Les Primeurs 2016 au Château la Dominique, Saint Emilion Grand Cru.

Bordeaux is back. Vignerons, journalistes et critiques sont unanimes, le 2016 sera un excellent millésime en Bordeaux. L’été très sec a effacé les inquiétudes nées d’un printemps pluvieux. Les pluies de septembre ont permis au raisin de finir sa maturation. Si on ajoute les pratiques modernes de tri et une bonne vinification, on obtient de superbes vins comparables à la très bonne année 2015.

Pour tester ce joli millésime, les châteaux ont redoublé d’inventivité. La Dominique a joué la carte de la gastronomie et de l’innovation avec un événement à la hauteur du millésime. Fidèle à l’oenologue Michel Rolland, le château accueille Les Clés de Châteaux et ses deux cent vins offerts à la dégustation. Le bonus de cette édition : un chef étoilé chaque jour aux commandes des cuisines du restaurant La Terrasse Rouge pour la pause déjeuner.


Premier super-chef invité, Jean-François Piège (le Grand Restaurant, Paris) avait le privilège de recevoir les Clés du Château par Michel Rolland
. Amateur de vin, Le chef a d’abord pris le temps de faire un tour dans la salle de dégustation. Il s’est ensuite arrêté pour un moment d’échange avec les bloggeurs invités de la journée. Il a parlé vin et plaisir de la table avec passion et simplicité. Pour lui, pas de grand repas sans un joli cérémonial, une vaisselle raffinée et une belle bouteille. On vient chez lui pour fêter un moment de vie, un anniversaire. Ses clients ont le choix de vieux millésimes pour accompagner dignement leur menu.

Le chef s’est ensuite prêté au jeu des photos avant de rejoindre la cuisine pour suivre la préparation de son plat signature, un riz de veau mijoté sur coques de noix.

Les bloggeurs ont gagné leur table pour un déjeuner gastronomique accompagné des vins de la propriété. Le 2005 servi au dessert restera un merveilleux souvenir.

Les primeurs continuent jusqu’au 6 avril.

  • Aujourd’hui mardi, c’est Pierre Gagnaire qui régalera les convives
  • Demain mercredi 5 Avril Cyril Lignac
  • Jeudi 6 avril Alain Dutournier
  • Il reste quelques places.
  • Renseignements et réservations
  • Château La Dominique Saint –Emilion 05 57 51 31 36
  • La Terrasse rouge – la table du Château la Dominique 05 57 24 47 05

 

Une journée à la Ciotat.

Moins touristique que sa voisine Cassis, la Ciotat, mérite un joli détour. L’autre porte d’entrée du parc marin des Calanques offre le visage authentique et identitaire d’une cité du sud épargnée par la fièvre de la construction. Sur le front de mer, aucun immeuble ne dépasse les quatre étages. Ici l’affreuse modernité des années soixante dix ne s’est pas exprimée. La cité de la construction navale a gardé son image cosmopolite et populaire malgré sa transformation en hot spot de l’entretien des superboats. Située en plein centre du triangle d’or du yatching mondial, la ville a vu revenir les entreprises de refiting dans les anciens chantiers de la Normed.

Pourtant, la vieille ville est restée intacte avec ses ruelles aux façades colorées d’ocre et de rose. Elle a conservé un habitat populaire avec le linge qui sèche aux fenêtres comme à Naples et les petites boutiques de quartier, brocante, coiffeur à l’ancienne et même une cave à vin comme autrefois où l’on vient chercher son rosé de petit producteur en vrac, à la tireuse. Shopping limité donc mais peut être d’heureuses surprises à l’avenir comme cette boutique de barbier nouvellement installé dont le côté hipster détonne dans la ville des métallos.

 

 

 

La nouvelle image de la ville, Le phare, barber shop

Vaisselle régionale chez Laure de Noves, brocante.

 

Aujourd’hui entre tourisme local et entretien des bateaux de luxe, la ville renaît et attire comme en témoigne le projet d’Hôtel Marriot en front de mer à la place de l’ancienne gendarmerie. La vieille ville, les ports, le front de mer et les plages se découvrent en une petite journée. Les calanques et les balades demandent une après-midi supplémentaire. Une offre d’hôtel de propriétaires à prix modérés retiendra ceux qui veulent aller plus loin.Si tu aimes la photo, tu vas adorer les couleurs des façades, le vieux port et ses dizaines de bateaux anciens soigneusement entretenus.

Ne quitte pas la ville sans un détour par la Calanque de Figuerolles, accessible par des escaliers de pierre. L’endroit est magnifique mais doit se partager avec une foule de touristes qui viennent comme toi admirer un des plus beaux spot de la région. Pour les balades, je te recommande Le Cap canaille par la Ciotat, une randonnée sur le chemin côtier dont tu trouveras l’itinéraire et un excellent topo sur le site altirando : https://www.altituderando.com/Le-cap-Canaille-par-La-Ciotat.

Côté restaurant, Je n’ai rien trouvé de sympa sur le port à par un bar à vin. Dans la vieille ville l’adresse à retenir c’est Kitch and Cook et en sortie de ville, tu as Rochebelle plus tradi mais bien cuisiné et bonne carte des vins.

Kitch and Cook dans la vieille ville

Avant de partir, les amoureux et les contemplatifs prendront la route des crêtes en direction de Cassis. Arrêt obligatoire à l’un des nombreux belvédères pour admirer la vue. Grand moment de zénitude au coucher du soleil. J’adore !

 

 

Crozes-Hermitage, Un vin du Rhône puissant et élégant.

Crozes-Hermitage, un vin puissant et généreux qui ne manque pas de noblesse. Moins prestigieux que son illustre voisin Hermitage, mais d’un prix largement inférieur. Voici ma shortlist. Du plaisir en partage.

culture en terrasse

Domaine Combier

  • RN7, 26600 Pont-de-l’Isère
  • 04 75 84 61 56
  • 25 hectares de vignes en Crozes-Hermitage et Saint Joseph
  • Vendanges manuelles

Propriété familiale depuis 1936. Dès 1970, Maurice Combier, vigneron visionnaire, se lance dans l’agriculture biologique. Son fils Laurent continue l’aventure dans le respect du fruit, la Bourgogne en modèle. Aujourd’hui, il utilise toutes les techniques modernes de vinification : cuve en inox thermo régulées, cuve ovoïdes en béton pour élever sa cuvée de jeunes vignes. Une obsession de l’hygiène pour limiter l’utilisation du souffre.

