Le Gabriel, La plus belle terrasse avec vue du Bordeaux Historique.

La Terrasse du Gabriel, 10 place de la Bourse, c’est d’abord le plus joli spot de Bordeaux pour déjeuner et diner avec vue. Depuis ta table, tu bénéficies d’une perspective à 180° sur la Garonne, le miroir d’eau, le pont de Pierre et la caserne de la Benauge. Si les lieux sont chargés d’histoire et intimident parfois, il faut savoir dépasser son appréhension à franchir les portes du restaurant. La Révolution nous a ouvert la voie, la place a perdu sa statue équestre de Louis XV et son nom de Royale. Mieux, avec le miroir d’eau installé en 2006, elle s’est démocratisée. Avec cette installation, les lieux perdent un peu de leur solennité et gagnent en humanité. Le miroir d’eau est devenu l’incontournable terrain de jeu des touristes et des Bordelais. Lorsqu’il fonctionne nul ne résiste à l’irrépressible envie de jouer avec le site. On marche, on danse et on se rafraîchit au contact de l’eau et de la vapeur. Depuis la terrasse du Gabriel, tu suis toute l’animation de la place, comme au théâtre. Vraiment Sympa !

_DSC2187

La place légèrement masquée par les installations de la Fête du Vin

La place légèrement masquée par les installations de la Fête du Vin

_DSC2211

Ensuite, la Terrasse, c’est un bistro gastronomique, un bel endroit pour un déjeuner de travail. Si ton temps est compté, tu peux choisir la formule du jour Plat et Dessert pour 18€. Avec un peu plus de temps, tu tenteras la carte pour goûter la cuisine de Nicolas Frion. Il propose des plats de saison, une cuisine de bistro modernisée et des suggestions plus exotiques comme son maquis de daurade. Jolies assiettes, portions généreuses et justes cuissons, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment et donner l’envie d’aller plus loin. Le Gabriel, c’est aussi une brasserie au premier étage ainsi qu’un restaurant gastronomique au second. Tu vois, il nous reste encore beaucoup à découvrir.

Maki de daurade, carottes pickles et chantilly au Wasabi

Maki de daurade, carottes pickles et chantilly au Wasabi

Rémoulade de céleri et Piquillos. Cecina IGP on top

Rémoulade de céleri et Piquillos. Cecina IGP on top

Daurade et risotto

Daurade et risotto

Cheesecake au citron vert, tartare de framboise et framboise on the top

Cheesecake au citron vert, tartare de framboise et framboise on the top

 _DSC2220Les formules du midi :

  • Plat du jour + dessert du Jour 18 €
  • Menu bistro 29,90 €
  • Plat + dessert ou entrée + plat 22,90 €
  • La Terrasse se réserve la veille uniquement au 05 56 30 00 80
  • Ouvert tous les jours

La Dune Blanche, l’authentique, la vraie, enfin à Bordeaux !

 

La gourmandise signée Chez Pascal arrive ce week-end rue de la Vieille Tour. J’ai surpris Marceau, le fils de Pascal Lucas dans ses derniers réglages. Il termine l’aménagement de sa petite boutique, un espace entièrement dédié à la Dune Blanche.Dune Blanche Bordeaux

_DSC8539Avec son oncle et associé Olivier Cothenet, ils ont monté leur projet dans l’esprit très Ferret et très Dune Blanche.

On reste dans la simplicité, dans la sobriété : murs en pierres apparentes, cloison et comptoir de vente en pin rouge. Quelques éléments de décors viennent rappeler le bassin. Les luminaires sont en cordes et les abat-jour en voile de bateau.

Depuis le comptoir de vente, on plonge sur le laboratoire de fabrication. Tu peux voir Marceau travailler à sa fameuse crème et en garnir les chouquettes juste refroidies. Et surtout tu respires l’odeur de choux juste sortis du four, un mélange de beurre et de sucre cuit. C’est terrible ! carrément irrésistible ! D’ailleurs j’ai craqué ! J’ai croqué dans la première dune blanche bordelaise à la croûte fine et craquante, à la crème douce aérienne. Un délice !

