-95

59.           Château Pétrus, Pomerol 2017   97-98

97-98

60.           Château Pichon Longueville Lalande Pauillac 2017  

95-96

61.           Château Pichon Longueville Baron Pauillac 201  

95-96

62.           Château Pontet-Canet, Pauillac 2017  

96-97

63.           Château Rauzan-Ségla Margaux 2017  

94-95

64.           Château Rieussec Sauternes 2017,

 

97-98

65.           Château Rocheyron St Emilion 2017  

94-95

66.           Château Smith Haut Lafitte Pessac-Léognan 2017   

95-96

67.           Château Smith Haut Lafitte Pessac-Léognan 2017 blanc 

96-97

68.           Château Suduiraut Saiternes 2017  

97-98

69.           Château Troplong-Mondot St-Emilion 2017 

95-96

70.           Château Trotanoy Pomerol 2017  

96-97

71.           Château Trotevieille St Emilion 2017  94-95

94-95

72.           Château Valandraud Bordeaux Blanc 2017  

94-95

73.           Château Valandraud St Emilion 2017  

94-95

74.           Domaine de Chevalier, Pessac-Léognan blanc 2017  

96-97

75.           Enclos Tourmaline Pomerol 2017  

95-96

76.           La Mondotte St Emilion 2017  

96-97

77.           Pensées de Lafleur Pomerol 2017 

94-95

78.           Vieux Châteu-Certan, Pomerol 2017  

97-98

 

 

 

 

Une journée VIP à la découverte du Millésime 2017

Qui est passionné par les vins de Bordeaux ?

Qui veut gagner une journée VIP à la découverte du millésime 2017 ?

Ce sera mardi 10 avril au Château de la Dominique, Grand Cru Classé de Saint Emilion et propriété des Vignobles Fayat. A l’occasion de la semaine des primeurs, Château la Dominique accueille les Clés de Château, la dégustation des 200 vins vinifiés par Dany et Michel Rolland. Pour nous parler du millésime 2017, Paolo Basso, meilleur sommelier du Monde 2013, sera l’invité du jour à Château la Dominique. Il sera là pour répondre à toutes nos questions. Afin d’être tiré au sort pour cette journée d’exception, il faut :

  • Etre libre le mardi 10 avril entre 9h et 15h
  • Poser une Question à Paolo Basso via mon compte instagram sans oublier le hashtag #PrimeursBestSom
  • Le tirage au sort aura lieu le 5 avril.
  • Commentaire à poster sous la photo ci-après de mon compte instagram

Archives Primeurs 2016

 

Déroulé de notre journée au Château La Dominique du 10 Avril 2018 :

  • 11h00 : Rendez-vous à Saint-Emilion au Château La Dominique et dégustation du millésime 2017
  • 11h30 : Remise des Clés de Châteaux par Dany&Michel Rolland
  • 11h45-12h15 : Moment d’échange privilégié avec le meilleur sommelier du monde
  • 12h30-15h : Déjeuner à la Terrasse Rouge du Château La Dominique

Crédit Photo, Château la Dominique

 

 

Le repas gastronomique, inscrit au patrimoine mondial depuis 2010

Composer avec minutie un décor de table, dresser nos assiettes pour une lecture verticale, photographier nos repas, les partager sur les réseaux sociaux, autant d’habitudes de mise en scène de notre quotidien qui semblent à nos yeux résolument modernes et intiment liées à l’essor du net. En réalité, cette formidable dynamique qui met l’esthétique au cœur du repas, nous vient du passé. Le repas gastronomique, mélange de mets raffinés et de scénographie appartient à l’Histoire de France. Il est même reconnu mondialement depuis son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco depuis 2010.

Le Musée des Arts Décoratifs de Bordeaux,

A Bordeaux, nous avons la chance, via le Musée des Arts Décoratifs, le MADD, de pouvoir revenir dans le passé à la recherche de ces racines. On peut y découvrir une reconstitution d’un intérieur bourgeois du XVIII dont la salle à manger occupe une place centrale. Le musée a initié un partenariat avec l’Art du Regard, société animée par deux passionnées d’Histoire de l’Art Estelle Henriot et Christine Delmas. Celles-ci proposent des sessions de formation in situ accessibles à tous sur réservation. Le premier cycle de l’année est dédié aux Arts de la Table. J’ai eu l’opportunité d’assister à la première, la découverte du musée. Voici l’essentiel de la visite :

Nous sommes accueilli par Caroline Fillon, responsable des publics au MADD. Historienne de formation, Caroline va nous entrainer dans une visite passionnante de L’hôtel de Lalande. Avec elle, nous reviendrons sur l’origine des mots. Nous parlerons de la table, une planche de bois destinée au départ à recevoir des écritures, puis une planche dressée sur des trétaux de la gastronomie aujourd’hui synonyme de bonne chère, de mets de qualité et auparavant terme peu glamour relevant des lois de l’estomac « gastro ».