Cap Nord 2015, Crozes Hermitage

  • Nouvelle cuvée en parcellaire
  • 100% Syrah
  • Elevage en futs de 4 ans
  • Belle robe d’un rouge intense.
  • Arôme de violette typique de la Syrah et de fruits noirs
  • Puissance et élégance.

Le Domaine des Grives

  • 100% Syrah
  • L’excellence selon tous les guides. Classé premier dans un récent tasting de Crozes de la RVF. Non accessible à la dégustation. On a pu acheter trois bouteilles. Elles vont aller vieillir tranquillement en cave. On en reparle dans trois ans.

 

Domaine les Bruyères

  • 12 chemin du stade, 26600 Beaumont-Monteux
  • 04 75 84 74 14
  • 20 hectares au cœur de l’appellation Crozes-Hermitages
  • certifié biodyvin
  • Terroir de chassis
  • Vendanges manuelles

 

David Reynaud s’est installé sur les vignes du grand-père en 2000. Il commence par sortir la propriété de la coopérative pour vinifier à sa façon. Puis il abandonne l’agriculture conventionnelle au profit du bio. Certifié en 2005, il continue dans sa démarche vers toujours plus de pureté avec le choix de la biodynamie. A la cave, il utilise uniquement du souffre volcanique à minima et refuse tout intrant. David Raynaud vinifie en cuve béton dans le respect du fruit et ne passe qu’une partie en barriques. Toujours en recherche, il a fait rentrer une nouvelle cuve sphérique et tente une première cuvée de vin orange ( vin blanc vinifié comme un rouge). Il a choisit pour cela un œuf plastique plus poreux que le béton. Le raisin va y macérer pendant un an. La production sera limitée à 50 bouteilles. On aimerait bien faire parti des happy few invités à la dégustation. Aujourd’hui au domaine, David et sa femme vendent le 2014 et le 2015.

Le 2015, riche en matière doit encore attendre un peu. Le 2014 donnera du plaisir aux impatients.

Cuvée Crozes Hermitage Rouge Les Croix 2014

  • 100% Syrah. 17,50 € prix domaine
  • Cuvée parcellaire d’une sélection de vignes de plus de 50 ans
  • Elevage en 12 mois en barriques de 4 et 5 vins.
  • Belle robe rouge soutenue
  • Arôme de fruits noirs et d’épices.
  • Concentré mais harmonieux. Gourmand et voluptueux en bouche

Cuvée Georges Raynaud 2015

  • 100% Syrah, 15,50€ prix domaine. la cuvée emblématique du domaine.
  • Arômes de fruits noirs, savoureux en bouche et tannins structurés mais de la souplesse

 

Domaine des Remizières

  • 1459 avenue du Vercors, 26600 Mercurol Veaunes
  • 04 75 07 44 28
  • 34 hectares sur plusieurs communes dont Tain l’Hermitage et Crozes-Hermitage
  • Vignes conduites en bio à l’exception de certaines parcelles escarpées, pas de certification

Ici la vigne se travaille en famille. A la tête de l’exploitation le père Philippe aidé de sa fille Emilie œnologue et de son fils Christophe. Ils travaillent la vigne en agriculture raisonnée

 

La cuvée Christophe Rouge, Crozes-Hermitage

  • 100% Syrah, 14,90 € prix domaine.
  • Vieilles vignes de 60 ans
  • Vinification en cuves béton ou inox.
  • Elevage de 15 mois en barriques de 1 vin à 70%
  • Un très joli représentant de l’appellation à la belle robe cerise.
  • Des tannins bien présent mais agréables, de la complexité.
  • A attendre quelques années pour mieux l’apprécier.

La cuvée Emilie, Hermitage

  • Mon coup de cœur
  • 100% Syrah, 36,80€ prix domaine.
  • Un Hermitage fin et élégant à prix tout doux, une vraie bonne affaire.
  • Robe rouge soutenue, joli nez et velours en bouche, des tannins ronds

Notre journée se termine avec panache avec cette cuvée Emilie toute en délicatesse,

une jolie conclusion pour cette belle journée en Rhône.

Vignes de la Colline de l’Hermitage en Biodynamie

 

Châteauneuf-du-Pape, Les caves de Château la Nerthe

L’éphémère papauté française nous a laissé en héritage un des vins les plus célèbres de la vallée du Rhône, Châteauneuf-du-Pape et quelques superbes propriétés comparables aux stars Bordelaises. Voici en images, mon retour sur la visite du Domaine de la Nerthe. Il serait un des plus anciens de l’appellation, son histoire remonte au XII siècle. Le vignoble se partage entre les communes de Châteauneuf-du-Pape et celle de Bédarrides, un terroir de galets roulés qui donne aux vins leur belle singularité. (+ d’infos sur l’appellation dans mon article précédent )

On ne visite pas le Château du XVII mais la cave d’une longueur supérieure à 100 mètres, magnifique organisation souterraine. Dès l’entrée, la magie des lieux opère. Ici le temps semble suspendu, le silence règne. On se prend à chuchoter sous les voutes centenaires, le mystère du vin est total. On marque l’arrêt devant les spectaculaires cuves en pierre datant du 16° siècle et dont les parois mesurent 1m 20 d’épaisseur.

cuve de pierre

On rêve devant l’espace de stockage privé où le domaine fait vieillir le vin acheté par de prestigieux restaurants.

A l’issue, on remonte en surface pour mieux faire connaissance avec les vins de la propriété. Nous avons testé le blanc, le second vin et les Châteaux la Nerthe 2013 et 2006.