Dune Blanche Bordeaux _DSC8533 _DSC8553 Chez Pascal Bordeaux _DSC8575 Dune blanche Bordeaux

Les Bordelais vont eux aussi adorer, ils se risquent déjà à passer la porte, ravis et déjà conquis. Demain pour l’ouverture, je pressens l’émeute !

_DSC8591 _DSC8599

_DSC8611Chez Pascal Dunes Blanches

  • 7 bis Rue de la vieille Tour
  • Ouvert tous les jours, oui tous les jours
  • De 8h à 19h

Tous au restaurant revient en septembre

Le site lafourchette.com présentait ce mercredi chez Vivien Durand l’édition 2016 de son animation annuelle Tous au restaurant. La formule 1 menu acheté = 1 menu offert ne change pas, elle a prouvé sa redoutable efficacité. Dès la mise en ligne des offres, c’est shotgun, les places s’arrachent. Les premiers sont les mieux servis. 

TousAuRestaurant France - 116x170 - Decaux

Pour en parler, je vais faire simple. Voici un extrait du communiqué de presse :

 Du lundi 19 septembre au dimanche 2 octobre 2016 pour la septième année consécutive, Tous au Restaurant revient. 15 jours pour déguster la cuisine des magnifiques tables étoilées, des bistrots contemporains de jeunes chefs talentueux ou encore des brasseries animées et autres cuisines du terroir. Tous au Restaurant offre ainsi une occasion unique de partager, échanger et vivre une expérience inoubliable.

Tous au Restaurant, comment ça marche ?

Le restaurateur compose un menu spécial et en fixe le prix. Pour un menu acheté, celui de l’accompagnant, identique, est gratuit. Chaque restaurateur est maître de sa prestation, de ses prix et du nombre de tables qu’il met à disposition pendant la quinzaine de Tous au Restaurant.

Comment réserver sa table ?

Les réservations se font exclusivement sur le site de Tous au Restaurant à partir du lundi 12 septembre 2016 à 10h00 : www.tousaurestaurant.com

 

Que penser d’une telle opération ?

Du point de vue de Mickael Ferrari, manager digital du site LaFourchette.com, l’opération permet de créer du trafic à une période relativement calme de l’année. De plus, Tous au restaurant attire une nouvelle clientèle qui souvent n’ose pas franchir la porte des restaurants traditionnels. Enfin, M Ferrari souligne la souplesse de l’animation. Le restaurateur peut moduler l’offre, comme offrir des tables à l’opération uniquement aux heures où jours les plus creux.

_DSC8129

C’est aussi une jolie opération médiatique de niveau national. Les restaurateurs participants bénéficient d’une grosse campagne de communication. A l’heure où l’avenir de la restauration passe par une bonne visibilité web, LaFourchette apporte du trafic et les services d’une centrale de réservation fonctionnant H24.

Pour les restaurateurs, Vivien Durand partage son expérience 2015. Il est complètement convaincu des bienfaits de l’opération. Au Prince noir, ils ont vraiment joué le jeu soutenu par leurs fournisseurs. Grâce aux efforts de ces derniers, Le chef a conservé son menu habituel. Il n’a pas triché sur sa cuisine. La clientèle a suivi, les réservations étaient bouclées en deux jours.

Je parlerai pour le consommateur. Tous au restaurant, c’est la possibilité de tester de nouvelles adresses à prix très doux. Si tu ne paies qu’un seul couvert, pourquoi ne pas en profiter pour inviter une copine à midi et ton fiancé le soir ?

En 2016, le site de réservation en ligne espère convaincre de nouveaux restaurateurs de les rejoindre. Il y aura une grosse campagne promotionnelle et en bonus une mise en avant du fromage par le biais d’une formule facultative fromage compris. On reparlera bien sur de cette opération en septembre. En attendant, je partage les photos de la journée. Vivien Durand, Clément Bruneau et Arnaud Enjalbert nous avaient préparé un déjeuner à manger avec les doigts : Tapas de chef, artichauts du jardin, gigot et sa purée d’haricots blancs servis en pochette-kebab. Last but not least les œufs à la neige servi dans les assiettes comme chez mémé. Merci au chef Vivien Durand, à l’équipe cuisine pour ce pique nique décalé, très Prince Noir. Merci à LaFourchette, aux intervenants et aux fournisseurs présents ce jour là.