La salle à manger, une invention du XVII

Caroline s’attarde aussi sur la salle à manger, une pièce qui apparaît en France au XVII siècle et qui s’impose seulement au XVIII. On y reçoit de façon ostentatoire selon des codes inventés à la cour et reproduits par la noblesse. Le faste, la rareté et la diversité des mets, la nombreuse domesticité témoignent de la richesse de l’hôte.

Le service à la française, comme à la cour du roi

Du XVII au XVIII siècle règne le service à la française, celui de l’esthétique avant tout.

Le repas s’organise comme un ballet en cinq actes de quinze minutes chacun. Les convives prennent place à table. Ils ont devant eux une assiette et feront appel à un serviteur dédié pour les couverts et le vin. Au top du maître d’hôtel, tous les domestiques posent les plats sur la table par série de services. Chaque diner comporte 4 à 5 services avec les entrées, les viandes et les poissons en sauce, les entremets salés, les entremets sucrés et les desserts. Les pièces arrivent entières et seront retirés pour être découpés. Chaque plat arrive en double ou fois quatre. Il est disposé selon un plan extrêmement précis et élaboré à l’avance, sur papier, par le maître d’hôtel. L’organisation, parfaitement symétrique, permet à chaque convive de pouvoir se servir seul de chaque plat dans le périmètre qui lui est réservé. La table est entièrement débarrassée au bout de quinze minutes à l’exception  des salières, boîtes à épices et huiliers-vinaigriers.

Dans le service à la Française, on compte souvent deux domestiques par invité. On comprend donc la dépense extravagante que devait représenter une réception. La montée en puissance de la bourgeoisie, le déclin de la noblesse et le développement des restaurants vont conduire à sa disparition.

Le service à la russe, la révolution tranquille du XIX

Au XIX, le service à la russe va s’imposer petit à petit. Deux changements majeurs accompagnent ce nouveau protocole introduit par l’ambassadeur de Russie Alexandre Kourakine. Dorénavant, couverts et verres sont posés devant les convives et non plus en attente sur un meuble d’appoint. Les plats arrivent en direct de la cuisine, prédécoupés et sont présentés à chaque invité qui se sert lui même. Enfin, on va manger chaud en France. Le goût, le plaisir des sens prend le dessus sur l’approche visuelle.

Les termes service à la Française, service à la russe et même service à l’anglaise sont toujours employé. Toutefois leur signification a changé. Ainsi le service à la russe devient le service au guéridon. Sur une petite table proche des convives (le guéridon) un serveur pose le plat sur un réchaud. Il termine la préparation par une touche spectacle comme la découpe ou le flambage. Il dresse les assiettes devant son public. Le service à la française : le serveur se place avec le plat à la gauche du convive qui se sert lui même. A l’Anglaise, même point de départ mais le client est servi.

Une fois posées les bases de l’art de vivre à la française, nous nous sommes arrêtés devant les vitrines présentes dans les salles du musée Lalande. Caroline Fillon attire notre attention sur la diversité des formes des plats présentés. Elle rappelle qu’au XVIII, chaque plat est conçu pour un usage spécifique et que chaque nouveau besoin, chaque nouvelle mode entraine la création d’un nouveau contenant. Ainsi lorsque l’usage du beurre se généralise en cuisine, le beurrier fait son apparition sur la table sous la forme d’une mini baratte crée  en 1754 par la manufacture de Sèvres. Nous détaillons les vitrines et leurs objets aujourd’hui disparus de nos tables : pot à oille, saupoudreuse et boîtes à épices. Pour conclure, Caroline Fillon nous raconte la brève histoire de la manufacture de porcelaine de Bordeaux qui ne produira que trois ans de 1787 à 1790.

 

Musée des Arts Décoratifs

  • Proche place Gambetta
  • 39 rue Bouffard
  • 33000 Bordeaux

Une journée entre Armagnac et Rugby avec Olivier Dauga, le faiseur de vin.