Le 2013 :

  • Assemblage de Grenache pour 43%, syrah 30%, Mourvèdre 22% Cinsault 5%
  • Année difficile avec un printemps froid, démarrage tardif de la végétation qui retardé les vendanges. Faibles rendements
  • Belle robe rubis
  • Nez de fruits rouges, de fraise et d’épices.
  • De la fraîcheur, de l’élégance. Tannins encore jeune mais délicats.
  • A attendre encore quelques années.

Le 2006

  • Assemblage de Grenache pour 53%, syrah 27%, Mourvèdre 15% Cinsault 5%
  • Robe éclaircie, de la fraîcheur. Prêt à boire.

 

Les Principales caractéristiques du Domaine de la Nerthe

  • Propriété de la famille Richard depuis 1998
  • 92 hectares cultivés en agriculture biologique et certifié bio depuis 1998
  • les 13 cépages de l’AOC sont représentés, les principaux : le Grenache, la Clairette, le Mourvèdre, Le Picpoul, le Terret et la Syrah.
  • Production de 5 cuvées dont Le Château la Nerthe en blanc et en Rouge -90% des vins-
  • Vendange manuelle totalement éraflée, co-fermentation des différentes variétés arrivées à même maturité, fermentation malo-lactique en cuve de pierre.
  • Elevage de 12 mois en fût de chêne de un ou de deux vins ou en foudre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Muscat de Beaumes de Venise, balade dans le terroir.

Beaumes de Venise, le nom sonne comme une caresse, promesse de douceur et de fête. Pourtant le petit territoire de 500 hectares ne ressemble en rien à la ville des amoureux, ni canal, ni palace dans ces paysages à la beauté sauvage. Ici la nature joue de l’extraordinaire. Nous sommes au pied du majestueux massif des Dentelles de Montmirail dans un pays montagneux où l’homme lutte pour produire un vin d’exception. Car la magie de la vigne veut que d’une terre rude naisse un breuvage délicat connu depuis longtemps pour être le meilleur des vins doux naturels français. Pour approcher au plus près de ce terroir singulier, nous sommes partis en balade dans les vignes avec Théo Xavier, un jeune vigneron membre de la coopérative Rhonéa. Théo a le Trias tatoué sur le cœur et la vigne dans le sang. Il a commencé son apprentissage tout gamin sur les pas de son grand-père. Son ainé lui a tout appris de la terre et du raisin. Un BTS passé en Bourgogne lui a permis de valider ses connaissances et d’améliorer son savoir.

Aujourd’hui il travaille avec son père sur le domaine familial de vingt et un hectares plantés essentiellement en muscat blanc à petits grains le seul autorisé dans L’AOP Muscat de Beaumes de Venise. Les vignes sont dispersées, aucune parcelle de dépasse un hectare. Il aimerait bien conduire la vigne en bio mais les réalités économiques l’empêchent de franchir le cap à court terme. Cependant, il faut modérer notre jugement sur cette démarche avant de jeter la pierre sur une pratique raisonnée de la culture conventionnelle. Ici le climat méditerranée, sec et venteux permet de limiter les traitements chimiques au strict nécessaire, trois passages au maximum par an. Nous ne sommes pas en terre de chimie lourde. Théo respecte trop sa terre pour la gaver de produits toxiques. Il nous en fait découvrir la singularité par un parcours initiatique à travers ces collines cultivés en terrasses.

Théo a l’amour de son pays chevillé au corps. Il veut partager sa passion et multiplie les arrêts pour mieux nous montrer la beauté de sa terre. Notre itinéraire commence à la Chapelle Notre Dame d’Aubune, merveille de l’art Roman provençal. Nous prenons le temps d’admirer la vue depuis le parvis avec le mélange très italien de la vigne et des oliviers, une constante dans l’appellation.

L’adorable Chapelle Notre dame d’Aubune

les fameuses grottes baumo en provençal qui ont donné leur nom au territoire

Nous continuons les yeux grands ouverts sur la beauté de notre environnement mélange de plateaux balayés par le vent, de coteaux et de combes. Théo s’attarde sur les différents sols, les terres blanches de Bel air, les terres grises des Farisiens et les terres ocres du trias. Il raconte la construction des murs de pierres sèches qui retiennent la terre. On  les appelle banquettes, restanque ou faysse. Ils sont montés sans mortier, uniquement en ajustant chaque élément à l’ensemble.

Mur de pierres sèches parfaitement ajustées

Théo nous confie aussi les difficultés à travailler cette terre qui parfois se montre rebelle. Les banquettes peuvent s’écrouler sous le poids des machines agricoles. Théo l’a vécu le jour où son tracteur s’est renversé en plein traitement. Heureusement, le destin avait mis en panne l’engin non protégé prévu pour le travail du jour. Il avait rééquipé un tracteur cabine. Celle-ci lui a sauvé la vie lors du renversement. La mort ne le voulait pas ce jour là.

Pour sortir vainqueur du corps à corps quotidien avec un environnement exigeant, les vignerons du Trias sont restés solidaires. Ici les hommes échangent des services, pratiquent l’entraide du sol en cas de coup du sort. Lorsqu’un viticulteur est brutalement décédé à la veille de vendanges, ses voisins se sont donnés le mot. Ils ont ramassé le raisin pour sa veuve. La force de la communauté prend toute sa valeur au moment de la vinification. Comme, nombres de ses collègues, Théo a choisi d’apporter son muscat à la coopérative locale. Il laisse à Thierry Sansot, œnologue, le soin de veiller les jus et de choisir le moment opportun pour procéder au mutage. Cet arrêt de la fermentation par ajout d’alcool vinique à 95% caractérise les vins doux naturels (naturel pour sans sucre ajouté, sans chaptalisation). A l’issu du processus de vinification, la terre rendra au vigneron un divin nectar. Le vin à la belle robe dorée présente un taux de sucre résiduel d’au moins 110 gr/litre. Son nez de fleurs blanches et de pêche-abricot en fait la star des desserts à base de fruits. Il se sert aussi à l’apéritif avec un foie gras et plus inattendu en compagnon d’un fromage bleu à pâte onctueuse. La balade se termine. il est temps de passer à la dégustation. Notre dernière halte sera pour la cave de la coopérative Rhonéa. Nous testons les VDN Beaumes de Venise mais aussi les vins rouges issus d’un assemblage à majorité de grenache et de syrah très caractéristique des Côtes du Rhône. 