_DSC8245_DSC8242 _DSC8274_DSC8229 _DSC8269_DSC8265

 

 

Thierry Renou à la table des Etoiles aux Epicuriales

Aux Epicuriales, Thierry Renou signe un diner bien balancé entre cuisine française et parfums de vacances. Caviar, foie gras et sole du bassin, les stars d’une jolie carte étoilée figurent au menu. Bouillon Thaï, citronnelle et combawa, les saveurs d’Asie viennent sublimer sa cuisine d’une touche très personnelle. Pour autant, le chef du Patio à Arcachon ne joue pas l’effet de mode. L’Asie le passionne depuis longtemps, la Thaïlande est devenu son pays de cœur, une deuxième patrie._DSC7383

_DSC8298

 Sous la tente des Etoiles, seule une baie vitrée sépare la cuisine de la salle. Les convives sont comme au théâtre, ils peuvent suivre les évolutions de la brigade. Elle travaille sous leurs yeux. Thierry Renou a complètement séduit son public en jouant la carte des émotions partagées. Il a commencé en douceur avec des notes presque classiques. Dans un second temps, il a libéré son jeu, Il  a donné de la puissance pour le plat principal. Son bouillon Thaï embaume le lait de coco et la feuille de Kaffir, les souvenirs de nos vacances en Asie reviennent en flash. Au final, il nous a ramené en enfance, au temps des cigarettes russes, la gourmandise préférée de mémé._DSC7396

Superbe soirée donc sous le chapiteau de la table des étoiles, rendue possible par le professionnalisme de l’équipe cuisine drivé par Hervé Dindin. Le chef exécutif du groupe Arom a travaillé en parfaite harmonie avec Thierry Renou. Ensemble ils ont adapté et ajusté les recettes crées pour huit convives, à l’échelle des 100 couverts servis aux Epicuriales.

Thierry Renou arrive vers 19h, il prend possession d’une cuisine où s’affairent déjà les cuisiniers de chez Lacoste Traiteur. Le chef commence par tester le bouillon Thaï qui mijote gentiment. Il goûte, rectifie, prend l’avis des deux membres de sa brigade venus en soutien. Il ajoute une poignée de coriandre hachée pour corser les parfums, une pointe de sel et stoppe la cuisson, satisfait.

_DSC7556 _DSC7563 _DSC7573

Ensuite il dresse l’assiette témoin de l’entrée, le modèle à l’intention de l’équipe. Il prend le temps de réfléchir, d’ajuster sa présentation, recommence puis décide de la juste place de chaque ingrédient. La brigade observe, écoute, recueillie. Elle claque des « oui chef » sonore lorsque Hervé Dindin distribue les taches. Cette opération sera bien sur répétée pour chaque plat.

_DSC7503 _DSC7505

Le diner démarre tranquillement par un tartare d’esturgeon et caviar on the top servi au fur et à mesure que les convives rejoignent leur table. Vers 20h30, le vrai top départ est donné. Le rythme est soutenu. Les assiettes doivent sortir rapidement, le service suit la cadence, le client ne doit pas attendre. Malgré la tension, l’ambiance reste sereine. Chacun assume son rôle avec calme. On enchaine rapidement sur le poisson, le fromage et le dessert. Celui-ci fait monter la pression en cuisine.

Thierry Renou a choisi de servir son tartare de fraise en rouleau. L’humidité du fruit va fragiliser la pâte à cigarette. Ne pas la briser représente un vrai challenge pour le pâtissier. Conscient de la difficulté technique, le chef encourage son équipe et demande de fournir l’effort ultime. Il les accompagne de la voix jusqu’au clap de fin. En salle, les convives ne perçoivent pas le stress. Dans l’univers de la haute cuisine, Le chef partage son idée de l’esthétique et des goûts. La technique est un moyen qu’il cache avec élégance._DSC7866

Pour  aller plus loin, pour les fans de food, voici le descriptif des plats servis. Chaque service représente 100 assiettes à sortir à bonne température en un minimum de temps. Chacun mesure le défi.