Voici les meilleures images de notre visite à Château Pierron en Lot et Garonne. Il faisait froid ce jour là sur le plateau dominant Nérac mais la chaleur de l’Alambic nous a réchauffés.

Partis de Bordeaux dans le Bus de SUA, nous sommes accueillis par Jean-François Fonteneau, propriétaire du domaine avec Guy Beloossoff depuis 2007. Les deux associés n’ont pas changé l’orientation du domaine, replanté dans les années 70 en Merlot et Cabernet pour faire de l’ AOC Buzet. Mais ils conservent les 2,5 hectares d’Ugni blanc, le cépage phare du vin destiné à la distillation. Ils entendent bien continuer la production d’Armagnac sur ces terres de Ténarèze. Ils ambitionnent même de redonner ses lettres de noblesse au breuvage qui a fait la réputation du domaine. Restés indépendants là où 95% du vin de Buzet est fait sous la bannière d’une coopérative, Ils perpétuent aussi la tradition de la distillation à la propriété sous la conduite d’un distillateur ambulant. C’est l’occasion d’une journée de partage autour de la mythique blanche qui nous a réunis, blogueurs, amis et restaurateurs clients du domaine.

Jean-François Fonteneau commence par nous présenter son équipe très marquée par l’esprit rugby. Personne ne s’en étonne, JF Fonteneau est président du directoire du club d’Agen. Il évoque son engagement au sein du club, ses espoirs et ses difficultés en tant que petit poucet financier du club XIV. Il nous présente un invité de marque : Philippe Sella, Rugbyman de légende, 111 fois sélectionné en équipe de France et aujourd’hui directeur rugby et du développement du SU Agen.

portrait d'Olivier Dauga, consultant en vin

Jean-François Fonteneau et Olivier Dauga, le faiseur de vin

Vient ensuite le moment de la visite du domaine menée par Pascal Pralong, le responsable technique de Château Pierron. Nous découvrons un outil de travail moderne installé en 2009 lors de l’achat de la propriété, cuves en inox thermorégulées pour les rosés, chais à barriques neuves pour le rouge. L’assemblée est concentrée mais dans l’attente, nous sommes là pour la distillation et fantasmons tous sur le mystérieux alambic, un chef-d’œuvre de cuivre ambré qui nous attend dans la grande salle attenante aux chais. Le distillateur ambulant s’y est installé pour quatre jours. Il va travailler en continu, entretenir le feu de la chaudière et surveiller la température de chauffe qui doit rester constante. A Château Pierron on distille environ 200 hectolitres de vin qui donneront 30 hectolitres d’alcool pur.

Alambic Armagnacais à distillation simple

Le Circuit de l’Alambic

 Le vin blanc froid rentre dans l’alambic vient déborder sur différents plateaux charge. Il suit un circuit opposé à celui de l’eau-de-vie. Il monte et se réchauffe dans le chauffe-vin traversé par le serpentin où se condensent les vapeurs d’eaux-de-vie venant de la colonne ; conduit dans la chaudière, il se volatilise. Les vapeurs remontent à travers les  plateaux de la colonne, barbotent dans le vin en cours de descente et se chargent de l’alcool et de la majorité de ses substances aromatiques.

A la sortie de l’alambic, l’eau-de-vie est incolore, son degré alcoolique peut varier de 52% à 72% (mais il est traditionnellement compris entre 52% et 60%).

A ce stade, l’Armagnac est encore plein de fougue, mais il est déjà d’une grande richesse aromatique : très fruité (prune, raisin…) et souvent floral (fleur de vigne ou de tilleul).

(extrait du site de la Maison Désiré) 

Enfin réunis autour de l’alambic, nous sommes tous fascinés par l’eau de vie cristal qui s’en écoule. Chacun viendra remplir son verre directement au sortir de serpentin et sentira la chaleur du « vitriol » le brûler de l’intérieur.

S’ensuit un déjeuner de travail aux accents du Sud-Ouest : carpaccio de saint jacques à la truffe, foie gras à la plancha et côte de bœuf au barbecue. Et oui on bosse, on goûte les vins de la propriété, le rosé pour nos déjeuners d’été, le Buzet rouge pour un dîner rentre copains et la jolie cuvée spéciale du domaine l’Alternative, un Buzet rouge issu des meilleurs raisins du domaine et vieilli en fût de chêne neuf.