Que faire en une journée à Monaco ?

Longtemps ma culture Monaco s’est limitée aux pages de Gala avec la vie de château de famille princière, les voitures de  luxe et l’immobilier de prestige.

Peu attirée par cet univers de strass et de paillettes, je me contentais de ces lectures de plages. En février, la vie, pleine de facétie, m’a conduit sur le rocher pour le SIAM, le salon international automobile de Monaco tout entier dédié aux déplacements durables et aux véhicules électriques. Entre deux présentations de notre Stigo, le escooter électrique, j’ai découvert un autre visage de la principauté.

Hors saison, au tout début du printemps, le cœur historique de la cité ne manque pas de charme. Le quartier de la Condamine, proche du port, a gardé ses superbes villas aux façades couleurs pastels, ses rues en pente bordées d’orangers, ses squares amoureusement entretenus et ses commerces aux devantures rétro, très années soixante dix. Les températures déjà très douces incitent à la flânerie dans ce quartier aux airs d’Italie. Ici, Monaco reste un village de 6000 habitants où tout le monde se connaît, où le policier appelle le chauffeur de bus par son prénom.

Je partage ici mon itinéraire à la découverte d’une ville étonnante. Nous démarrons au sud-ouest de la ville, nous rejoignons Monte-Carlo au nord-est en bus et revenons tranquillement à pied à notre point de départ.

On commence par poser la voiture dans un parking au port du Cap d’Ail, on prend le temps d’un café quai des Princes pour une prise de contact en douceur avec la réalité monégasque. Dans le port les yachts côtoient les pointus des derniers pêcheurs. Mini embarcations et bateaux de milliardaires sont amarrés au même quai. On démarre la balade par le quartier de l’héliport. Les fanas regarderont décoller les belles machines, les autres s’attarderont dans les jardins de la roseraie.

De là, on gagne la station de bus Héliport situé à l’entrée du tunnel. Le bus numéro 6  traverse la principauté et va nous emmener à Monte-Carlo (direction Larvotto). Arrêt au Grimaldi Forum. Nous retournons en arrière en direction de Monaco en longeant le front de mer. Première halte dans le jardin Japonais. Rien ne manque, petit pont, terrasse en bois, bassins à carpes et végétation asiatique.

On quitte l’îlot de zénitude pour longer le front de mer. L’endroit ne présente pas d’intérêt sinon celui de montrer les fâcheuses constructions des années soixante, immenses barres d’immeubles sans style ni cachet. En remontant sur la droite, on découvre le casino et ses boutiques de luxe. Le quartier en pleine reconstruction montre le visage moderne de la cité partagée entre des bâtiments anciens remarquables, des espaces verts magnifiques et l’activité soutenue du secteur de la construction. Les grues géantes occupent l’espace ; les bruits métalliques, les marteaux piqueurs résonnent toute la journée.

Construction nouvelle ou réhabilitation, le secteur immobilier toujours en plein essor à Monaco.

Une marche de dix minutes nous ramène à l’entrée du port où sont amarrés quelques palaces flottants. Le temps de photos souvenirs et tu arrives au meilleur de Monaco, l’adorable quartier de la Condamine. Façades rose, jaune ou ocre, balcons en fer forgé ouvragé, orangers garni de beaux fruits colorés, immeubles parfaitement conservés et entretenus, c’est un ravissement pour les yeux.

Le matin la Place d’Armes accueille un marché de produits frais. On y rencontre les chefs particuliers des riches monégasques. Ce sont eux qui achètent en février les asperges du Pérou à 38€ le kilo et les framboises en toutes saisons. J’y ai découvert peu de producteurs locaux mais des commerçants sympathiques et tout à fait disponibles pour parler des spécialités locales. Nous étions en pleine saison de l’artichaut épine, une variété originaire de Sardaigne qui se consomme crue assaisonnée d’huile d’olive et accompagnée de copeaux de parmesan. 111 qui en prépare des dizaines pour ses habitués m’a donné quelques feuilles à croquer. Un délice. A l’intérieur une halle gourmande abrite une quinzaine de stands qui proposent pasta, pizza et cuisine aux truffes. On commande et on s’installe où l’on peut sur les tables situées au centre et sur les côtés du bâtiment.

Ne quitte pas le quartier de la Condamine sans un détour par la cave des Grands Chais Monégasques. Rue Baron de Sainte-Suzanne la plus vieille cave de Monaco pourrait se visiter comme un musée. Les lieux ont gardé les marques d’un passé où l’on stockait le vin importé d’Afrique du Nord ou d’Italie. Le magasin est divisé en espaces dédiés comme celui de la cave aux Bordeaux de prestige, l’étage pour la dégustation des spiritueux, la plus importante collection de whisky de la côte d’Azur ou la cave fermée des précieux Champagnes et rares Bourgognes. A défaut de pouvoir t’offrir un de ces précieux flacons, tu pourras te consoler par l’achat d’un rosé de Provence qui trouve ici une superbe vitrine.

L’après-midi, on monte sur le fameux Rocher par la rampe Major. Arrêt photos dans le virage pour la chouette vue sur le port. En haut, petite déception, la Place du Palais, les extérieurs du château surprennent par leurs côtés Disney. Seuls les enfants adorent en raison du garde,  incroyable Playmobil, véritable métronome animé, qui va et vient au pas toute la journée devant la porte centrale. La cathédrale de style roman-byzantin, mode du XIX siècle, ne présente pas d’intérêt. Ceux qui aiment la faune marine et ne sont pas claustrophobes comme moi visiteront l’aquarium.