On commence presque classiquement avec un foie gras poêlée accompagné d’un biscuit de pomme de terre surmontée d’une mousseline de pomme de terre à la truffe et sa pelote de foie gras-pomme de terre. Une seule touche exotique pour ce début, la graine de Sobacha qui apporte un côté croquant au foie gras poêlé.

_DSC7672

On continue par une Sole du bassin, bouillon thaï, huîtres et raviole éphémère.

L’assiette se compose de gambas crues grossièrement hachées, de pois gourmands, d’huîtres pochées dans leur eau, d’une sole levée en filets et juste raidie au sautoir, de shiitakes cuits à l’huile d’olive avec une pointe d’huile de sésame en fin de cuisson et d’une raviole éphémère à la betterave rouge et au chou chinois. Pour la touche de couleur, le chef ajoute de la carotte jaune en ruban et de l’algue Nori en cheveux d’ange. En salle on ajoute le bouillon coco parfumé à la citronnelle, à la coriandre, au galanga et à la feuille de Kafir. Le liquide brulant vient saisir les gambas, il dissout la feuille d’oblat qui enveloppait la raviole libérant son contenu coloré. Il dégage des parfums puissants qui réveillent en nous des souvenirs de vacances. Il suffit de fermer les yeux pour retourner à Chiang Mai. C’est un délice, le cuisson du poisson est parfaite, le bouillon est tellement bon, tellement parfumé qu’on lècherait bien l’assiette.

_DSC7787 _DSC7823

Thierry Renou termine par Final punchy, coloré et régressif. Un cigare à la gariguette, combawa et fraise Tagada. Le chef a imaginé un tube en pate à cigarette extra fine. Il le remplit d’un tartare de fraise parfumé au combawa, termine par une mousse fraise et la décore d’un rail de fraise Tagada râpée. Il couche sa cigarette sur une feuille de chocolat blanc parfumée à l’estragon et l’accompagne d’une glace citronnelle posée sur une fraise Tagada._DSC7968 _DSC8047

Visuellement, c’est très graphique, colorée et presque ludique. On aimerait bien jouer avec le tube comme on faisait avec les cigarettes qui accompagnaient la glace dans les repas de famille. Le rouleau est trop fragile et puis on est à la table des étoiles, pas chez mémé. En bouche, de la fraicheur, des parfums et un bel équilibre entre le sucré et l’acidulé, on a adoré.

_DSC8031

Jolie soirée donc : une pointe d’audace, de la puissance, des parfums de vacances et un souvenir d’enfance.

Bravo Chef !_DSC8102

L’Hirondelle, belle cuisine chinoise à base de produits frais

Xie Wangxian, talentueux chef chinois, vient de reprendre l’Hirondelle 43 Quai Richelieu. Profite de l’occasion pour découvrir la richesse de la cuisine chinoise. A deux pas du pont de Pierre, tu dines dans une ambiance Bistro-chinois._DSC5076

Les lieux ont une histoire, le sol en carrelage à l’ancienne, les chaises en bois et les nappes blanches appartiennent à l’univers Bistro. L’Asie arrive en touche finale dans la décoration : une enseigne en chinois sur une façade en bois bleu, quelques estampes et un bas relief aux murs. L’ensemble reste léger sans overdose de dorure ou de laque rouge. C’est bien ! L’adresse dispose déjà d’une belle clientèle qui venait du temps de l’ancien propriétaire. Le restaurant bénéficiait d’une très belle réputation due à une carte gastronomique. Pas encore de menu pour l’Hirondelle, tu commandes à la façon asiatique un ensemble de plats servis et partagés par l’ensemble des convives. Te voilà en immersion dans le monde chinois de Bordeaux. Le chef, chimiste de formation a choisi d’abandonner l’univers des pipettes et des laboratoires pour s’exprimer en cuisine. La France, terre de liberté lui offre un magnifique terrain de jeu._DSC5100

Il cuisine à l’instinct des spécialités du sud de la chine avec un souci constant du produit et des cuissons. Il te conseille avec passion pour choisir dans une carte rédigée en chinois.