On termine par une dégustation dans le chai à Armagnac. Plongés dans une semi-obscurité, nous savourons l’or liquide au sortir de la barrique. L’eau de vie s’est bonifiée au contact du bois, elle s’est chargée en arômes et a pris une magnifique couleur ambrée. Avec les années, L’Armagnac perd aussi en degré, une partie de l’alcool s’évapore ; on parle joliment de la part des anges.

La fin de journée prend des airs de veillée à la campagne quand un des distillateurs se lance dans un incroyable one man show. Doté d’un accent merveilleux, d’un look total Sud-Ouest et d’un verbe haut en couleur, il nous conte des histoires d’Armagnac et de son cousin le cognac. Extrait :

Le Cognac, moi j’en bois, j’en ai bu, je peux pas dire que c’est déguelasse. Y’en a du bon, y’en a du mauvais.

Plus sérieux, je vous explique d’où vient le nom de l’Armagnac. Le nom de l’Armagnac, cela date de l’époque Napoléonienne. Napoléon sur son cheval, sur le champ de bataille repère un jeune soldat très brave. Il demande à ses généraux :

  • Qui c’est ce jeune ? Présentez-le moi ce soir à ma table.

Le soir venu, le soldat se présente et se met au garde à vous.

  • Soldat Niac,
  • D’accord mon jeune, d’ou es-tu ?
  • De Gascogne, du sud de la France
  • D’où vient cette vaillance, d’où vient ce courage, quelle est ton arme ?

Il sort une petite bouteille.

  • C’est çà, la gnôle de mon pays, j’en bois un coup et après mes forces sont décuplées.

L’empereur il a vu ça et il a dit à ses généraux : à partir de demain que tout le monde boive de l’arme à Niac.

 Et ils ont gagné, ils ont gagné…

L’auditoire pleure de rire. Ambiance de troisième mi-temps dans la cave, l’armagnac nous a définitivement chauffé. La suite, je ne la raconte pas. On a bien chanté dans le bus du retour. Toute la blogosphère est d’ailleurs ravie de te dire que nous comptons un crooner parmi nous.

Clap de Fin pour cette journée entre Armagnac et Rugby avec Olivier Dauga, le faiseur de vin.

Les Journées Loupiac et Foie Gras.

 

Une belle occasion d’associer balade gastronomique, shopping de fêtes et découverte d’une petite appellation de vins velours. Depuis plus de vingt ans, le dernier week-end de novembre Loupiac (rive Droite à 40 km de Bordeaux) accueille les amateurs de vins liquoreux et de cuisine du Sud-Ouest.

 

Le Programme :

  • 18 propriétés viticoles ouvertes à la dégustation de vins et de produits fermiers des Landes (tous les produits du canard : magret, confit, foie gras, pâtés et rillettes)
  • 1 animation sur chaque domaine : exposition d’artiste, démonstration de découpe du canard gras ou recette de cuisine.
  • 2 restaurants éphémères dont le Château de Ricaud
  • Des menus spéciaux chez les restaurateurs partenaires de Cadillac.
  • 1 cocktail gastronomique le samedi soir à bord du bateau le Bordeaux, à quai, Loupiac centre

 

L’appellation Loupiac.

On parle de 350 hectares en coteaux dominant la Garonne (la source d’humidité indispensable à l’élaboration d’un bon liquoreux) et de 30 producteurs pratiquant une agriculture raisonnée sur des propriétés de dimensions modestes. La vendange se fait toujours à la main et en plusieurs passages appelés tries. Il s’agit de récolter un raisin à l’apogée de sa maturité, lorsque les brumes automnales et le soleil de l’après-midi ont fait pousser la pourriture noble sur le grain. Le responsable en est le Botrytis, un champignon de surface. Il accélère la concentration en sucre des raisins en captant l’humidité de la baie.

 

Le vin

  • Assemblage de sémillon à 80%, de Sauvignon et de muscadelle
  • Un blanc liquoreux à la belle robe dorée, aromatique et délicat. Moins sucré que son prestigieux voisin le Sauternes, il se déguste en solo à l’apéritif où il copine souvent avec le foie gras.
  • Je l’imagine aussi très bien sur ma table de Noël avec un chapon farci aux fruits secs et aux épices. Ou pourquoi pas après les fêtes avec un quasi de veau aux pruneaux.