Retour sur nos pas et descente vers Fontvieille pour un dîner sur le port. J’ai retenu deux adresses appartenant au même groupe de restauration. Le Moshi Moshi, ambiance intimiste, décor subtilement oriental et chef japonaise qui réalise devant les convives et à la demande de magnifiques et originaux makis. Le Beefbar, l’endroit tendance où le bœuf s’expose en vitrine comme un diamant en bijouterie. L’amateur de viande rouge peut se faire plaisir, découvrir le bœuf de Kobe, d’Argentine, d’Australie ou d’Amérique. Budget à la hauteur du cadre et de l’offre produit. Vient le temps de rejoindre la voiture déposée au port du Cap d’ail. Depuis le quai, la vue de nuit avec les bateaux éclairés te permettra de nourrir ton compte insta.

La balade Apéro de Miam dans le vieux Bordeaux

Un food tour doublé d’une balade touristique, les yeux ouverts sur les richesses architecturales de Bordeaux, voilà la proposition gourmande de Sylvie Berteaux. Cette ancienne gérante d’agence immobilière connaît tout du vieux Bordeaux, l’origine des noms de rue, l’histoire des boutiques jalonnant le parcours. Pendant vingt ans, elle a poussé des portes, découvert des trésors cachés et échangés avec les habitants et les commerçants de Saint Pierre, de Saint Michel ou des Chartrons. Puis elle s’est lassée de son métier. Elle a cherché une nouvelle voie, une façon de faire vivre son autre passion : la cuisine. Miam a vu le jour il y a un an.

Chaque vendredi soir, elle te donne rendez-vous place de la Bourse et t’emmène à la rencontre d’artisans passionnés. Tu fais halte chez Art et Vins Porte Cailhau où Patrick Cousso t’attend pour un temps d’échange autour d’une bouteille de Bordeaux. Il te parle terroirs, cépages et art de la dégustation avec l’enthousiasme des wine lovers.

Tu continues par une tasting de foie gras et de ses produits dérivés chez un producteur local. Au stop suivant, t’attend une assiette d’huîtres du bassin d’Arcachon dans un lieu tout a fait inattendu. Tu termines par un délicieux dessert servi dans un des plus beau restaurant gastronomique de Bordeaux doté d’une vue exceptionnelle sur la Garonne. Pour Miam, Le chef quitte sa cuisine et vient à ta rencontre. Il prend plaisir à commenter ses délicates créations mais aussi à te conter quelques anecdotes sur ces lieux chargés d’histoire, sur ses belles aventures culinaires. Je n’en dirai pas plus, la surprise ajoute du charme à cette déambulation.

Pour en savoir plus sur les formules proposées par Miam, je te conseille de te promener sur leur site miambordeaux.fr/laperobordelais. Tu y trouveras toutes les informations sur cette balade et sur celle du matin le réveil des papilles.

 

Miam l’apéro Bordelais les info

  • Chaque vendredi soir
  • Groupe de 6 à 8 personnes
  • 45€ / personne pour trois heures de balade et dégustation

Une Saint Valentin à Bordeaux, coeur contre coeur.

Si tu aimes l’idée d’une soirée feu d’artifices, si tu veux casser la routine, prends la Saint Valentin comme une belle occasion d’inventer de nouveaux jeux à deux. N’écoute pas les mauvais baiseurs et les grincheux. Lance-toi, mais surtout, réfléchis avant de réserver. Oui pour une surprise à lui faire monter les larmes aux yeux, oui pour une approche libérée et joyeuse du sexe, non pour l’idée de dernière minute piquée sur un site de rencontres. La soirée jacuzzi-nature tu la gardes pour les nuits avec vue, pour les vacances au soleil ou en montagne dans un lieu unique et magique. Le 14 février, la météo peut contrarier tes plans et gâcher le remake de votre love album.

La clé d’une soirée réussie, c’est de bien choisir ton style de soirée. Travaille ton sujet, imagine un plan qui vous ressemble. Vous êtes plutôt esthètes et gourmands? Le restaurant s’impose. Vous aimez monter des scénarii coquins ? L’hôtel de charme semble tout à fait approprié. Le confort d’un cocon douillet vous rend d’humeur câline ? La maison transformée en love place fera merveille. En panne d’idées nouvelles ? Voici mes suggestions pour une nuit sans sommeil, cœur contre cœur. J’ajoute des DO NOT pour t’aider à éviter le love faux pas.

Le restaurant

Je ne suis pas fan du restaurant gastronomique traditionnel. Tout semble fake ce soir là. Réserve ces adresses d’exception pour des occasions moins sexe. Difficile d’être au top après le menu dégustation en seize plats. Je préfère les lieux intimistes, plus cachés, à partager entre food lovers. Pour une ambiance douce et chaude, je te suggère les spots tenus par des couples in love. S’ils s’aiment au point de tout partager, même leur job, ils vont te transmettre leurs good vibes. La cuisine d’un chef amoureux te nourrit de bonheur. Son binôme en salle sait partager toute l’admiration qu’il porte à son chéri et chef. Fraîcheur et sourire vont porter ton diner.

Je te conseille Lume. 3 rue des Faussets. 05 47 79 47 56

Cuisine italienne, accueil délicieux et prix doux : le combo gagnant. Tu en sauras plus en lisant mon post : http://lemeilleurdebordeaux.fr/lume-la-cuisine-venitienne-portee-par-un-duo-in-love/

 

Plus gastronomique et raffiné, tu as chez Dan « cuisine d’influence ». 6 rue du Cancéra. 05 40 05 76 91

Ici Harmony et Jérôme Billot organisent la rencontre de leurs deux cultures, l’asiatique et l’européenne. Réserve vite si l’idée te séduit. Dan fait parties des spots adorés des Bordelais. On n’y trouve pas de place en dernière minute.

 

L’hôtel de charme

La meilleure idée. Elle te permet de devenir touriste dans ta ville, de regarder Bordeaux avec la bienveillance des gens heureux. Cherche un lieu à votre image, un hôtel de propriétaire à la décoration soignée. A Bordeaux toutes les ambiances sont possibles : design, glamour ou bohême. Vous y vivrez l’ambiance d’un rendez-vous secret entre excitation et redécouverte. Vous ne quitterez pas la chambre, vous commanderez au room service, vous oublierez même de diner. Et puis au lever du jour, vous laisserez place à la tendresse, vous prolongerez votre courte nuit par une matinée au lit à échanger des mots doux.