Pour accompagner notre repas, nous avons choisi un Château La Baronnerie 2010, un Blaye Côte de Bordeaux. Le vin est très expressif, on sent le bois mais le fruit est très présent. L’encépagement reste un classique de la rive droite 60% de merlot, 30% de cabernet sauvignon et de 10% de cabernet franc. Le domaine de 11ha, situé à Cezac, appartient au groupe Honk Kongaig Samtak Investment, sa responsable en France l’adorable Rui Jiang assure la gestion du domaine et la commercialisation à la propriété.

_DSC5084

J’ai testé pour toi

Un bar à la vapeur et sauce soja sucré, une spécialité de Canton. Le poisson est ouvert en deux, garni de gingembre et cuit dans un panier à la vapeur. Il est ensuite déposé entier sur un plat de service. On le recouvre d’une sauce très chaude à base d’huile de sésame, de sauce soja et de ciboule. Un délice._DSC5095

Des aubergines à la sauce Yu Xang. Les légumes sont sautés avec du gingembre et de l’ail. On ajoute en fin de cuisson une sauce à base de pate de soja fermenté, de sauce soja, de vinaigre de riz et poivre de Sichuan légèrement sucrée. Les saveurs sucrées-salées-vinaigrées fonctionnent très bien avec l’aubergine. En bouche, c’est doux, fondant et légèrement piquant. Une tuerie !_DSC5097

Du porc à la sauce pékinoise présenté avec de petites crêpes de riz et des blancs de poireau émincés_DSC5087 _DSC5090

Des côtelettes de porc à la sauce aigre douce. Tu trouveras la recette de ce plat dans le livre de Laurent Moujon, Alliance des vins et de la Cuisine Chinoise.

_DSC5101

L’Hirondelle

  • 43 Quai Richelieu , proche du Pont de Pierre
  • 05 56 44 37 34
  • Plats à la carte entre 8 et 20€

 

Le Café Danois : Le Plan Saumon de Bordeaux

 Si tu aimes le poisson fumé tu vas adorer le Café Danois. C’est simple, moi d’habitude, le saumon sur une carte de bistro je le zappe. Beurk ! Poisson trop gras et fade, on nous sert trop souvent le pire. Avec Jesper Gotthard, relax, tu redécouvres le produit. Ce Danois formé à l’école de la Street Food de Thierry Marx a ouvert son restaurant de poche en 2012. Installé près de la mairie et du palais de justice, il régale une jolie clientèle d’avocats et de juristes en spécialités nordiques._DSC4596

Fumé, Gravalax, en tartare et même chaud en pavé, le Café Danois concentre son offre sur le poisson préféré des français. La carte est stringissime mais tu t’en fous. Tu es venu pour une assiette de saumon ou un plat du jour qui change tous les jours. Pourquoi c’est bon ? C’est très simple. Le patron ne travaille que du Label Rouge d’Ecosse, garantie d’une croissance lente et d’une transformation dans les huit jours suivant la date de pêche. Naturellement, zéro congélation et fumage maison._DSC4601

Pour amuser l’assiette, Jesper ajoute un invité de saison. En ce moment, c’est du cabillaud Skrei, un migrateur Norvégien à la chair délicate. Légèrement fumé, c’est un délice, à tester absolument. Les poissons sont présentés en belles tranches épaisses. Moelleux et fondant en bouche. Une merveille. Si t’es gourmand, tu peux y associer la sauce Remolade une mayonnaise à la moutarde ancienne parfumée à l’aneth, à la coriandre et au curry. Elle est faite maison comme le reste des produits proposés à la carte. Je n’oublie pas le pain aux céréales, noir ou blanc. Je craque pour le blanc. Une croûte qui croque sous la dent et une mie aérée. Tu fais comme moi, tu demandes du beurre pour mettre dessus. Un pur bonheur._DSC4579 _DSC4586 _DSC4603

