Le Central Hostel Bordeaux, l’hébergement low-cost & friendly

Décidément Bordeaux change et rajeunit. Après le Mama shelter et son offre d’hôtel à prix serrés pour hipsters, voici le retour de l’Auberge de Jeunesse au cœur de Bordeaux. Oui mais pas celle de papa avec ses dortoirs aux lits sans confort et ses sanitaires à la propreté douteuse.

 

Avec le Central Hostel, nous entrons dans l’univers cocoon qui a si bien réussi aux Boutiques Hôtels. Clarence Grosdidier, le fondateur de cette auberge de jeunesse nouvelle génération, souhaite allier emplacement stratégique, prix accessibles et restauration de qualité.

Clarence Grosdidier, propriétaire et Martin Robic , directeur du Central Hostel

Il s’est installé au cœur de Bordeaux dans un bel immeuble en pierre. On ne peut rêver meilleur emplacement ; nous sommes au croisement de la rue Sainte Catherine et de la rue des trois Conils. Tous les hot spots de Bordeaux sont accessibles à pied. La rénovation du bâtiment a été confiée au studio Hekla. Les architectes ont bien travaillé et le rendu est superbe. Au rez-de-chaussée, on entre par un bel espace partagé entre le bar, la salle de restaurant et en second plan deux coins canapés. Au centre, une monumentale table d’hôtes faite d’un plateau en bois brut donne un côté convivial à l’ensemble. La décoration surfe sur les tendances du moment, la nature, les coussins berbère, un esprit cool.

la salle à manger du Central Hostel

Ici on peut s’attabler pour un café le matin, un déjeuner à midi et une bière vers 18h. L’équipe a fait un vrai travail sur la carte des boissons. Ils proposent 6 bière à la pression dont une spécialité Bordelaise : Azimut Amercan Pale Ale. 4,5€ les 25 cl.

Une courte carte à base de produit frais permet de se restaurer à prix sympa. Le chef Matthias Mureddu prépare chaque jour son menu en fonction du marché. Il veut mettre en avant le Sud-ouest sans se priver des spécialités à la mode. Non, Mathias faire des avocado toast n’est pas locavore mais je vous le pardonne, c’est le péché mignon de tous les véggies. J’ai testé les nems de canard, une jolie idée et la tarte tatin, le dessert du moment.

Sinon les chambres comment ça marche ?
C’est très simple, on a le choix entre des chambres à partager 6 lits ou 8 lits. Je dis chambre car elles sont relativement petites et pour moi un dortoir, cela veut dire un long couloir de lits alignés comme au pensionnat. Au Central Hostel, on optimise les mètres carrés, les chambres-dortoirs sont composées de couchettes superposées dotées chacune d’une liseuse, d’une prise USB, de placard de rangement et d’un rideau pour préserver l’intimité des colocataires. Les sanitaires sont sur le palier, fonctionnels et très propres.La clientèle visée semble très large allant du routard isolé à la famille. J’imagine très bien une sympathique tribu coloniser une chambre et la réserver dans sa totalité.

Une couchette des chambres à partager

Le dernier étage est réservé à une offre traditionnelle de chambre double. Vastes et lumineuses, elles offrent de jolis points de vue sur les toits de Bordeaux.

Une chambre Deluxe

Central Hostel, les informations :
2 place Saint Projet
05 57 59 97 28
110 couchages.
Prix relevé pour le 25/10/2018 lit en chambre-dortoir à partir de 26€, chambre double 145€. Petit déjeuner en supplément 7€.

Restauration ouverte à tous, résidents et non-résidents
Tous les jours de 12H à 14H et de 19H à 22H30 le soir
Menu du jour 17,50€. Tapas de 6€ à 9€
Brunch le dimanche 19€