Tu veux quelques conseils ? Pour faciliter ton choix, j’ai visité quelques adresses représentatives du nouveau tourisme à Bordeaux. Je te livre ici le résultat de mes repérages classé alphabétiquement.

Le Boutique Hôtel Bordeaux, 3 rue Lafaurie Monbadon. 05 56 48 80 40

Au cœur du Triangle d’or, Christophe et Marianna Grant-San José ont transformé un superbe hôtel particulier du 18ème siècle en un luxueux quatre étoiles. Ils ont conservé les éléments de décor si caractéristiques des immeubles Bordelais : les carreaux de ciments, les parquets anciens et les boiseries moulurées. En plus de ces éléments identitaires, les propriétaires ont ouvert les lieux à l’univers viticole. Chaque chambre porte le nom d’une grande propriété et un bar à vin réputé occupe le rez-de-chaussée de l’immeuble. La modernité s’invite au travers de meubles de designer tel que Philippe Starck, Kartell et Eichholtz, de l’équipement high tech des chambres  et des salles de bains design avec baignoire de balnéothérapie, douche à l’italienne et/ou jacuzzis. La richesse de l’offre risque de faire balancer plus d’un. Pour la Saint Valentin : immense baignoire ronde ou douche extra-large ? Le champ des possibles est immense, la nuit sera longue. Ce soir là, l’hôtel en plus des habituels produits d’accueil de marque Hermès propose un pack romantique au prix de 190€ ( à ajouter au prix de la chambre). Il comprend : Une bouteille de Champagne, des pétales de rose et bougies, le petit déjeuner en chambre et un coffret hermès personnalisé.

Room service du Bar à Vin avec une carte de pintxos, élaborés par la chef Bretonne Fanny Hamon.

En photo, je te montre les suites Larrivet Haut brion et Haut Brion (grande baignoire). 433€ la nuit.

 

L’Hôtel Particulier, 44 rue Vital Carles. 05 57 88 28 80

Je te recommande cette adresse pour le charme des lieux chargés d’histoire, pour son ambiance chaleureuse et son excellent emplacement au cœur du Bordeaux historique. Dormir à l’Hôtel Particulier te permet pour un soir de vivre la vie des grandes maisons du XIX. Dès le porche d’entrée, tu plonges dans l’univers des demeures d’exception du Bordeaux bourgeois : passage cocher, escalier monumental, beaux volumes, parquets anciens à décor de chevrons, cheminées de marbre et plafonds richement décorés. Le Cardinal Donnet, grand bâtisseur, n’avait rien négligé lors de la construction en 1860.

La rénovation menée avec beaucoup d’élégance par la propriétaire et sa fille Alizée San José a laissé l’immeuble dans son esprit d’origine. Mère et fille ont travaillé dans le respect des lieux. Elles ont choisi des couleurs neutres, des déclinaisons de gris réchauffé de quelques notes de couleurs plus fraîches. Aucune chambre ne se ressemble, celles en façade possèdent un petit balcon pour prendre un café au soleil, la suite dispose d’une véranda aux vitraux de couleurs. Toutes sont meublées de mobilier contemporain et d’une literie confortable. Elles ont accès à la cour intérieure pour une pause au soleil et au calme. Les touristes étrangers raffolent de l’endroit, je les comprends. J’imagine le plaisir de retrouver cette enclave de paix après une journée à découvrir Bordeaux.

Offre Saint Valentin : Chambre supérieure à 174€ + pack romantique 45€

  • Petit déjeuner gourmand, préparé sur place et servi en chambre
  • Late check out
  • Pétales de rose

Hôtel de Tourny, l’extension les Suites 18 rue Huguerie

Petites pépites cachées derrière une facade autère très XVIII, les suites de l’Hôtel Tourny sont ouvertes depuis l’automne 2016. Les propriétaires ont mis dans cette seconde réalisation tout le savoir-faire acquis dans leur première et encore tout jeune affaire l’Hôtel de Tourny. Nous sommes à mi-chemin entre la maison d’hôtes et l’hôtel. Pour le numéro 18, Sandrine et Jean-Philippe Burgeat ont volontairement limité l’offre à une suite par niveau et un salon d’accueil commun au rez-de-chaussée. Ce parti pris donne au projet une belle cohérence. Passionnés de décoration, le couple de nouveaux hôteliers et anciens cadres informatiques a transformé le vieil hôtel de quartier en chambres de luxe au design d’inspiration scandinave. Les trois chambres-suites offrent la même ambiance avec des variantes de coloris, des déclinaisons de tissu qui créent des différences sans rompre l’harmonie de l’ensemble. Les volumes spacieux, la belle luminosité apportée par les trois fenêtres, les coloris, le mobilier, les lourds rideaux de laine grise, tout concourt à l’équilibre entre le confort et le design. Je n’oublie pas le parfum d’ambiance et l’extrême propreté, un lieu fraîcheur où tu imagines facilement vivre libre et nu.

Offre spéciale Saint-Valentin : suite, caviar et champagne.