Et si t’es très gourmand, tu termines par un cheesecake comme à New York ou tu tentes une spécialité du Nord. Dan propose parfois des AEbleskiver, une gourmandise entre le beignet au pomme et la crêpe farcie réalisée dans une drôle de poêle à trous. Amusant !_DSC4613 _DSC4617 _DSC4627

Je t’ai pas parlé du décor, c’est pas forcément le point fort. Du blanc, du bois clair, l’ambiance scandinave est presque là. Je crois que Dan manque un peu de place pour s’exprimer. Je te fais une confidence, il songe à déménager. Ce serait topissime.

En attendant, je te conseille l’adresse pour un déjeuner cool ou alors le mieux, tu commandes et tu emportes, le plat du jour ou les poissons fumés, tout est possible, même le pain. En plus les prix sont vraiment très corrects._DSC4630

_DSC4637LE CAFÉ DANOIS

  • Le midi seulement
  •  36 Rue du Maréchal Joffre, 33000 Bordeaux
    Téléphone :05 56 52 71 69

Bocca a Bocca pasta e vino

 

Un restaurant sans chichi au cœur des Chartrons, dans la rue des boutiques design et des minis concept stores. Le lieu attire une jolie clientèle de hipsters. Ils viennent ici avec leur potes partager une bonne bouteille autour d’une assiette de pâte._DSC2949

Les produits arrivent d’en face, l’épicerie italienne la Bocca montée par Romain Delachaux en 2009. Le décor joue l’esprit trattoria vintage : mur peint olive, tables en boit brut, chaises peintes et quelques vieux clichés aux murs. L’accueil est chaleureux, le style décontracté. La cuisine reste simple mais goûteuse et servie généreusement. Les prix sont cool, entre 9 et 15€ l’assiette de pâte._DSC2945_DSC2935 _DSC2942

La carte des vins, organisée par régions, mérite à elle seule de tester l’adresse. Je te recommande le Brunello di Montalcino, produit en Toscane. Nous avons testé leur Col d’Orcia 2008 à la belle couleur rubis. Ce vin robuste reste cependant harmonieux, une belle découverte._DSC2927 _DSC2929

 

 

 

 

 

_DSC2917Bocca a bocca

  • 75 Rue Notre Dame, Bordeaux
  • Téléphone :05 57 83 69 66
  • Du lundi au samedi le midi
  • mercredi, jeudi et vendredi soir
  • Compter 20 à 25€ sans les vins 

 

 

Koeben : restaurant boutique scandinave

Au 32 rue du Palais Gallien, le duo franco-danois de Peter et Lucien raconte une histoire simple. Dans un cadre élégamment agencé par l’architecte Sylvain Rémond, ils proposent une cuisine scandinave et une courte sélection de produits emblématiques venus du nord.

_DSC3152_DSC3140_DSC3155

Murs blancs, table et chaise de bois clair, un menu centré sur le saumon et le hareng, la carte et la décoration semblent ultra-minimalistes, mais l’essentiel est là. Si tu aimes le Hareng, tu peux le déguster de trois façons. Par exemple : nature accompagné d’oignon rouge et d’œuf mimosa, mariné dans une réduction de betterave parfumée aux épices où nappé de sauce curry. A déguster avec une bière danoise naturellement. Les produits sont sélectionnés avec soin, les assiettes attirent par leur élégance. L’ensemble dégage une impression justifiée de fraîcheur et de fait maison.