 

Mon coup de cœur : le Domaine du Noble

  • Une magnifique propriété familiale qui surplombe la colline. Patrick Dejean y produit deux cuvées en Loupiac, assemblage à 85% de Sémillon pour la structure, la rondeur et 15% de Sauvignon, la touche de peps.
  • Le Château Fontaine avec les raisins des jeunes vignes. Un vin plaisir pour l’apéritif
  • Le Domaine du Noble issu des parcelles plantées il y a plus de 40 ans. Cette superbe cuvée n’a rien à envier à ses célèbres voisins. Belle couleur or et grand potentiel de garde pour un vin bien balancé entre sucre, alcool et acidité.
  • 2015 12€, 2010 16€ Prix Publics, départ cave

Dégustation au Domaine du Noble

Vignes centenaires du Domaine du Noble

Belle rencontre avec un Homme de Passion, Patrick Dejean

 

Soirée des Best Of Wine Tourism ou les oscars de l’oenotourisme.

Superbe soirée hier au Palais de la Bourse pour fêter les 21 lauréats 2018

des Best Of Wine Tourism.

Coiffure à la Elvis, smoking lie de vin, chaussures vernis, nœud papillon et sourire XXl, le maître de cérémonie Xavier Viton a parfaitement réussi la mise en scène de la soirée de gala du concours mis en place il y a déjà 15 ans par la CCI de Bordeaux. Il a accueilli, félicité et amusé les nominés, distingués comme site remarquable en matière d’oenotourisme. Il a su maintenir le suspense des Best Of d’Or ainsi que le passage de relais entre les lauréats 2017 et les nouveaux promus assurant ainsi la cohésion future du club des Best Of Wine. Le public a adoré et applaudi avec chaleur aussi bien les heureux gagnants que les intermèdes artistiques. Nathy Faray, chanteuse et la troupe de théâtre d’improvisation Mis en Bouteille ont assuré avec brio la partie spectacle du programme.

Pour la quinzième édition, 95 candidats avaient monté un dossier mettant en avant leurs toutes dernières réalisations en matière d’oenotourisme. Le cru 2018 sera très bon avec un niveau de compétiteurs en forte progression. Dans le sillage de Bordeaux, les vignobles d’Aquitaine font montre de créativité, d’originalité et d’enthousiasme pour mettre en avant leur patrimoine et leur savoir-faire.

Le Chai signé Jean Nouvel de la Dominique

Je partage le palmarès 2018 comme une shortlist de belles adresses pour tous ceux qui cherchent des idées de sorties autour de Bordeaux. J’ai eu le plaisir de faire la visite du Green Tour de Château la Dauphine et je le recommande. Le domaine a su d’une façon très simple et ludique expliquer la biodynamie, un mode de culture complexe et encore peu développé en Bordelais. Avec des ateliers et un parcours balisé, ils ont mis à la porté de tous les travaux quelques peu ésotériques du philosophe Rudolph Steiner. L’idée d’une homéopathie de la culture est lumineuse et ravira tous les  bio-curieux.

Château la Dauphine

lien pour mon post sur la visite http://lemeilleurdebordeaux.fr/oenotourisme-vert-le-green-tour-du-chateau-de-la-dauphine/

Les autres Châteaux méritent tous eux aussi une visite. Nous allons juste manquer de samedi.

Best Of Wine Tourism 2018, les Lauréats.

 

ARCHITECTURE ET PAYSAGES

  • Château La Dominique (or)
  • Château Pédesclaux
  • Château Prieuré Marquet
  • Château Malescasse

 ART ET CULTURE

  • Château Castera (or)
  • Château de La Rivière
  • Château La Tour Carnet

 DECOUVERTE & INNOVATION

  • Château de Reignac (or)
  • Château Kirwan
  • Château de Rayne Vigneau

HEBERGEMENT

  • Château Le Pape (or)
  • Château Beauregard
  • Château Pape Clément

 VALORISATION DES PRATIQUES ENVIRONNEMENTALES

  • Château de La Dauphine (or)
  • Château Boutinet
  • Château du Tertre

SERVICES OENOTOURISTIQUES

  • Château Lamothe-Bergeron (or)
  • Bordeaux River Cruise
  • Bordeaux Saveurs
  • Château Lafitte

 COUP DE CŒUR DU JURY :

  • Domaine de la Grave