  • Tarif pour 2 personnes : 350€*. Offre valable du 10/02/2017 au 19/02/2017
  •  Une nuit dans une SUITE (40m2), petit-déjeuner continental servi en chambre ou au salon privé
  •  Caviar d’Aquitaine STURIA « Vintage » (30gr) et une demi-bouteille de champagne, servi en chambre ou au salon privé
  •  Départ tardif possible jusqu’à 14h (au lieu de 12h)
  •  Tarif réduit parking public 10€ au lieu de 19€ (24h)
  • Appele au +33 (0)5 56 81 56 73, code « Valentin »

 

Le YNDO, 108 rue Abbé de l’ Epée 05 56 23 88 88

Catégorie : 5 étoiles, chambres de 350 à 600 €

Ouvert en 2014, Le YNDO occupe un ancien Hôtel particulier néoclassique du XIX somptueusement rénové par Agnès Guiot du Doignon. L’immeuble impressionne par son élégante façade extérieure de pierres blondes, son passage cocher couvert donnant donne accès aux dépendances et son entrée surélevée à décor de colonnade. Le rez-de-chaussée a gardé sa vocation originelle d’espace de réception. Il est partagé aujourd’hui entre l’accueil, une salle à manger ouverte sur une belle cour intérieure pavée et un salon. Celui-ci étonne par la richesse de sa décoration mélange de prestations anciennes et un ameublement résolument contemporain. Une magnifique cheminée de marbre surmontée d’un miroir, des boiseries ouvragées cohabitent parfaitement avec des sièges aux formes surprenantes. Madame Guiot du Doignon a apporté toute sa passion décoration dans le choix des artisans, des artistes, du mobilier, des luminaires et des autres objets de décoration. Elle fait vivre à ses hôtes une expérience glamourissime dans une ambiance digne des meilleurs magazines de décoration. Rien de figé pourtant, le matin on déjeune dans la salle à manger, le soir on peut s’attarder au coin du feu. Le design n’exclue pas le confort et le côté cocoon. Dans les chambres, le côté glam-chic disparaît au profit de la lumière et de la modernité. J’ai un faible pour la crazy, je te la montre en photo. Elle sera à 350€ pour la Saint Valentin avec une possibilité de diner froid autour du foie gras et saumon fumé, servi en chambre. 50€/pers. D’autres formules sont possibles, il suffit de se renseigner à l’accueil et de faire part de ses souhaits.

 

A la maison

Ces hôtels font rêver mais restent difficilement accessibles. Si tu ne veux pas dépenser le PNB du Burundi ou si tu préfères la maison, l’occasion mérite de prendre le temps de lui donner un look cosy-glam. Lâche-toi sur les lumières douces, les bougies, le parfum d’ambiance et les bouquets de fleurs. Demande à mamie de garder les enfants. La Saint Valentin se joue à deux uniquement. Prépare la playlist de votre histoire, n’oublie aucun de vos tubes à aimer. Imagine un diner léger où fais-toi livrer. Pense à ce qui lui ferait plaisir, à des mets originaux. Commande un gâteau à message. Fais inscrire je t’aime ou épouse-moi en sucre blanc. Si le message ne t’inspire pas, fais décorer la pâtisserie à l’image des passions de ton (ta) chéri(e) de Spiderman aux mignons, tout est possible.

Mets au frais quelques bulles si tu aimes la finesse et l’élégance du Champagne. Si tu es plus sucré, pars sur un vendange tardive comme l’excellent Altenberg de Marcel Deiss.

Livraison de plateau diner

Monblanc Traiteur , 2409 avenue de Bordeaux, Saint Jean d’Illac 05 56 21 61 32.En parallèle à l’organisation de grandes manifestations dépassants les mille couverts, La maison Monblanc Traiteur possède une offre au service des particuliers dont le mariage constitue le cœur de métier. De façon presque confidentielle et tout à fait exceptionnelle, Monblanc proposera aussi à ses clients un menu Saint Valentin préparé par ses chefs et porteur de toutes les valeurs de la maison : transparence, top qualité des matières premières et précision. Déchargé(e) des contraintes matérielles de la préparation du diner tu profiteras encore mieux des assiettes arty aux présentations digne d’un étoilé et aux cuissons parfaites. Voici la proposition : un vrai menu de haute cuisine, délicat et délicieux.

 

Calix 62 avenue de la Libération au Bouscat. 09 86 28 34 05. Tu peux aussi miser sur la simplicité et te contenter de planches à grignoter. Dans ce cas, choisis une adresse produit proche de chez toi. Commande un plateau gourmand, une bonne bouteille. Complète par un assortiment de chocolat et pâtisserie. Au Bouscat, nous avons Calix une cave à vin épicerie. J’en parlais sur le blog il y a peu. http://lemeilleurdebordeaux.fr/calix-au-bouscat-bistro-cantine-et-cave-a-vins/. Calix a pensé à toi pour la Saint Valentin. L’offre est conforme à l’esprit des lieux. Il s’agit d’une planche gourmande à partager accompagnée d’une belle bouteille de Champagne. La planche comprend du foie gras, du jambon de canard, du saumon confit maison, du Brillat- Savarin truffé maison et une bouteille de Champagne Delamotte. Planche et vin à 60€, planche seule 25€.

 

Gâteau à message

J’ai repéré deux créatrices de talents.

Johanna Goegel, JSG cake design, à Langon . http://jsgcakedesign.fr. Johanna sublime ta déclaration dans un gâteau personnalisé. Un truc de fou en génoise et sucre. Elle réalise des pièces uniques à la commande selon tes indications. Dans ces créations, elle inclus tes passions. Malheureusement, la taille minimum est de 20 parts. A envisager si le 15 tu invites les copains pour partager ta bonne humeur. Sinon tu peux lui commander d’adorables cupcakes en boîtes de 4.

Sur Bordeaux, Bérénice de Bouches B 06 86 50 81 50. Elle travaille à la commande à partir de 6 parts pour un prix moyen de 6,5€ la part.

Fleurs

Choisis le fleuriste de ton quartier. Il vous connaît, il va redoubler d’attention pour apporter la touche délicate à votre soirée. Il sait sublimer la fleur coupée, il crée des compositions uniques. Attentif à ton budget, il te conseillera au mieux. Naturellement sa boutique servira d’écrin aux roses les plus sublimes du moment. Elle abritera aussi des fleurs plus modestes au charme fou. L’essentiel reste le joli geste, l’envie de dire je t’aime avec pudeur et délicatesse.

Côté Caudéran, le Bouscat, j’ai un gros coup de cœur pour L’atelier Floral, 35 avenue de la Libération au Bouscat. Thomas Aubinaud a repris cette affaire de quartier en août. Son magasin ouvert sur l’atelier met la fleur en situation, arrangée par couleur dans une ambiance entre vintage et modernité. Je pourrais rester des heures au milieu de tant de beauté. Les meubles de magasin, les vases très contemporains et les compositions raffinées dégagent une impression de douceur et d’harmonie. J’adore !