Mon coup de cœur : le Smørrebrød [smeurbreu]Tartine traditionnelle danoise de pain noir au seigle et graines ou pain blanc. Ce pain ressemble au braun Brot des allemands, j’adore._DSC3127Pour rester dans le ton du restaurant, mon article sera minimaliste. Je te montre quelques photos. La meilleure façon de te faire une opinion._DSC3130 _DSC3132 _DSC3133prix (1)

 

_DSC3148Koeben

  • Du mardi au samedi
  • Soupe du jour 4,50€ assiette à partir de 7,50€
  • Brunch le dimanche 28€
  • 32 Rue du Palais Gallien, 33000 Bordeaux
  • Téléphone : 09 86 15 02 20

Restaurant Côté Rue : décor cosy-trendy et cuisine gastro-contemporaine

Rudy BallinUne salle à manger lumineuse où aucune cloison n’arrête le regard, une décoration sobre et chic, de beaux volumes, un jeune chef, Rudy Ballin, formé chez les plus grands (le Royal Monceau côté Carpaccio, Pic à Valence et à la Dame de Pic parisienne), une cuisine délicate et créative, Côté Rue pourrait bousculer la hiérarchie des restaurants Bordelais. J’aime beaucoup !IMG_7010_DSC2740 (1)

Toi aussi, tu aimeras l’atmosphère cosy-trendy, le plancher et les tables en bois brut, les plafonds immaculés aux moulures classiques dignes d’un bel hôtel particulier, les tables bien espacées, la vaisselle en grès brut couleur sable et céladon et le souci du détail. Tu aimeras la cuisine ouverte sur la salle, la vue sur le passe et le spectacle d’une cuisine en action._DSC2766

Et dans l’assiette ?_DSC2738

A chaque semaine son menu, proposition unique à 45 euros le soir. Cuisine contemporaine et présentation stylée. Quelques prises de risque aussi. Ce soir là, nos papilles sont partagées entre un délicieux bœuf fumé au café et à la feuille de cannelle et un brie sous forme de mousse moins convaincant, un peu trop punchy._DSC2759 _DSC2780_DSC2786 _DSC2799

L’idée, c’est d’y retourner très vite pour valider le coup de cœur, se donner le recul d’une autre visite avant placer Côté Rue numéro deux ou trois dans ma gastro liste 2016.

Côté Rue

  • Menu 25 € le midi et 45 €le soir
    Du mardi au vendredi et samedi soir
    14, rue Paul Louis Lande, Bordeaux
    Adresse proche du musée d’Aquitaine
    Petite rue étroite, prévoir un stationnement en parking

Ô de l ‘HÂ : World cuisine de saison.

Ô de l'Â bordeaux _DSC0425L’adresse, proche de la place Pey Berland, fait le bonheur des globe-goûteurs à la recherche d’une cuisine créative et sans frontières. Dans une ambiance lounge-bar, détendu par une bonne musique et une lumière tamisée, tu prends plaisir à déguster une cuisine savoureuse, élaborée à partir de vrais et bons produits et mis en scène de façon toute personnelle par le chef Nicolas Nadau. Tu retrouves des influences asiatiques, des consonances anglo-saxonnes. Jamais de copier-coller dans ces empreints à la cuisine de monde, le chef garde les techniques mais les associe très librement à sa cuisine. Le tempura s’invite en accompagnement guest star du risotto et le club sandwich délaisse son incontournable filet de poulet pour un boeuf et foie gras très bleu-blanc-rouge. Nicolas Nadau n’oublie pas son terroir. J’ai noté une pièce de bœuf assorti de ses frites à la graisse d’oie et aussi une crépinette de jarret de veau confit et fumé, châtaignes en persillade.

Dernière spécificité du restaurant, la carte se limite à une dizaine de plats et cinq desserts. Pour faire une entrée tu prends le plat en small portion. Easy !saint jacques snackée _DSC0412

_DSC0410

_DSC0419

Biscuit crémeux noisette et pomelos

Comme j’ai adoré le cadre glamour soft et la cuisine savoureuse et parfumée, je te recommande l’adresse de plusieurs façons : entre copines, en amoureux et même le midi en déjeuner de travail un peu chic. L’associé du chef et responsable de salle Nicolas Faye saura trouver la table adaptée à ton humeur de jour. Le service est à la hauteur de la cuisine friendly-trendy.

Restaurant Ô De L’HÂ

  • 5 rue du HÂ, Bordeaux
  • 05.56.81.42.21
  • proche Mairie de Bordeaux
  • midi menu à 19€
  • ouvert tous les jours sauf samedi midi, dimanche et lundi soir