Voilà, je t’ai donné les codes, à toi de te les approprier. N’oublie pas le cadeau surprise et la tenue sexy. Je laisse les blogueuses mode comme http://mademoisellemodeuse.com te faire des suggestions. Juste un petit conseil, garde le ton glam et décalé, c’est mieux. Pour les filles, Je verrais bien une mini robe imprimée bohême comme celle que tu portais cet été. Tu enlèves la doublure pour jouer avec les transparences et tu la portes avec de longues bottes noires. Il va adorer !

Il te reste quelques jours pour imaginer ton histoire, pour mieux continuer la route à deux.

Enjoy !

 

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Restaurant l’Exquis : Esthétique japonaise et cuisine d’influence française,

Installé près de la Grosse Cloche depuis 2015, le chef  japonais Tetsuroh Miyamoto marie deux mondes. Deux cultures que tout opposerait si une réciproque gastronomique fascination ne les attiraient pas dans un avenir culinaire commun.

le chef Tetsuroh Miyamoto

  • On retrouve à l’Exquis les incontournables du restaurant japonais : le comptoir adossé à la cuisine ouverte où le chef travaille sous les yeux des convives, un décor minéral d’une grande sobriété, un personnel japonais attentif et professionnel.
  • On retrouve une cuisine du produit, simple, sans artifice présentée avec élégance.
  • On retrouve aussi l’audace des associations, le goût. Le chef japonais ne craint pas de surprendre. Il sert le poulpe avec un bavarois de chèvre et le poulet fermier avec une sauce mont d’Or.

Les inconditionnels de la soupe miso+sushi ne comprendront pas. Les amateurs de cuisine fusion apprécieront cette cuisine française comprise et réinterprétée par une sensibilité japonaise où l’Asie s’invite en touches subtiles.

Je te recommande cette adresse à découvrir lors d’une balade dans le quartier si joliment rénové de la Grosse Cloche comme un point de départ d’une balade dans la rue Saint James toute proche. En soirée, tu y feras une halte gastronomique pour bien terminer un après-midi dans le nouveau quartier artisan-bobo de Bordeaux.

Le chef propose un menu en trois plats le midi pour 22€, 29€ le soir.

Je n’oublie pas la carte des vins, assez jolie pour une jeune adresse. Encore une fois, l’Exquis se distingue du lot commun. Ici on ne te sert que du Bordeaux. Trois blancs et trois rouges sont proposés au verre.

La proposition de vins au verre

 

L’Exquis

  • Un menu à 22€ le midi. 34€ et 45€ le soir
  • 3 rue du Guienne, Bordeaux
  • 09 66 82 84 49
  • Ouvert midi et soir du lundi au vendredi,
  • Le samedi uniquement le soir.

 

 

 

 

 

Magie Blanche au Prince Noir

Je parle souvent de sorties entre copines, de restaurant trendy et de bistro gourmand. J’ai aussi mes adresses doudou pour un dîner-paillettes, une liste à vivre en duo. Aujourd’hui je reviens sur le Prince Noir à Lormont, un lieu pour déguster, célébrer et continuer une belle histoire.

Si tu te rêves en princesse d’un soir, tu vas adorer le cadre magique, le mélange entre la vue sur le vieux donjon, le jardin aux sculptures contemporaines, le pont d’Aquitaine en fond et la salle à manger très contemporaine toute en baies vitrées, les tables en corian et le sol de béton ciré. Cette dualité entre le moderne et l’ancien, entre le neuf et le chiné donne aux lieux un supplément d’âme. Le Chef n’a rien laissé au hasard. Avec les meubles de décoration comme l’ancien frigo de boucherie et sa batterie de cuisine en cuivre, la vaisselle en grès artisanale et les luminaires dépareillés, il a crée un univers original, assez cosy bohème, un lieu digne des meilleurs magazines de décoration. On s’y sent bien grâce à l’accueil courtois, le service enjoué et professionnel. Les tables bien espacées permettent de s’isoler à deux pour une soirée à deux, cœur contre cœur.

Table avec vue

Table avec vue

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La cuisine du produit local et de saison de Vivien Durand apporte la touche vérité à l’instant. Menu surprise oblige, tu te laisses entraîner dans l’univers du Chef : une base classique maîtrisée, le parti pris du produit local, une mise en scène dramatisée par des assiettes sombres et des cuissons contrôlées. Tu peux garder le contrôle sur le vin, te faire plaisir à la carte ou choisir l’accord mets et vins. Pour enrichir le spectacle, certains plats sont servis au guéridon, c-a-d présentés en salle entiers et découpés devant les convives. N’oublions pas que nous sommes en haute gastronomie, à la table d’un étoilé Michelin.

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Fidèle à ses origines basques, Vivien Durand propose quelques pinxos pour commencer : jambon espagnol, filet de mulet noir, et huîtres de chez Joël Dupuch. Pour suivre un foie gras chaud fumé au barbecue, déclinaison de betterave et ugly pamplemousse. Le Saint Pierre de la Cotinière cuit au sautoir et sa sauce Grenobloise beurre, câpres et citron accompagné de ses légumes anciens : topinambour, rutabaga, betterave et panais. Agneau des Charentes, salsifis et salade d’herbes parfumées. La viande colorée au sautoir termine sa cuisson au four à température douce ; la méthode préserve toute la tendresse de la viande. Un bouillon léger vient aromatiser l’ensemble avec finesse.

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Les quatre desserts pourraient résumer la philosophie du chef, le bon mix entre tradition, terroir et créativité.

  • Du déstructuré arty : une crème de chocolat et ses clémentines confites.
  • Du revisité : une tarte citron, cylindre de meringue et sa crème citron,
  • Du dessert de mémé et de saison : un soufflé marron biscuit dacquoise et crème glacé Cognac on the top.
  • Du light food, La note fraicheur : un jus fraîchement pressé de pomme et céleri.

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Un final, mélange de douceur et d’acidité pour booster l’après-dîner.

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